IMMIGRATION
SENEGAL : Diaspora pour un Sénégal Émergent oui mais concrètement.

Lors de déplacements d’officiels du Sénégal à l’extérieur du pays, se ressent parfois un rapport légèrement crispé envers et vers les personnes de la diaspora, les uns essaient d’instrumentaliser les autres au nom ou au service du Sénégal.
Cette diaspora non naïve dispose d’un pouvoir très convoité. Il faut savoir que la diaspora, très convoitée en terme de ressources pour le pays, en terme d’investissement, de militantisme a les yeux ouverts et saura faire ses choix en fonction des interlocuteurs qui sauront communiquer et proposer des solutions équilibrés de collaborations, de partenariats, voir de contrats.
« Il faut réellement créer des ponts, ponts au pluriel car les configurations sont différentes en raison de facteur socio-économiques, il y a une réalité indéniable. »
La diaspora se compose de plusieurs types de diasporas, celle qui est née à l’étranger, a étudié à l’étranger mais qui entretient des rapports et des liens très forts avec le Sénégal du fait de la famille qui s’y trouve ou encore désireux d’investir ou entreprendre en Afrique, et plus particulièrement au Sénégal ; elle est plutôt apolitique en majeure partie, car le plus souvent rattaché à la politique intérieure du pays de résidence, néanmoins elle s’intéresse à la politique gouvernementale et de développement du Sénégal et n’est pas contre l’idée de devenir sympathisants de quelques courants politiques.
Les Sénégalais qui ont quitté le pays pour émigrer, beaucoup s’en sortent et d’autres galèrent, ces derniers attendent de voir ce que le pays mettra en place comme stratégie pour les Sénégalais de l’Extérieur. Il faut réellement créer des ponts, ponts au pluriel car les configurations sont différentes en raison de facteur socio-économiques, il y a une réalité indéniable.
La foire internationale de Flandres organisée mettant le Sénégal à l’honneur du 10 au 18 septembre a parfaitement illustré cette situation paradoxale, un événement qui se voulait fédérateur à divers niveaux, au niveaux des structures étatiques, agences, autres corps de diplomatie, les acteurs associatifs sénégalais ou en lien avec le Sénégal actifs en Belgique, et les entreprises sénégalaises en exposition.
La complexité résidait dans le fait donner une bonne image du Sénégal à l’extérieur, pari réussi par la représentation officielle du corps de la famille royale du Royaume de Belgique et autres officiels avec une cérémonie d’ouverture en grande pompe. Mais aussi de donner une bonne image du Sénégal envers et vers sa diaspora : un processus plus complexe puisqu’il n’y a pas eu une implication de tous les acteurs de la diaspora dans le processus d’organisation, dès lors comment peut-on escompter une large mobilisation si la contribution des acteurs associatifs n’est pas rétribué à sa juste valeur ?
Néanmoins beaucoup de monde est venu pour le SENEGAL et ce quelque soit le bord politique ou autre intérêt personnel, il y avait tout de même ce petit malaise de cette diaspora qui ne s’est pas senti au cœur du processus.
Et quand bien même certains furent au cœur de la préparation et de l’organisation, des problèmes administratifs et financiers ont fait tâche noire en fin de foire, diverses réunions ont été faites peu après avec des promesses de régularisation dans les plus brefs délais en raison de l’importance de la traçabilité comptable et administrative de chaque dépense engagée.
Une diaspora au cœur d’un Sénégal Émergent qui ne demande qu’à être davantage impliquée pour un Sénégal Uni, le défi est grand mais pertinent.
Contribution : Par Binta Sagna, Directrice de l’agence de communication « La Sénégalaise » en Belgique.
IMMIGRATION
SÉNÉGAL – 97 migrants interceptés à saint-Louis par la marine nationale

La Marine nationale a arraisonné jeudi 24 Août 2024 une pirogue de clandestins au large des côtes saint-louisiennes. La pirogue avait à son bord 97 migrants dont 83 Sénégalais (trois femmes et deux mineurs). Les 14 autres sont des étrangers (12 Gambiens et 02 Maliens), rapporte le journal Les Échos.
D’après les informations du journal, ils ont été acheminés par la marine jeudi, à bord du patrouilleur en mer « le Fouladou » à l’Arsenal de la Marine nationale au Port autonome de Dakar. A leur débarquement, ils ont été reçus par le commandant de la base navale de la Marine nationale.
Il faut préciser que « dès l’annonce par la marine de l’interception de cette pirogue, le procureur de la République a ouvert une enquête pour connaître les tenants et aboutissants. L’enquête est confiée à la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants ( DNLT) de la Direction de la Police de l’air et des frontières », ajoute le journal
« Interrogés d’emblée sur leurs lieux d’embarquement, ils ont répondu que la pirogue a pris départ le 21 août dernier à Kayar. Ils ont été interceptés à 250 km au large des côtes de Saint-Louis par la marine nationale dans la nuit du 21 au 22 août dernier », expliquent nos confrères
IMMIGRATION
AFRIQUE – Le trafic de migrants rapporte 59 milliards F CFA aux passeurs par an

