AFRIQUE DE L’OUEST
BENIN : Patrice Talon veut faire du Bénin “Label” touristique.

Le tourisme est désormais un instrument de développement à part entière. Et en phase avec cette conviction, le président de la République Patrice Talon a décidé de faire du Bénin un véritable label touristique. Et cela passe par la rénovation du patrimoine culturel existant et la création de de nouvelles attractions touristiques.
La concrétisation des projets contenus dans la Programme d’actions du gouvernement sur le plan touristique vient visiblement de prendre un coup de fouet. C’est ce qu’on pourrait retenir au vu du compte rendu du conseil des ministres du mercredi 20 Septembre 2017. La réalisation d’importants projets dans le secteur y a été décidée. Il a en outre été procédé à la sélection du cabinet A.G. Imaginaring pour une mission d’assistance à maitre d’ouvrage dans le cadre des de la phase opérationnelle du développement des équipements culturels et touristiques des pôles touristiques d’Abomey-Allada-Ouidah, de Porto-Novo et de Nikki.
A Abomey, le gouvernement envisage la création du Musée thématique d’Abomey, associé au musée de site des palais royaux et la réalisation d’une arène d’expression et de sortie des vodous non masqués. A Allada et à Ouidah, seront respectivement créés le Musée Toussaint Louverture (dédié à la thématique de l’esclavage), la refonte du musée historique de Ouidah dans le fort portugais ainsi que l’aménagement urbain et paysager de la cité de Ouidah. Toujours à Ouidah, les Forts Français et Anglais seront reconstruits pour accueillir le centre interculturel des arts vivants et des diasporas et la reconstitution scénographique du Fort Anglais en activité. Outre cela, le gouvernement envisage la création d’un complexe touristique et d’un parcours immersif, « Le bateau du départ » à Djègbadji ainsi que l’aménagement des 3,5 derniers kilomètres de la Route de l’esclave entre la Place aux enchères et la Porte du non-retour, la création d’espaces paysagers de la médiation et d’une arène d’expression et de sortie des vaudous à Djègbadji.
En ce qui concerne le pôle touristique de Nikki, le projet du gouvernement se décline en deux volets.
La reconstruction à l’identique du palais royal de Nikki : il s’agit de restaurer ce haut lieu de la culture Baatonou afin de permettre au roi et à ses dignitaires d’accueillir sujets et touristes dans meilleures conditions. Ce projet est destiné à démontrer que les peuples du Nord du Bénin sont héritiers d’une grande civilisation royale et d’une extraordinaire richesse touristique.
Il y sera également construit une arène pour la fête de la Gaani. Elle permettra de disposer d’un théâtre de verdure d’une capacité 1500 places, d’une tribune pour les dignitaires et les officiels, d’un équipement technique pour les musiciens et surtout d’un espace central moderne de parade de chevaux. C’est visiblement la fin d’un casse-tête pour la cour royale de Nikki en ce qui concerne l’organisation de la fête de la Gaani. La réalisation des projets de Nikki est la concrétisation d’une promesse d’Avril 2017 de Patrice Talon à la Cour royale de Nikki reçue au palais de la Marina. Il avait alors promis révéler le royaume de Nikki par des investissements massifs.
Ces divers projets permettront au tourisme béninois de connaitre véritablement un nouvel essor. Naguère enfant malade des programmes de développement, Talon a visiblement décidé de créer le “Label Bénin“ en tourisme. Une manière aussi de révéler le Bénin.
Source : Les Pharaons.com / Par Renaud ACCROMBESSY
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Dette cachée, souveraineté et réforme : Dakar redéfinit sa relation avec le FMI

