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SÉNÉGAL – Le Pastef honore Neega Mass pour son activisme

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La soirée du 20 octobre 2024, marquant la rentrée politique du Pastef à Paris, fut également l’occasion d’un vibrant hommage. Massamba Thiam, connu sous le nom de Neega Mass, s’est vu décerner un diplôme de reconnaissance pour son dévouement artistique en faveur du peuple sénégalais. Par ce geste symbolique, les patriotes de Pastef ont voulu saluer l’influence lumineuse de cet artiste, tant en Afrique que dans la diaspora, en tant que phare de conscience éveillée.

Un hommage mérité
Face à une assemblée prestigieuse, rassemblant les grandes figures de la politique sénégalaise, Neega Mass est apparu profondément ému. Ce franco-sénégalais, issu des terres généreuses de la Casamance, a reçu cette distinction avec une humilité touchante. Elle reconnaît son engagement pour le panafricanisme et le patriotisme, deux idéaux qui traversent son œuvre comme un fil rouge. Plus qu’une simple récompense, elle vient réaffirmer la pertinence de son combat, un encouragement à poursuivre son chemin vers une Afrique unie. Poète et rappeur militant, Neega Mass exprime, dans ses textes profondément engagés, un rêve panafricain ancré dans la modernité. Héritier spirituel de penseurs tels que Cheikh Anta Diop, il s’impose, depuis ses premiers albums Aduna (2015) et L’Œil Invisible (2016), comme un chantre de l’éveil des consciences africaines et afro-descendantes. Ses paroles, loin d’être de simples notes sur une partition, sont des appels vibrants à la mémoire et à la responsabilité, des incitations à une révolution intérieure pour les gouvernements et peuples africains.

Neega Mass

L’art de sublimer le verbe
La magie de Neega Mass réside dans son habileté à concilier divertissement et réflexion. Ses textes, riches de sens et d’émotions, sont traversés de jeux de mots subtils, d’allégories profondes et de références aux grands auteurs africains, tels que Senghor, Aimé Césaire, et Cheikh Anta Diop. L’artiste n’hésite pas à se frotter aux mythes fondateurs africains, plongeant dans les méandres de l’histoire égyptienne, nubienne et soudanaise. Mais au-delà de ces ancrages historiques, il se saisit des enjeux géopolitiques contemporains avec une audace rare, réclamant une unité des peuples noirs d’Afrique et des Caraïbes. Dans cet entrelacs de traditions et de modernité, il exhorte ses auditeurs à redécouvrir l’âme bâtisseuse du génie africain.

Un héritier des griots
Issu de la caste des griots, Neega Mass a hérité d’un don ancestral : celui de faire parler les mots sans effort apparent. C’est une parole spontanée, presque mystique, qui vient à lui, avec une justesse déconcertante. Dans ses compositions, il a su mêler des instruments traditionnels comme le xalam, luth séculaire de l’Afrique de l’Ouest, et le tama, ce tambour des cours royales, pour insuffler à ses créations une profondeur culturelle rarement atteinte. Cette alliance des sonorités ancestrales et d’un discours politique puissant confère à sa musique une dimension unique, bien au-delà des frontières du rap. Chaque morceau devient une ode à l’identité africaine, un cri d’amour adressé au continent.

Neega Mass

Un modèle d’inspiration
La reconnaissance du Pastef France est bien plus qu’une récompense symbolique ; elle est le reflet de l’impact de Neega Mass, à la fois artistique et politique. À travers ses créations, il a su bâtir des ponts entre les générations, les cultures et les sensibilités, tout en restant fidèle à sa vision panafricaniste. En tant qu’artiste engagé, il incarne la renaissance d’une musique consciente, à la frontière du divertissement et de l’engagement social. Neega Mass, dans sa quête inébranlable, continue de hisser haut les couleurs de l’Afrique et de sa diaspora, rêvant, comme les géants avant lui, d’une union des États d’Afrique.

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SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

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Edgar Barros

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.

De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”

Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.

Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.

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SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

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Amadou Ba, Photo : Page Facebook

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.

Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :

La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;

Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.

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« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.

Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».

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BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

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Ousmane Sonko et Ibrahim Traoré

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.

En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.

Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.

Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.

Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.

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En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.

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