AFRIQUE DE L’OUEST
CÔTE D’IVOIRE – Alpha Blondy soutien Nathalie Yamb : “Nathalie Yamb est pour nous un calmant qui nous aide à nous reconstruire ”

C’est à travers une vidéo de plus de cinq minutes que l’artiste international de reggae Alpha Blondy s’est exprimé sur sa page facebook ce samedi 4 novembre 2022. Il s’est prononcé sur la décision de la France d’interdire sur son territoire Nathalie Yam à cause de ses idées hostiles à la métropole selon les autorités françaises. Le chanteur ivoirien n’y est pas allé à demi-mots : “En France il y a des gens qui nous méprisent, qui parlent mal des Africains, qui nous insultent avec leur insolence, leur arrogance… ils ont le droit, mais pourquoi pas Nathalie Yamb. C’est pas juste ! Je voudrais m’adresser à Monsieur Macron, vous avez dit que la FrançAfrique c’est fini, mais c’est quoi cette histoire du bâtonnier Nathalie Yamb. C’est pire que la FrançAfrique. Ressaisissez-vous, ressaisissons-nous; ne poussons pas les gens à prendre des décisions comme les font les Algériens: “la valise ou le cercueil”. Nathalie Yamb est pour nous un calmant qui nous aide à nous reconstruire ! L’Afrique en a besoin ! Cette esclavage économique, cette esclavage tout court, n’a que trop durrer , il faut que ça doit cesser ! Monsieur Macron, s’il vous plaît, corrigez le tire, ! Je vous en prie ! Merci. Je suis Alpha Blondy.”
La transcription de son message intégrale à lire ici :
Je voudrais prendre la parole aujourd’hui à propos de la sanction prise par le gouvernement français contre ma sœur Nathalie Yamb. Je trouve cela injuste et illégal pour un pays comme la France où il y a la liberté d’expression. Nathalie Yamb a le droit en tant qu’Africaine de défendre son continent et son peuple, un peuple qui a besoin d’être reconstruit. Madame Nathalie Yamb est parmi ceux et celles qui sont en train de reconstruire la mentalité africaine qui a été déconstruite pendant plus de 5 siècles, je ne parle pas de l’esclavage arabo-musulman donc on va vers les 1200 ans.
Quand Charlie Hebdo a été victime de ce que nous avons tous vu, vous avez fait des démarches pour défendre la liberté d’expression alors pourquoi Nathalie n’a pas le droit de défendre son peuple, d’aider son peuple à reprendre confiance en lui à se relever, d’avoir un peu de dignité, d’interpeller le chefs d’état pour qu’ils lèvent la tête même s’ils sont victimes de fausse chantage.
Elle a raison de dire que le Mali a le droit de choisir ses amis. Ce n’est pas à la France de dicter aux pays africains francophones ceux qu’ils doivent fréquenter ou pas. Vos histoires avec la Russie ne nous regardent pas, on n’est pas obligé de vous emboîter le pas. Le Mali est un pays africain et Nathalie Yamb est une africaine qui parle aux Africains. Quand elle critique Monsieur Alassane Ouattara, c’est son droit en tant qu’africaine de parler à son frère africain. Quand elle critique Monsieur Macky Sall, elle a le droit aussi de critiquer…. Nathalie Yamb a le droit de dire ce qu’elle dit et vous n’avez pas le droit de l’interdire d’aller en France, ne poussez pas trop le bouchon. On a besoin de ses paroles, ça nous soigne ! Ça soigne nos blessures. Il ne faut pas la bâillonner. Elle n’a pas dit d’attaquer les ambassades de France, elle dit aux Africains que prendre de la dignité, de prendre une épaisseur, elle a le droit de dire ça.
En France il y a des gens qui nous méprisent, qui parlent mal des Africains, qui nous insultent avec leur insolence, leur arrogance… ils ont le droit, mais pourquoi pas Nathalie Yamb. C’est pas juste ! Je voudrais m’adresser à Monsieur Macron, vous avez dit que la FrançAfrique c’est fini, mais c’est quoi cette histoire de ballonner Nathalie Yamb. C’est pire que la FrançAfrique. Ressaisissez-vous, ressaisissons-nous ! Ne poussons pas les gens à prendre des décisions comme les font les Algériens: “la valise ou le cercueil”. Nathalie Yamb est pour nous un calmant qui nous aide à nous reconstruire ! L’Afrique en a besoin ! Cette esclavage économique, cette esclavage tout court, n’a que trop durrer , il faut que ça cesse ! Monsieur Macron, s’il vous plaît, corrigez le tire, ! Je vous en prie ! Merci. Je suis Alpha Blondy.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.
Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.
Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.
AFRIQUE
MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.
Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.
En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.
« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.
Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).
Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.
Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».
L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.
Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.
Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.
Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.
Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».
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