ÉDUCATION
SÉNÉGAL : La reprise des classes le 25 juin ne repose sur aucun fondement scientifique sérieux

La reprise des classes le 25 juin ne repose sur aucun fondement scientifique sérieux selon l’ONG Action humaine pour développement intégré au Sénégal (AHDIS) et des chercheurs en éducation, formation et sport de l’Université Gaston Berger (UGB) ont appris avec surprise et désolation que le Gouvernement a décidé de rouvrir les classes dès le 25 juin 2020.
La position de l’ONG ci-dessus :
Nous tenons à fustiger cette décision qui ne repose sur aucun fondement scientifique sérieux et entraînerait, si appliqué, des situations difficiles pour les populations, les enseignants en particulier.
Nous condamnons cette décision marquée par l’exclusion et la ségrégation dans le choix porté sur une catégorie d’élèves et de classes. Le Gouvernement montre là qu’il est incapable de comprendre que ce ne sont plus les diplômes qui sont le socle du grade de l’élève dans ce système « nouveau » mais l’évaluation des contenus durant toute l’année.
En conséquence, nous alertons les parents d’élèves et d’étudiants, ainsi que les enseignants, que le virus est là et plus actif qu’auparavant.
Sans ambages, nous marquons notre solidarité et notre soutien entiers au corps médical en lutte contre cette pandémie.
Aussi tenons-nous à rappeler que l’État est responsable et garant de la santé des populations sénégalaises.
C’est la raison pour laquelle nous appelons tous les membres du gouvernement scolaire ainsi que les enseignants et élèves du privé catholique et laïc, les syndicats d’enseignants du primaire, secondaire et du supérieur, à se joindre à nous pour s’opposer à l’entêtement du Ministre de l’Éducation nationale et de son équipe.
Nous réitérons également nos propositions pour une École sans risques et des examens en situation normale.
DÉMOGRAPHIE
SOUDAN – Treize millions d’enfants privés d’école par la guerre

Le Soudan traverse aujourd’hui l’une des plus graves crises éducatives au monde, selon l’ONG Save the Children. Avant le déclenchement de la guerre en avril 2023, environ sept millions d’enfants n’avaient pas accès à l’école. Ce chiffre a presque doublé : ils sont désormais treize millions.
Parmi eux, sept millions sont théoriquement inscrits dans des établissements scolaires, mais se retrouvent privés de cours en raison des violences ou de leur déplacement. Les six millions restants n’ont jamais été scolarisés.
« C’est assez bouleversant de voir toute une génération risquer de perdre son éducation. Certains enfants en sont à leur troisième rentrée sans école. Et plus un enfant reste déscolarisé, moins il a de chance de retourner à l’école. C’est une fuite des cerveaux. L’économie du pays tournait grâce à une main-d’œuvre qualifiée », alerte Mary Lupul, responsable humanitaire de Save the Children au Soudan.
Des conséquences durables
L’ONG tire la sonnette d’alarme sur les répercussions à long terme de cette situation. Le manque d’accès à l’éducation risque non seulement de freiner durablement la croissance économique du pays, mais aussi de fragiliser les familles elles-mêmes.
« Si les enfants ne sont pas capables d’aller à l’école, puis de soutenir financièrement leurs familles, leurs options seront extrêmement limitées », souligne Save the Children. Les plus âgés, déjà alphabétisés avant la guerre, conservent un minimum de compétences, mais les plus jeunes risquent de ne jamais apprendre à lire ni à écrire.
Malgré tout, l’ONG note quelques signes encourageants : certaines écoles commencent timidement à rouvrir, offrant un espoir pour l’avenir de la jeunesse soudanaise.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Bassirou Diomaye Faye veut réconcilier la jeunesse sénégalaise avec les maths

Dans son discours lors de la cérémonie du Concours général, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé une initiative inédite pour relancer l’intérêt des jeunes sénégalais pour les disciplines scientifiques : un concours national de mathématiques ouvert à tous les élèves du CM2 jusqu’à la Terminale.
« J’ai instruit le ministre de l’Éducation nationale d’organiser, chaque année, un concours national de mathématiques du CM2 à la Terminale », a annoncé le chef de l’État, précisant que cette mesure vise à faire des mathématiques « un véritable levier d’excellence et de souveraineté. »
Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de restaurer la culture scientifique au sein du système éducatif sénégalais, confronté depuis plusieurs années à une baisse préoccupante du nombre d’élèves dans les séries scientifiques. « Il est inadmissible que seulement 17 % des élèves choisissent les séries scientifiques au baccalauréat », a-t-il déploré.
Au-delà de la compétition, ce concours vise à stimuler la curiosité, l’initiative et l’émulation chez les jeunes apprenants, tout en consolidant les bases nécessaires pour préparer les métiers d’avenir dans un monde de plus en plus dominé par les technologies et les données.
Ainsi, le président Faye affiche son ambition de refonder le rapport des jeunes aux sciences, en misant sur un enseignement plus dynamique, plus exigeant et plus proche des enjeux de développement national.
ÉDUCATION
CÔTE D’IVOIRE – BAC 2025 : un millier de téléphones confisqués

L’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire est de nouveau entaché par des fraudes massives. Environ mille téléphones portables ont été saisis dans des salles de composition en plein déroulement des épreuves écrites.
Selon une enquête menée par la RTI dans la localité d’Abobo, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, un vaste réseau de tricherie sophistiqué a été découvert au cours du déroulement de l’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire. Ledit réseau frauduleux se repose sur l’utilisation de téléphones portables ainsi que sur la complicité de certains acteurs internes au processus d’examen.
Les investigations du média public montrent que les téléphones portables des candidats sont dissimulés dans les vêtements, dans les toilettes, voire les poubelles. Bien que les autorités aient réussi à réduire le nombre de cas, la complexification des méthodes employées exige une réponse encore plus rigoureuse.
Il est donc nécessaire que le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation nationale, multiplie ses actions dans le cadre de la lutte contre la fraude au baccalauréat entamée depuis près de cinq ans. Toute chose qui permettra de redresser la situation, car c’est la crédibilité des diplômes, donc de l’éducation en Côte d’Ivoire qui est en jeu.
Source : afrique-sur7
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