Connect with us

ECONOMIE

CÔTE D’IVOIRE – Découverte d’un gisement de manganèse  »d’importance mondiale »

Publie

le

La société d’exploration australienne Mako Gold Limited annonce ce lundi 21 août 2023 la découverte d’un gisement de manganèse potentiellement « d’importance mondiale » à Ouangolodougou, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Selon la société, la teneur du minerai recoupée est similaire à celle de plusieurs groupes producteurs/développeurs du minerais cotés à l’ASX (Bourse australienne des valeurs mobilières) où elle est également présente.

Cette découverte intervient dans le cadre de son projet Korhogo qu’elle détient à 100% et composé du permis de Ouangolodougou, où le forage a été effectué, et du permis de Korhogo Nord. La note d’information évoque aussi la possibilité de faire des découvertes plus importantes, ‘‘étant donné que seuls 257 mètres sur les 500 mètres forés ont été analysés à ce jour ».

Compte tenu de la teneur satisfaisante en manganèse découverte et  »affleurant à la surface », le projet Korhogo deviendra sûrement l’une des prochaines mines de manganèse de Côte d’Ivoire, s’est réjoui Peter Ledwidge, directeur général de la société.

Grâce à cette découverte, Mako Gold prévoit « d’entrer dans la course aux minéraux critiques pour les batteries ». Outre le manganèse, la société prévoit, un programme recherche de diamant une fois les travaux d’exploration de minerais de manganèse terminés.

La Côte d’Ivoire enregistre actuellement quatre mine de manganèse en exploitation, à Bondoukou (à l’est), Guitry (sud ouest), Kaniasso et Lagnonkaha, au nord du pays. La production est passée d’un peu plus de 207 000 tonnes en 2016 à plus de 929 000 tonnes en 2022 (soit une hausse de 349%), après avoir atteint 1,18 million de tonnes en 2019.

Advertisement

Notons que le manganèse est considéré comme le quatrième métal le plus utilisé dans le monde après le fer, l’aluminium et le cuivre. il est notamment utilisé dans la fabrication de l’acier pour les secteurs de la construction (poutres, tôles de carrosserie, tubes d’oléoducs…) et de l’automobile. On le retrouve également dans les batteries de véhicules électriques mais aussi dans la fabrication des piles, des circuits électroniques et même dans l’agro-alimentaire.

Source : Sikafinance / Par Jean-Marc Gogbeu

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

BANQUE

CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

Publie

le

La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.

En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.

Les moteurs de la reprise

Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :

  • – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
  • – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
  • ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.

« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.

Un objectif de 2,8% d’ici 2027

Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.

L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :

Advertisement
  • – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
  • – développer le transport et l’énergie,
  • – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
  • – nourrir et enrichir la nation.

Le défi social

Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.

Continuer la lecture

ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

Publie

le

Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

Advertisement
Continuer la lecture

ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

Publie

le

Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +