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AFRIQUE DE L’OUEST

BURKINA FASO – Marche contre l’insécurité au Burkina : À Bobo-Dioulasso, les manifestants dénoncent les « tâtonnements » au sommet de l’Etat

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Des centaines de Bobolais étaient dans la rue, ce samedi 3 juillet 2021, pour répondre à l’appel de l’opposition politique, à marcher contre l’insécurité au Burkina Faso. De la place Tiéfo Amoro au gouvernorat, les manifestants ont battu le pavé afin de remettre leur message à l’autorité. Ils demandent au président du Faso, Roch Kaboré, de prendre des mesures fortes pour ramener la paix et la sécurité au pays.

Cette marche a connu la présence de certains leaders politiques de la région dont l’ancien maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou, qui est venu témoigner son adhésion à cette initiative. Ainsi, aux côtés des manifestants, ils protestent tous contre l’aggravation de la situation sécuritaire et réclament une réponse aux attaques djihadistes de plus en plus meurtrières.

Ces manifestations interviennent un mois après le carnage de Solhan, dans le Nord-est du pays, dans lequel plus de 130 personnes sont tuées. « Au regard des dernières évolutions macabres sur le plan sécuritaire, il était temps de donner un signal fort aux dirigeants pour se ressaisir et mesurer la gravité de la situation », a lancé un manifestant, visiblement en colère.

C’est face à ce drame que les populations ont décidé de manifester dans les 45 provinces du pays, les 3 et 4 juillet 2021 pour crier leur colère. Et des Bobolais ne sont pas restés en marge de cette protestation nationale. C’est pourquoi, les manifestants ont ainsi battu le pavé de la place Tiéfo Amoro au gouvernorat, afin de livrer leur message à l’autorité de la région.

Une fois sur les lieux, c’est le haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, qui les a reçus. Toute chose que les manifestants avaient refusé, car ils souhaiteraient être reçus par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou. Mais, après des échanges entre les porte-paroles des manifestants et le haut-commissaire, ce dernier a pu les convaincre du caractère provincial de la marche. « Cette marche est organisée dans les 45 provinces du Burkina et en tant que haut-commissaire de la province, je suis venu à ce titre », a-t-il rappelé.

Dans leur déclaration, ils ne manquent pas de dépeindre la « situation chaotique » au Burkina. « Un mois après l’attaque de Solhan, nous voici rassemblés pour manifester notre colère et adresser un message fort aux responsables en charge de la sécurité de notre pays. Il y a trop de tâtonnement, d’hésitation et d’échec. C’est pourquoi, nous disons trop c’est trop. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 1300 morts et plus de 1,2 millions de déplacés internes. Et il est à craindre que le second mandat du président ne soit pire que le premier. (…) », a déploré la porte-parole des manifestants, Assita Ouattara.

Cette marche dite silencieuse a été une occasion de rendre hommage aux martyrs et d’implorer la miséricorde de Dieu. Aussi, à travers la voix de leur porte-parole, les manifestants demandent au gouvernement de prendre des mesures fortes pour ramener la paix et la sécurité au Burkina Faso. Car, ils estiment que sans ces deux éléments, aucune action de développement n’est envisageable.

Par ailleurs, au regard de l’urgence sur le terrain, les manifestants réclament la dotation conséquente des FDS en matériels adéquats, la mise en place d’un fonds pour aider les déplacés internes. Ils insistent sur l’opérationnalisation d’un mécanisme d’accompagnement des veuves et orphelins des FDS tombés sur le champ de bataille et une meilleure prise en charge des soldats sur le terrain.

A travers cette déclaration, l’opposition réitère sa disponibilité à discuter sur toutes questions relatives à la sécurité du Burkina et appelle à l’organisation urgentes des assises sur la sécurité. Le haut-commissaire, Lamine Soulama, dit avoir pris acte de leurs revendications et a toutefois promis de les transmettre à qui de droit.

Cette marche de Bobo-Dioulasso a été organisée par des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile (OSC). Une minute de silence a été observée pour la mémoire des victimes.

