Connect with us

AFRIQUE DU NORD

LIBYE : L’ONU appelle à la formation rapide d’un gouvernement inclusif

Publie

le

Le dialogue politique interlibyen a annoncé, mardi 09 février, avoir conclu un accord sur une nouvelle autorité exécutive intérimaire unifiée. Elle aura pour mission de guider le pays vers les élections présidentielle et législatives prévues en décembre 2021. L’Organisation des Nations Unies s’est félicitée de cette nouvelle et a aussitôt appelé le nouveau conseil de transition à former rapidement un gouvernement inclusif.

Une lueur d’espoir en Libye après dix ans de conflit. Des personnalités régionales et tribales, des représentants de factions politiques ont participé aux négociations organisées sous l’égide de l’ONU et dont les 75 participants ont procédé au vote des dirigeants d’une autorité de transition. Celle-ci aura la charge de préparer l’organisation des prochaines élections nationales censées permettre au pays de retrouver sa stabilité.

L’ONU a appelé cette nouvelle autorité à convenir rapidement de la formation d’un nouveau gouvernement inclusif et de procéder aux préparatifs nécessaires en vue des élections présidentielle et législatives nationales prévues pour le 24 décembre 2021. Il s’agira, selon l’ex-émissaire par intérim de l’ONU, Stephanie Williams d’une «force légère» et « évolutive », comprenant des observateurs civils non armés. « Les Libyens ont dressé une liste de nationalités intervenues directement dans le conflit qu’ils ne veulent pas voir dans cette unité d’observation et ils recherchent des observateurs d’autres pays », a-t-elle déclaré vendredi sans donner des indications sur les Etats en question. 

Abdel Hamid Dbeibah et Mohammed Younes el-Menfi, élus respectivement Premier ministre par intérim et président du Conseil présidentiel, doivent réunifier les institutions d’un Etat miné par les divisions, avec deux autorités jusqu’à présent rivales basées dans l’Ouest et dans l’Est.

Les 15 membres du Conseil ont appelé toutes les parties à mettre en œuvre intégralement l’accord de cessez-le-feu d’octobre 2020. Ils demandent ainsi aux États membres de l’ONU « de respecter et de soutenir la mise en œuvre intégrale de l’accord, notamment par le retrait sans plus tarder de toutes les forces étrangères et des mercenaires de Libye ». 

Advertisement

Le Conseil de sécurité a également demandé à tous les États membres de respecter pleinement l’embargo sur les armes imposé par le Conseil, conformément aux résolutions pertinentes. Il a par ailleurs mis l’accent sur l’importance de mettre en œuvre un mécanisme crédible et efficace de surveillance du cessez-le-feu dirigé par la Libye sous les auspices des Nations unies, et s’est félicité du déploiement rapide d’une équipe avancée en Libye.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

ALGÉRIE – Sahara occidental : Alger mise sur une médiation conforme aux résolutions onusiennes

Publie

le

L’Algérie a réaffirmé, mardi 18 novembre, sa volonté de soutenir toute médiation entre le Maroc et le Front Polisario dans le dossier du Sahara occidental. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohammed Attaf, a souligné que seule une discussion directe entre Rabat et le Polisario peut mener à une solution durable, rappelant l’attachement d’Alger au cadre onusien.

Cette déclaration intervient alors que le Maroc a récemment marqué des points diplomatiques, notamment après l’adoption par l’ONU d’une résolution soutenant le plan d’autonomie proposé par Rabat. Malgré cela, Alger souhaite continuer à peser sur le processus, en insistant sur les principes qui guident sa position : maintien du processus politique sous l’égide de l’ONU, dialogue entre les deux parties, définition conjointe d’une solution finale et respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

L’Algérie dit s’appuyer sur les résolutions onusiennes pour promouvoir une solution « durable, juste et définitive » au Sahara occidental.

Continuer la lecture

AFRIQUE

Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

Publie

le

Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.

Des heurts et des arrestations

Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.

Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».

Une réaction tardive du gouvernement

Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».

Une mobilisation persistante

Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

Publie

le

Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.

Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.

Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +