AFRIQUE DU NORD
ALGÉRIE : Les peines confirmées par la Cour d’Alger: Ouyahia et Sellal condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme.

La justice a confirmé hier les peines de prison ferme à l’encontre des deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, poursuivis dans l’affaire de montage automobile et financement occulte de la campagne électorale de l’ex-président de la République.
Le tribunal de Sidi M’Hamed près la cour d’Alger a statué, hier, sur les peines de prison infligées auparavant à l’encontre de plusieurs anciens ministres dont les Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d’autres responsables et hommes d’affaires.
Ainsi, les peines de 15 ans et 12 ans de prison ferme prononcées auparavant à l’encontre respectivement d’Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ont été confirmées par le tribunal de Sidi M’Hamed.
Par ailleurs, l’homme d’affaire Ali Haddad a été condamné dans la même affaire à 4 ans de prison ferme. Le tribunal de Sidi M’Hamed a confirmé aussi l’acquittement dont a bénéficié l’ancien ministre des Transport et des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane.
Également impliqués dans cette affaire, les deux anciens ministres de l’Industrie, Mahjoub Bedda et Youcef Yousfi, ont été condamnés à une peine de 5 ans de prison ferme, tandis que l’homme d’affaires, Mohamed Bairi, à 3 ans de prison ferme. L’homme d’affaires, Tir Amine, a été condamné aussi à 3 ans de prison ferme. Enfin, l’homme d’affaires, Ahmed Mazouz, a été condamné, quant à lui, à 4 années de prison ferme.
Il est à rappeler que ce procès a été reporté à plusieurs reprises. Le 26 février dernier, la justice, quelques minutes après son ouverture, avait décidé de le reporter pour le 1er mars en cours.
Le procès a connu un deuxième report en l’espace de quelques jours. Le 12 février dernier, la Cour d’Alger avait décidé de le reporter pour le 26 février dernier pour ensuite l’ajourner une seconde fois au 1er mars.
Ainsi, les peines de 15 ans et 12 ans de prison ferme prononcées auparavant à l’encontre respectivement d’Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ont été confirmées par le tribunal de Sidi M’Hamed.
Le procès en appel a été programmé suite à la demande introduite par le Parquet et le collectif de défense contre le verdict prononcé, le 10 décembre 2019, par le Tribunal de Sidi M’hamed.
Rappelons qu’à l’issue du procès du 10 décembre de l’année écoulée, les anciens Premiers ministres dont Ahmed Ouyahia a été condamné à une peine de 15 ans de prison ferme assortie d’une amende de deux (2) millions de DA, avec confiscation de tous ses biens, et Abdelmalek Sellal, à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de DA. Également impliqués dans cette affaire, les anciens ministres de l’Industrie et des Mines dont Abdessalem Bouchouareb a écopé par contumace d’une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende avec émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre, Youcef Yousfi d’une peine de 10 ans de prison ferme, et Mahdjoub Bedda d’une peine de 10 ans de prison ferme.
Par ailleurs, l’ancienne ministre et wali, Nouria Yamina Zerhouni, à une peine de 5 ans de prison ferme, les hommes d’affaires Ahmed Mazouz à une peine de 7 ans de prison ferme avec confiscation des fonds saisis, Hassan Larbaoui à une peine de 6 ans de prison ferme avec confiscation des fonds saisis, et Mohamed Bairi à une peine de 3 ans de prison ferme. Le fils de l’ancien Premier ministre, Fares Sellal a été condamné, quant à lui, à une peine de 3 ans de prison ferme.
Source ; OuesttribuneDZ / Par Samir Hamiche
AFRIQUE
ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.
Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.
Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.
AFRIQUE
LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne

Le maréchal Khalifa Haftar, chef du commandement militaire général basé dans l’est de la Libye, a nommé son fils, le lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, actuel chef d’état-major des forces terrestres, comme son adjoint.
L’annonce a été faite par le Bureau des médias du Commandement général, qui a précisé que cette nomination s’inscrit dans la « Vision 2030 » du maréchal Haftar.
Ce plan stratégique vise à moderniser et à améliorer les performances globales des forces armées libyennes, dans le but de renforcer leur efficacité opérationnelle et leur capacité à protéger la souveraineté nationale. Selon le Bureau, cette nouvelle fonction sera suivie, dans les prochains jours, par l’attribution à Saddam Haftar de plusieurs missions importantes.
Un soutien affirmé des autorités de l’Est
Le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, a adressé ses félicitations au nouveau vice-commandant de l’ANL. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook officielle, il a qualifié cette décision de « sage », reflétant une « ferme confiance » dans la compétence et l’expérience militaires de Saddam Haftar. Aguila Saleh a estimé que cette nomination « renforce la position de l’institution militaire et soutient sa force ainsi que sa capacité à préserver l’unité, la sécurité et la stabilité de la Libye ».
Il a salué la loyauté, la discipline et le dévouement du lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, estimant qu’il incarne l’esprit de responsabilité nationale à un moment crucial pour le pays. Cette décision intervient alors que la Libye demeure divisée entre deux autorités rivales : le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le gouvernement nommé par le Parlement à l’Est, conduit par Ossama Hamad.
Dans ce climat d’instabilité politique et sécuritaire, la Vision 2030 de Khalifa Haftar ambitionne de doter le pays d’une armée moderne, capable de relever les défis régionaux et internationaux tout en garantissant la stabilité intérieure.
Source : alwihdainfo.com
AFRIQUE
ALGÉRIE – Alger rejette la proposition française sur l’accès aux zones aéroportuaires

Les relations franco-algériennes connaissent une dégradation marquée, notamment depuis la reconnaissance par Paris du plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. La situation s’est encore tendue avec l’arrestation en Algérie de deux Français, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, alimentant un climat de suspicion réciproque et entravant tout dialogue constructif.
Ces événements ont jeté une ombre sur les échanges diplomatiques, déjà fragilisés par des divergences politiques profondes. Bruno Retailleau, ministre français de l’Intérieur, incarne d’ailleurs cette ligne dure à l’égard d’Alger.
Ce dernier défend une politique restrictive visant les déplacements des officiels algériens en France et remet en question les accords de 1968, qui accordent aux Algériens des avantages uniques en matière de circulation et de séjour.
Ces conventions, héritées de l’après-indépendance, sont désormais au cœur d’un bras de fer diplomatique, notamment sur la question des valises diplomatiques et des privilèges accordés aux représentants algériens.
Les accords de 1968 : un enjeu central dans la discorde
Ces textes, symboles d’une relation historique, garantissent aux Algériens des droits distincts de ceux des autres ressortissants étrangers. Pourtant, la fermeté affichée par le ministère de l’Intérieur a ravivé les tensions, particulièrement autour de l’accès des agents algériens aux zones aéroportuaires françaises.
Le Quai d’Orsay a tenté d’apaiser la crise en proposant, le 7 août, un mécanisme dérogatoire : un accès conditionnel aux zones sensibles, sous réserve de formalités strictes. Problème, cette solution diplomatique a été perçue par Alger comme humiliante et incompatible avec les normes diplomatiques internationales.
L’Algérie dit non à la proposition française
L’Algérie a donc annoncé son rejet pur et simple de cette proposition. Les autorités algériennes insistent de leur côté, sur le rétablissement intégral des privilèges d’accès permanent, refusant toute mesure qu’elles estiment discriminatoires, ajoutant appliquer des mesures de réciprocité, en guise de contestation. Une situation qui confirme à nouveau que les relations entre les deux pays se trouvent dans une impasse.
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