AFRIQUE DE L’OUEST
SENEGAL : Assane Diouf, L’ambassade des Etats Unis à Dakar réagit enfin.
Les carottes sont quasi cuites pour Assane Diouf, qui s’est distingué sur Facebook par ses vidéos incendiaires contre le Président Macky Sall et certaines figures de la vie publique sénégalaise. En ce moment en détention dans une prison américaine, il devrait être expulsé des États-Unis.
Contactée par Seneweb depuis l’annonce de l’arrestation d’Assane Diouf, le weekend dernier, l’ambassade des États-Unis à Dakar a informé que l’immigré sénégalais « n’avait aucun droit légal de rester aux États-Unis ».
Avant de répondre à notre sollicitation, notre contact avait demandé de lui laisser le temps de contacter Washington. C’est ce matin qu’il nous a transmis la réponse officielle de son pays. Si l’on se fie à celle-ci, Assane Diouf doit commencer à faire ses valises pour son expulsion des États-Unis.
« Assane Diouf est entré illégalement aux États-Unis en 2001, rapporte notre source. (Il) a reçu l’ordre de quitter les États-Unis le 10 août 2016, et a interjeté appel de la décision à l’Office of Immigration Appeals (BIA). Son appel a été rejeté en 2017. »
Malgré le rejet de son recours, « Assane Diouf a choisi de rester aux États-Unis en ce moment ». « Il a été soumis à une procédure judiciaire appropriée, mais il a finalement été constaté qu’il n’avait aucun droit légal de rester aux États-Unis, informe l’ambassade des États-Unis à Dakar. S’il est déporté, ce sera parce qu’il est aux États-Unis illégalement. »
Washington, via sa représentation au Sénégal, a tenu à préciser qu’Assane Diouf ne fait pas l’objet d’une procédure pour terrorisme, comme rapporté par des médias. « Du côté du gouvernement américain, ce dossier a toujours été et continue d’être un dossier d’immigration », conclut l’Administration Trump.
Source : Seneweb News
AFRIQUE
MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation
Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».
Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »
À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.
Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.
« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».
Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».
L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite
« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.
Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».
Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.
En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.
Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.
-
AFRIQUE3 mois .LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne
-
AFRIQUE3 mois .CAMEROUN – Maurice Kamto dénonce un « crime politique » après le rejet de sa candidature
-
CULTURE4 semaines .GUINÉE – Azaya, comme un cri de conquête, à l’Arena
-
CULTURE A LA UNE3 mois .RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris
-
Tech4 semaines .L’Annuaire Africain : la digitalisation et la créativité au service de l’entrepreneuriat africain
-
PORTRAIT3 mois .CÔTE D’IVOIRE – Ali Diarrassouba, personnalité télévisuelle de premier plan
-
CULTURE4 semaines .SÉNÉGAL – “Mémoires mélancoliques” ou de la tragique nécessité de la poésie de Mansor Diop
-
BASKETBALL3 mois .SÉNÉGAL – Les lionnes du basket arrachent leur qualification dans un quart de finale intense


