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ÉTATS-UNIS – Elon Musk quitte le navire Trump

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Elon Musk a annoncé la fin de son rôle, ce jeudi 29 mai 2025, en tant qu’employé spécial du gouvernement dans l’administration du président Donald Trump, marquant ainsi la conclusion de son implication avec le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE).

Musk, qui avait été nommé pour diriger des efforts visant à réduire la bureaucratie fédérale et les dépenses publiques, a exprimé sa gratitude envers le président Trump pour cette opportunité de servir.

Dans une publication sur sa plateforme de médias sociaux X, Musk a écrit : « Reconnaissant envers le président Trump pour l’opportunité de servir. Ce fut une expérience difficile mais enrichissante. »

Peu après son message, un responsable de la Maison-Blanche a confirmé son départ et a indiqué que son processus de démission « commencera ce soir ».

Le départ de Musk intervient après ses critiques publiques à l’égard du « grand et beau projet de loi » du président Trump, un paquet législatif incluant des réductions d’impôts et des mesures de contrôle de l’immigration, mais qui augmente considérablement le déficit fédéral.

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Musk a qualifié ce projet de loi de contre-productif par rapport à la mission du DOGE et a exprimé sa déception.

Durant son mandat, Musk a mené des mesures drastiques de réduction des coûts via le DOGE, incluant des licenciements massifs et la résiliation de contrats fédéraux. Ces actions ont suscité de vives critiques, des manifestations – notamment contre Tesla –, des dizaines de procès, ainsi que des préoccupations concernant des tentatives d’accès à des données gouvernementales privées.

Un juge fédéral a récemment autorisé une plainte déposée par 14 États américains contre Musk et le DOGE à aller de l’avant.

Cette plainte accuse Musk et le DOGE d’actions inconstitutionnelles, notamment l’accès non autorisé aux systèmes de données gouvernementaux, l’annulation de contrats fédéraux et le licenciement d’employés fédéraux.

Se recentrer sur ses entreprises

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Musk prévoit de se recentrer sur ses entreprises, Tesla et SpaceX, et de réduire ses contributions politiques. Malgré un optimisme initial, Musk a admis sa frustration face à la résistance bureaucratique à Washington.

La Maison-Blanche prévoit de mettre en œuvre certaines des réductions recommandées par le DOGE via des annulations budgétaires. Le Bureau du Budget du Congrès estime que ce projet de loi augmentera les déficits de 3,8 trillions de dollars sur une décennie, tandis que les organismes de surveillance restent sceptiques quant aux affirmations selon lesquelles il sera neutre pour le déficit.

Sources : AP / Crédit photo : Page Elon Musk

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ÉTATS-UNIS – Immigration : Le président Donald Trump ferme la porte à sept nouveaux pays et aux Palestiniens

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La forteresse Amérique remonte ses ponts-levis. Dans une proclamation signée ce mardi, le président Donald Trump a drastiquement élargi la liste des nationalités interdites d’entrée aux États-Unis, invoquant la nécessité impérieuse de « restreindre l’entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité » nationale.

Cette nouvelle salve de restrictions cible spécifiquement le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, jusqu’ici soumis à des blocages partiels, basculent désormais vers une interdiction totale. Fait politique majeur, les Palestiniens détenteurs de documents de voyage de l’Autorité palestinienne sont également concernés. Washington justifie cette décision radicale par des procédures de vérification jugées « tellement insuffisantes » dans ces territoires qu’elles imposeraient une suspension immédiate des admissions. Le cas syrien apparaît particulièrement sensible, la mesure intervenant quelques jours seulement après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le pays.

Depuis son retour au Bureau Ovale en janvier dernier, Donald Trump a fait du durcissement migratoire la clé de voûte de son action. Au-delà de la sécurité physique, la Maison-Blanche assume désormais une dimension culturelle et idéologique, ciblant explicitement les étrangers susceptibles de « nuire à la culture » ou aux « principes fondateurs » des États-Unis. Cette rhétorique s’inscrit dans la continuité des décrets de juin dernier, qui avaient déjà fermé la porte aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.

Toutefois, le décret maintient certains garde-fous : les résidents permanents légaux, les diplomates et les sportifs restent exemptés. À contre-courant de ce durcissement généralisé, seul le Turkménistan bénéficie d’un assouplissement inattendu. Saluant des « progrès significatifs », l’administration autorise à nouveau la délivrance de visas non-immigrants pour ce pays d’Asie centrale, une exception rare dans une politique migratoire de plus en plus hermétique.

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ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal

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Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.

L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.

D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.

Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.

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PÉROU – Lima coupe les ponts avec Mexico à cause de l’ex-Première ministre Betssy Chávez

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Le Pérou a annoncé, lundi, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Mexique, après que ce dernier a accordé l’asile politique à Betssy Chávez, ancienne Première ministre poursuivie pour sa participation présumée au coup d’État manqué de décembre 2022 orchestré par l’ex-président Pedro Castillo. La décision a été rendue publique par le ministre péruvien des Affaires étrangères, Hugo de Zela, lors d’une conférence de presse tenue à Lima.

« Nous avons appris avec surprise et regret que l’ex-Première ministre Betssy Chávez, présumée coauteure du coup d’État de Pedro Castillo, bénéficie de l’asile au sein de la résidence de l’ambassade du Mexique à Lima », a déclaré le ministre. Il a précisé que, face à cette situation jugée inacceptable, le gouvernement avait décidé de rompre immédiatement les relations diplomatiques avec le Mexique.

Cette décision marque une nouvelle escalade dans la crise diplomatique entre les deux pays, déjà fragilisés depuis la chute de Pedro Castillo en décembre 2022. À l’époque, l’ancien président mexicain Andrés Manuel López Obrador avait rapidement accordé l’asile à la famille de Castillo, provoquant la colère de Lima. Depuis, les relations bilatérales n’ont cessé de se détériorer : les ambassadeurs respectifs ont été rappelés, et le gouvernement mexicain a refusé de reconnaître les autorités péruviennes issues de la transition.

Malgré cette rupture politique, les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays s’étaient jusqu’ici maintenus, notamment dans les secteurs minier et agroalimentaire. Reste à savoir si cette nouvelle crise diplomatique entraînera des conséquences sur le plan économique et régional, alors que le Pérou continue de traverser une période d’instabilité politique.

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