Source : Lefaso.net / Par Romuald Dofini

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Stefane Kabou, d’artiste à leader politique du Mouvement Sénégal Souverain (MSS)

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Au Sénégal, la frontière entre culture et politique est souvent très mince, et Stefane Kabou l’a parfaitement comprise. Il incarne parfaitement cette symbiose. Né à Dakar, il a d’abord fait ses armes en tant qu’acteur culturel. Mais, depuis quelques années, il semble avoir compris que la force vraie des États Africains doit résider dans ses actions, au demeurant souverainistes, à sortir de l’oppression occidentale en donnant la possibilité aux Africains de se prendre charge, sans un babysitting occidental. L’Afrique, agrégat de peuples désunis, doit devenir une réalité vivante, voilà en quelques mots l’ambition de ce mouvement.

Stefan Kabou sur la scène politique
Comme un fleuve qui suit son cours normal, Stefane Kabou est venu naturellement à la politique. Pendant de nombreuses années, il a multiplié les actions en faveur des plus démunis et a lutté contre l’incivisme à travers de vastes campagnes de sensibilisation, non sans être pointé du doigt du mépris par certains de ses compatriotes et être l’objet de railleries de la part de plus d’un. Dans un souci de justice sociale et exaspéré de voir que l’Afrique en général, et particulièrement le Sénégal n’arrive pas à se prendre en charge, il s’est lancé dans la politique. Il souhaite devenir une figure incontournable du paysage politique sénégalais, grâce à son mouvement, le “Mouvement Sénégal Souverain” en abrégé (MSS).

Pourquoi le MSS ?
Au début, le “Mouvement Sénégal Souverain” avait au départ pour nom “NATANGUÉ” qui signifie en wolof espoir. Le leader, Stefane Kabou, avait pour objectif comme on peut le lire sur sa page Facebook, de créer : “un mouvement basé sur la solidarité et l’entraide” qui propose que “la solidarité, le dialogue, la paix soient au centre des débats.” Mais cette appellation a dérivé vers une forme plus globale de sorte à devenir le MSS, un mouvement politique et social qui milite pour une justice sociale et une indépendance nationale véritables des pays Africains, particulièrement du Sénégal. Signalons-le, ce mouvement ne renie pas les raisons pour lesquelles il a vu le jour. Stefane Kabou, voyant la désolation des couches les plus défavorisées, le mépris, presque militant, des gouvernements qui se sont succédé à la tête de l’État sénégalais a décidé de se lancer dans la politique pour agir directement sur les causes des problèmes qui minent le pays.

Stefane Kabou, Leader du Mouvement Sénégal Souverain (MSS))

Stefane Kabou, un souverainiste épris de liberté
En fondant le “Mouvement Sénégal Souverain”, Stefane Kabou a donné un nouveau souffle à son combat et une certaine dynamique à la politique sénégalaise. Le MSS ne se contente pas de dénoncer les dysfonctionnements des régimes politiques, il propose une vision alternative pour le pays. Le Mouvement prône une souveraineté économique et politique totale du pays, mettant en avant la nécessité de diversifier l’économie sénégalaise et d’instaurer une gouvernance transparente. Son discours est clair : “le Sénégal doit se libérer de toute ingérence extérieure pour enfin maîtriser son propre destin.” Quoi de plus normal.

Le MSS, contre l’injustice et pour la transparence
Stefane Kabou se distingue dans ses actions, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les rues du Sénégal, par son engagement contre l’impunité, contre la pauvreté, contre l’incivisme. Il ne prend pas de gants pour fustiger ouvertement ce qu’il perçoit comme des abus de pouvoir, tout en appelant dans un esprit de paix les parties à la négociation, comme cela a été le cas lors des dernières élections au Sénégal. Cet homme épris de paix a toujours demandé la fin des violences et des injustices dont sont victimes de nombreux Sénégalais. Pour lui, la lutte pour la souveraineté nationale passe aussi par la restauration de la justice et de l’État de droit.

