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AFRIQUE CENTRALE

TCHAD – Fête de l’indépendance du pays ce 11 août

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Le Tchad s’est libéré du joug colonial français pour devenir une Nation libre et souveraine le 11 août 1960. L’accession à l’indépendance a été le fruit de plusieurs années avec comme figure principale, François Tombalbaye, premier président de la République du Tchad en 1973. Le pays doit son nom au lac Tchad qui est son principal plan d’eau.

Le Tchad a fêté son indépendance ce mercredi 11 août pour la 61e fois. La démarche du Tchad pour obtenir son indépendance de la France n’est pas loin de celle utilisée par les autres colonies françaises de l’Afrique. Le pays a privilégié la négociation à la place de la lutte armée. Le passage à une autonomie administrative relative, en 1956, est suivi par un Oui à la Communauté française lors du référendum tenu le 28 novembre 1958. Le Parti progressiste.

Le Parti progressiste tchadien (PPT) de Gabriel Lisette, puis de François Tombalbaye, ont joué un rôle très important dans ce combat. Considéré comme protectorat français à partir de 1900, le Tchad fut érigé en colonie en 1920 dans le cadre de l’Afrique-Équatoriale française (AEF). Sous l’impulsion du gouverneur Félix Éboué, il fut la première colonie française à se rallier à la France libre en 1940 et formait l’embryon de l’Afrique française libre.

Devenu république autonome en 1958, le Tchad accède à l’indépendance le 11 août 1960 sous la présidence de François Tombalbaye. Celui-ci doit bientôt faire face à la révolte de peuples du Nord, en majorité musulmans, ce qui l’amène à solliciter l’aide des troupes françaises en 1968. Après l’assassinat de Tombalbaye en 1975, le pouvoir échoit au général Félix Malloum, qui doit céder la place à Goukouni Oueddei à la suite de la première bataille de N’Djaména en 1979. Avant d’arriver à l’indépendance, le Tchad, colonie de la France, est marqué par la participation de ses ressortissants aux deux guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945).

Le 11 août 1960, sur le perron de l’hôtel de ville de Fort-Lamy, François Tombalbaye, Premier ministre prononce le discours d’indépendance du Tchad aux côtés d’André Malraux, représentant du général de Gaulle et de la France.

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« Tchadiens, 

Dans quelques minutes, notre peuple aura gagné le droit de disposer de lui-même, le droit de choisir lui-même sa propre voie, le droit de figurer parmi le concert des nations, égal en dignité aux plus grandes. Nous sommes fiers et joyeux, en cet instant unique. Nous sommes aussi résolus et décidés. Un peuple majeur se fait respecter, mais il n’oublie pas ses devoirs : devoir civique du travail et de la discipline, devoir d’honneur, du respect des alliances et des amitiés. Une nouvelle journée va commencer. La République du Tchad souveraine n’oubliera pas qu’elle est grande et qu’elle est belle. Elle n’oubliera pas ce qu’elle doit à la France et au général de Gaulle. Tchadiens, crions notre joie : il est minuit. Je proclame solennellement que le Tchad est indépendant et souverain ! », avait déclaré François Tombalbaye en ce jour du 11 août 1960 lors de son discours adressé au peuple tchadien. »

À noter que le Tchad, pays d’Afrique centrale, constitue géographiquement et culturellement, un point de passage entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. D’une superficie de 1 284 000 km2, c’est le cinquième pays le plus vaste d’Afrique.

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

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Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.

Des échanges centrés sur la paix en RDC

La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.

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AFRIQUE

TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

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Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.

Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.

Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.

Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.

Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.

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AFRIQUE

TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

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Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.

Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.

Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.

De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».

Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.

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Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.

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