Les flux financiers illicites (FFI) issus du trafic de migrants en partance d’Afrique de l’Ouest vers l’Europe sont estimés à plus de 100 millions de dollars par an, soit 59 250 000 000 francs CFA, selon un rapport publié par l’Institut d’études de sécurité (ISS), ce vendredi 28 juillet 2023.
« Les estimations modérées des passages de clandestins d’Afrique de l’Ouest en direction de l’Europe dépassent à elles seules les 100 millions de dollars’’, informe l’étude intitulée « Flux financiers illicites issus du trafic de migrants : Tendances et réponses en Afrique de l’Ouest ».
‘’En 2020, les données sur la migration ont révélé une augmentation des traversées de migrants du Sénégal vers les îles Canaries d’environ 1 000 % par rapport à la période 2011-2019’’, note le rapport.
S’agissant du Sénégal, la voie maritime est la plus prisée par les passeurs, soulignent les auteurs du rapport. ‘’Les passeurs utilisent les voies maritimes du Sénégal aux îles Canaries espagnoles comme porte d’entrée vers l’Europe à cause des restrictions croissantes sur la route méditerranéenne’’, renseigne document.
Selon les auteurs de ce rapport, des villes côtières comme Saint Louis et Mbour sont les principaux points de départ vers les îles Canaries ‘’de migrants en situation irrégulière [qui] quittent aussi certains villages de pêcheurs, tels que Joal, Thiaroye et Soumbedioune ».
Ils notent également la présence de candidats à la migration irrégulière, originaires d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, à qui les passeurs ‘’exigent généralement d’être intégralement payés à l’avance (…) entre 400 à 600 dollars.’’
Toutefois, indique le rapport, ‘’en 2023, l’utilisation des routes maritimes semble avoir diminué, ce qui laisse entendre que les restrictions liées à la Covid-19 concernant les frontières terrestres ont joué un rôle dans l’utilisation accrue des routes maritimes entre 2020 et 2022.’’
A l’échelle mondiale, le trafic de migrants rapporte aux passeurs plus de 10 milliards de dollars par an, soit 5 925 000 000 000 de francs CFA, d’après les estimations du rappor
BREAKING NEWS
SÉNÉGAL – Au moins 14 morts dans le chavirement d’une pirogue au large d’Ouakam

Au moins 14 corps sans vie ont été retrouvés après qu’une pirogue a chaviré dans la nuit de dimanche à lundi 24 juillet 2023 au large de Dakar, au Sénégal, ont indiqué Samba Kandji, maire adjoint du quartier d’Ouakam et une source de la gendarmerie.
« Ce sont des migrants à priori », a déclaré M. Kandji. Gendarmes et pompiers sont sur la plage d’Ouakam, un quartier de la capitale sénégalaise, et continuent lundi matin les opérations de secours à la recherche d’autres corps.
« La marine a obligé l’embarcation à accoster et des gens se sont enfuis. On m’avait dit 14 (morts) mais après il y a eu deux corps sortis. On peut présumer qu’il y 16 » morts, a précisé quelques minutes plus tard M. Kandji.
Une embarcation en bois, à bord de laquelle se trouvaient les migrants selon plusieurs témoins sur la plage, flotte sur l’eau, près de la berge.
Un pompier a assuré sous couvert de l’anonymat que les opérations de recherches avaient commencé à 01H00.
La route migratoire des Canaries, porte d’entrée vers l’Europe dans l’océan Atlantique, connaît ces dernières semaines un net regain d’activités au départ des côtes du nord-ouest de l’Afrique.
Plusieurs drames ont été recensés ces deux dernières semaines. Au moins treize migrants des environs de Dakar sont morts dans le naufrage de leur embarcation il y a environ une semaine au large du Maroc. Un autre bateau a chaviré à Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, faisant au moins quatorze morts.
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