Stefane Kabou, Leader du Mouvement Sénégal Souverain (MSS))

Stefane Kabou, un leader visionnaire
Le parcours de Stefane Kabou, de ses débuts à Kaolack à son ascension sur la scène politique nationale, témoigne de sa détermination à influencer l’avenir, le cours de la politique au Sénégal. À travers le MSS, ce leader emblématique se positionne comme un acteur clé de la nouvelle génération de leaders sénégalais, prêts à redéfinir les règles du jeu politique pour un avenir plus juste et plus souverain. Stefane Kabou est un visionnaire, un homme dont l’engagement pourrait bien façonner le futur du Sénégal. Sous l’impulsion du “Mouvement Sénégal Souverain”, Stefane Kabou est en passe de devenir une force incontournable dans le débat public, incarnant l’espoir d’un renouveau politique pour de nombreux Sénégalais.

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SÉNÉGAL – Moustapha Thiam : un leader visionnaire au service de l’Afrique

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Moustapha Thiam est un homme aux talents multiples, entrepreneur, conférencier, coach et auteur. Titulaire d’un MBA en gestion des ressources humaines à l’ESG Paris, il est PDG d’Exigences IT, cabinet de recrutement spécialisé dans le transfert de compétences entre la France et l’Afrique. Il est également cofondateur d’ExiProd, société de production audiovisuelle basée à Paris, qui valorise les entrepreneurs et talents africains.

Un engagement pour l’élévation de l’humanité
Convaincu par l’importance de l’élévation humaine, Moustapha Thiam est un leader orienté vers l’impact social et le développement de la jeunesse africaine. Son parcours en leadership a commencé en 2007 lorsqu’il a été élu président du Fosco au lycée de Sokone, puis président du bureau des étudiants à l’Institut Supérieur de Management en 2011 au Sénégal.

Son engagement envers la diaspora sénégalaise se reflète dans plusieurs initiatives. Il a dirigé l’association des Sénégalais étudiants de Rouen et le Collectif des associations africaines de Normandie en 2013. Depuis 2016, il est président fondateur du Mouvement Solidaire pour le Développement de l’Afrique (MSDA), qui regroupe 25 pays africains et 7 de la diaspora, soutenant les jeunes Africains dans leur insertion professionnelle, en Afrique comme en Europe.

Un coach et mentor inspirant
Moustapha Thiam croit en la jeunesse et en son potentiel pour bâtir un avenir meilleur. En tant que coach en développement personnel, il anime des ateliers et intervient dans des écoles et universités en France et en Afrique. Il est le premier jeune Africain à représenter la jeunesse africaine à l’Assemblée nationale en France sur les questions de l’emploi et de l’entrepreneuriat.

Pour lui, l’éducation est essentielle à la réalisation de soi. Il a donc fondé Exigence School, un progiciel visant à digitaliser le système éducatif en Afrique. Avec des mots d’ordre tels que “apprendre, comprendre, agir,” il encourage les jeunes à devenir des acteurs du changement.

Moustapha Thiam

Un parcours inspirant
Son livre, L’adversité est mon alliée, retrace son parcours inspirant et reflète sa conviction qu’il faut se battre pour exister. Sa vision de la réussite repose sur la capacité à impacter positivement la vie des autres. Porté par un amour inconditionnel pour l’Afrique et le Sénégal, Moustapha Thiam accorde une grande importance à l’accompagnement de la jeunesse dans son développement.

Sa devise, “Vive la Teranga,” incarne ses valeurs de paix, prospérité, justice et unité. Les mots qui le définissent sont humilité, humanisme, bienveillance, empathie et unité. Son credo, “Vivre ensemble, faire ensemble, s’accepter et s’aimer pour accepter et aimer les autres,” illustre son approche inclusive et bienveillante.

Un futur prometteur
Moustapha Thiam est également candidat aux législatives pour représenter la diaspora, en tant que tête de liste de la coalition Gox Yu Bess. Son engagement politique s’inscrit dans la défense des intérêts de la diaspora et la promotion d’initiatives pour le développement de l’Afrique.

À travers ses diverses initiatives, Moustapha Thiam continue de se distinguer comme un leader visionnaire, déterminé à construire un avenir meilleur pour la jeunesse africaine.

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AFRIQUE DU SUD –  Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne 

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Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.

Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».

Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.

John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.

Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.

C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.

La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.

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