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JUSTICE

SÉNÉGAL – Arrestation des activistes Guy Marius Sagna, Assane Diouf et Clédor Sène

Guy Marius @Seneweb

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Les activistes sénégalais Guy Marius Sagna, Assane Diouf et Clédor Sène ont été arrêtés par la Division des investigations criminelles entre le lundi 22 et le mardi 23 février 2021. Ils sont accusés de trouble à l’ordre public suite à un élément audio qui a fuité et qui laisse penser que les trois hommes préparaient un coup de force pour s’opposer à la levée de l’immunité du député Ousmane Sonko accusé de viol.

L’affaire Ousmane Sonko prend des proportions inquiétantes. Après l’arrestation tous azimuts de responsables du parti Pastef/Les Patriotes, c’est au tour d’activistes d’être cueillis par la redoutable Division des investigations criminelles (Dic). C’est Assane Diouf, surnommé l’insulteur public N°1, qui a été le premier à faire les frais de la rafle opérée par la Dic après qu’un audio, attribué à Clédor Sène, a fuité. Il a été arrêté chez lui, lundi, par la Dic. « Sa chambre défoncée, molesté sans ménagement, Assane est embarqué. Direction la DIC », a dénoncé son avocat Me Khoureychi Bâ. Assane Diouf venait juste de humer l’air de la liberté, le 28 janvier 2021, après 08 mois de détention pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.

Après Assane Diouf, Guy Marius Sagna s’est également fait arrêter, lundi, par la même Division des investigations criminelles pour les mêmes motifs. « Le camarade Guy Marius Sagna a été kidnappé par la DIC, la police politique du dictateur Macky Sall, à son domicile sans lui laisser la possibilité de prévenir ses camarades et ses proches. « Trouble à l’ordre public », c’est d’après notre avocat ce qui est retenu contre lui. Nous y reviendrons. Restons mobilisés !  Résistons ! L’intimidation ne passera pas », a déclaré le secrétariat exécutif national du FRAPP sur sa page Facebook. L’activiste, connu pour ses virulentes positions contre la France, avait également été élargi de prison, en mars 2020. Il avait été arrêté en décembre 2019 alors qu’il tentait d’escalader les grilles du Palais présidentiel.

Quant à Clédor Sène, il a été arrêté ce mardi 23 février à l’aube. La Division des investigations criminelle l’a cueilli dans sa demeure située à Derklé également pour les mêmes faits. Le contenu de l’audio incriminé a été dévoilé et laisse penser que les activistes préparaient un coup pour empêcher la levée de l’immunité du député Ousmane Sonko. « Vous avez oublié que le combat démarre mardi. Nous sommes maintenant dans le temps de l’action. Nous avons assez communiqué. Nous sommes en train de nous organiser au niveau de la base probablement on s’achemine vers la levée de l’immunité et l’arrestation de Sonko, il ne reste que la journée de demain. Même aujourd’hui (dimanche 21 février), nous avons travaillé toute la journée. Ca va être compliqué parce que je n’ose même pas proposer autre chose à Assane Diouf. Je l’ai mis en rapport avec certains gars de Pikine », peut-on entendre dans l’audio attribué au leader du mouvement Claire Vision, Clédor Sène.

A noter que Clédor Sène avait été incarcéré pour le meurtre de Me Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel, assassiné le 15 mai 1993 au lendemain de la publication des résultats des élections législatives. Il a été libéré, en 2002, à la faveur de la loi Ezzan.

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JUSTICE

BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

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Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».

L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.

Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.

Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.

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TURQUIE – Une ressortissante marocaine de 20 ans retrouvée morte à Beyoğlu, son compagnon arrêté

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Un drame a secoué le quartier de Beyoğlu, au centre d’Istanbul, où le corps sans vie de Jawhara Aboucheikh, une ressortissante marocaine âgée de 20 ans, a été retrouvé dans l’appartement de son compagnon. Alertés, les secours n’ont pu que constater le décès de la jeune femme.

Selon les premières informations recueillies, son compagnon aurait demandé l’aide d’un agent de sécurité en expliquant que sa partenaire se sentait mal, avant de quitter précipitamment les lieux. La police, arrivée sur place, a découvert de la cocaïne dans l’appartement, orientant l’enquête vers une possible overdose ou une complication liée à la consommation de stupéfiants.

Le suspect, identifié comme le petit ami de la victime, a été rapidement interpellé après avoir quitté la résidence. Placé en garde à vue, il fait face à plusieurs hypothèses judiciaires : mort accidentelle, négligence ayant entraîné la mort, ou homicide volontaire. Les résultats de l’autopsie, actuellement en cours, devraient être déterminants pour établir les circonstances exactes du drame.

En Turquie, tout décès jugé suspect relève automatiquement du parquet. Le code pénal prévoit que lorsqu’une mort survient en lien avec des substances illicites, l’affaire peut être qualifiée d’homicide volontaire ou involontaire. Dans ce type de dossiers, la détention préventive est fréquente jusqu’à la clarification des faits. Par ailleurs, la présence de drogue entraîne systématiquement des poursuites complémentaires pour usage, possession ou trafic, ce qui alourdit les charges.

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JUSTICE

GUINÉE ÉQUATORIALE – La CIJ refuse de bloquer la confiscation d’un immeuble parisien de Teodorin Obiang

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La Cour internationale de Justice (CIJ) a débouté, vendredi 12 septembre, la Guinée équatoriale dans son différend avec la France au sujet d’un hôtel particulier de luxe confisqué à Paris dans l’affaire des « biens mal acquis ».

Malabo demandait des mesures conservatoires pour empêcher la vente de la propriété saisie en 2012 et obtenir un accès immédiat au bâtiment. Mais pour les juges de La Haye, la Guinée équatoriale « n’a pas démontré qu’elle possède un droit plausible à la restitution de l’immeuble ». La requête a donc été rejetée par 13 voix contre 2.

Situé au 42 avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe, cet hôtel particulier doté d’un cinéma, d’un hammam et de sanitaires en marbre et en or, est au cœur du dossier des « biens mal acquis ». L’affaire avait conduit en 2021 à la condamnation en France de Teodorin Nguema Obiang, vice-président et fils du chef de l’État équato-guinéen, à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de ses biens saisis, pour blanchiment, abus de biens sociaux et détournement de fonds publics.

La Guinée équatoriale affirme que la police française est intervenue dans le bâtiment en juin dernier pour changer les serrures et détruire des caméras de surveillance, ce que Paris conteste. La France a assuré devant la CIJ ne pas avoir l’intention de vendre la propriété, confisquée définitivement en 2020 par la justice française.

Depuis plus de dix ans, la France et la Guinée équatoriale se livrent une bataille judiciaire autour de ce bien immobilier. En 2022, Malabo avait saisi la CIJ, accusant Paris de violer ses obligations internationales au titre d’une convention onusienne.

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