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est à Dakar cette semaine pour relancer les discussions autour d’un nouveau programme de soutien économique. Cette visite s’inscrit dans la continuité des premiers échanges engagés à Washington, en marge des dernières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Mais cette fois, les autorités sénégalaises entendent reprendre la main.
“Les autorités ne veulent pas poursuivre l’ancien programme. Elles souhaitent en négocier un nouveau, qu’elles auront elles-mêmes défini”, a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal. L’ancien programme, signé sous la présidence de Macky Sall, avait été suspendu à la suite de révélations autour d’une dette non déclarée, un scandale ayant jeté une ombre sur la gestion financière du précédent régime.
Le nouveau pouvoir, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a fait de la rupture avec les pratiques passées un marqueur politique fort. Face à cette volonté de repartir sur de nouvelles bases, le FMI se montre prudent, mais ouvert. “Il est courant, lorsqu’on élabore un nouveau programme, que l’accord ne soit pas immédiat. Il faut parfois plusieurs phases de négociation”, a tempéré Edward Gemayel, tout en assurant que les deux parties travaillent activement pour avancer. “Nous avons les pieds sur la pédale, et les autorités également”, a-t-il précisé.
Le contenu exact des discussions n’a pas été rendu public, mais il est probable qu’elles portent sur des réformes économiques, la stabilité budgétaire et les priorités d’investissement. Pour le gouvernement Diomaye Faye, il s’agit aussi de restaurer la confiance des partenaires internationaux tout en affirmant une ligne politique plus souveraine.
Ce nouveau dialogue avec le FMI intervient dans un contexte économique tendu, marqué par une forte attente sociale et des contraintes budgétaires. L’issue des discussions pourrait donc avoir un impact significatif sur la trajectoire économique du pays, à l’heure où le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle phase avec l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières. Reste à savoir si ce nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et le FMI pourra allier exigence de rigueur financière et respect des aspirations populaires exprimées lors de l’élection présidentielle de mars 2024.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Affaire de la “dette cachée” : Macky Sall contre-attaque et réclame des documents officiels

Alors que le nouveau pouvoir sénégalais a rompu tout lien avec le précédent programme du FMI en raison de l’affaire dite de la « dette cachée », l’ancien président Macky Sall tente désormais de reprendre l’initiative. Selon son avocat, Me Pierre-Olivier Sur, l’ex-chef de l’État a saisi à deux reprises le ministère des Finances et du Budget ainsi que la Cour des comptes, afin d’obtenir des pièces justificatives et des données brutes relatives à cette affaire.
“Notre demande vise à obtenir des documents et des données brutes”, a déclaré Me Sur dans un entretien publié ce lundi 20 octobre dans L’Observateur. Ces éléments doivent permettre, selon lui, un travail d’analyse rigoureux avec des experts internationaux en finances publiques, pour distinguer techniquement “ce qui est juridiquement une dette et ce qui ne l’est pas”.
Pour l’instant, ces démarches sont restées sans réponse. Une situation que l’avocat qualifie de regrettable, malgré une relance “dans une forme absolument transparente et républicaine”. En cas de silence persistant, Me Sur prévient : “Nous prévoyons une mise en demeure formelle de communication des pièces sollicitées. Si cette voie amiable demeure infructueuse, nous n’excluons pas d’introduire un recours en référé ou de saisir toute autorité judiciaire compétente.”
Cette posture offensive s’inscrit dans une stratégie de défense à double objectif. “Sur le plan juridique, cette interpellation vise à faire respecter le principe du contradictoire et le droit d’accès aux documents administratifs. Sur le plan politique, elle permet de désamorcer les manipulations”, explique Me Sur. Pour lui, il s’agit de recentrer le débat sur “les faits vérifiables et le droit”, et de “sortir des procès d’intention”.
L’affaire de la dette cachée, révélée après le départ de Macky Sall du pouvoir, a fortement pesé sur la relation entre le Sénégal et le Fonds monétaire international, provoquant la suspension du programme en cours et alimentant les critiques du nouveau pouvoir. Dans ce contexte, la contre-attaque juridique de l’ancien président pourrait ouvrir un nouveau front, à la fois judiciaire et médiatique.
Source : XALIMASN
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.
Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.
Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.
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