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CULTURE

CAMEROUN : L’artiste, chanteuse, internationale Lady Ponce en colère

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La chanteuse camerounaise est en colère. En cause, la disparition de sa belle-fille suite à une infection de Covid-19. L’artiste dénonce le trafic sur le corps des patients décédés dans les hôpitaux. Pour Lady Ponce, cette dernière n’est pas décèdée du coronavirus mais d’une autre maladie. C’est sur sa page facebook qu’elle a lancé son coup de colère accusant les hôpitaux camerounais de se livrer au trafic d’organes en profitant de la pandémie mondiale afin de s’enrichir grâce aux malheureuses personnes qui passent entre leurs mains. C’est à travers des questionnements que l’artiste a exprimé son désarroi :

“Pourquoi tous les gens et toute la famille qui étaient à son chevet pendant ces trois mois d’hospitalisation ne sont pas convoqués pour se faire examiner? Pourquoi n’était-elle pas isolée tout au long de son hospitalisation et était autorisée à être en contact avec tout le monde ? Pourquoi c’est son cadavre qui doit être bloqué pour des motifs de protection ? Alors dans pendant son hospitalisation, elle ne représentait aucun danger et avait la latitude de recevoir des visites.” s’interroge-t-elle avant de poursuivre :

“Comment pouvons-nous être sérieux, dans une société incertaine et illogique? C’est quand même scandaleux, ce qui se passe dans notre pays.
La surprise, le chantage et le manque de sérieux sont devenus monnaie courante. Face à l’incertitude on ne peut que voir le complot.

Ma belle-fille a été hospitalisée depuis un peu plus d’un mois pour infection pulmonaire selon le diagnostic des médecins et du service hospitalier. Comment pouvez-vous concevoir qu’après sa mort, le diagnostic change subitement?

Sur un coup de tête nous quittons d’une infection pulmonaire sans jamais avoir mentionné le coronavirus pour un cas de coronavirus ? Où sommes-nous là ? Veut-on nous dire qu’on est dans un pays dans lequel on est hospitalisé pendant plus d’un mois pour une maladie donc les factures et les médicaments sont payés par la famille et on meurt d’une autre maladie dont aucun symptôme n’a été déclaré à la même famille ?

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Pourquoi tous les gens et toute la famille qui étaient à son chevet pendant ces trois mois d’hospitalisation ne sont pas convoqués pour se faire examiner? Pourquoi n’était-elle pas isolée tout au long de son hospitalisation et était autorisée à être en contact avec tout le monde ? Pourquoi c’est son cadavre qui doit être bloqué pour des motifs de protection ? Alors dans pendant son hospitalisation, elle ne représentait aucun danger et avait la latitude de recevoir des visites. Je dis STOP, STOP ET STOP.

Ce matin à 4heures, ma belle-fille a rendu l’âme. Mon neveu a voulu emmener le corps à la morgue et tout d’un coup comme par magie le médecin nous sort un diagnostic magique « coronavirus » .Comment peut-on prendre la chose au sérieux ? Le Coronavirus est devenu un vrai fonds de commerce dans nos hôpitaux. ARÊTEZ ARRÊTEZ ET ARRÊTEZ avec le trafic des corps.

Jusqu’où ira cette escroquerie organisée? Le nouveau business est né au Cameroun. Plus les hôpitaux déclarent des cas de Coronavirus, plus ils ont des primes. Aujourd’hui les gens préfèrent même se faire soigner à domicile de peur de se faire déclarer positif au coronavirus par simple mensonge. Qu’est-ce qui n’a pas marché chez nous les noirs ? L’argent et toujours l’argent à tout prix. Il faut dire stop à cette manipulation.“

Crédit Photos : Page facebook de Lady Ponce : 

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CULTURE

SÉNÉGAL – Hervé Samb : l’ambassadeur du Jazz Sabar sur la scène internationale

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Originaire de Rufisque, Hervé Samb s’est affirmé comme l’une des figures majeures du jazz sénégalais contemporain. Guitariste hors pair, compositeur et arrangeur audacieux, il se distingue par une créativité qui lui a ouvert les portes des scènes internationales. Très tôt, son talent éclate : à seulement 15 ans, il clôt l’édition 1993 du Festival de Jazz de Saint-Louis, succédant à des légendes comme McCoy Tyner et Jack DeJohnette, annonçant une carrière d’exception.

Au fil des ans, Samb a collaboré avec certains des plus grands noms de la musique mondiale, tels que Marcus Miller, Pat Metheny, Oumou Sangaré, Salif Keïta, David Murray et Meshell Ndegeocello. Sa véritable signature artistique réside dans le Jazz Sabar, une fusion novatrice qui mêle les rythmes traditionnels sénégalais, le jazz et des influences contemporaines. Ses albums témoignent de cette évolution : Cross Over (2009) et Time to Feel (2013) posent les fondations de son univers musical, Teranga (2018) affirme le Jazz Sabar comme style à part entière, Benn (2021) explore une dimension plus introspective, tandis que Jolof (2023) plonge dans l’histoire et la mémoire de l’ancien empire tout en affirmant une modernité enracinée.

Hervé Samb excelle également derrière la scène comme directeur musical et réalisateur. Il a dirigé les albums All Is Well et My World de Lisa Simone, ainsi que Climat d’Omar Pene, et a reçu de nombreuses distinctions, dont une nomination aux Grammy Awards pour l’album Holy Room de Somi, et une sélection au prix AUDELCO à New York pour sa direction musicale dans la comédie musicale Dreaming Zenzilé.

Toujours en quête de nouvelles explorations, Hervé Samb continue de captiver le public international. Entre héritage culturel et audace créative, il incarne l’excellence du jazz sénégalais et demeure une voix incontournable de la scène musicale africaine contemporaine.

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CULTURE

CÔTE D’IVOIRE – Josey dévoile « Raisonance », un album intime et puissant

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L’artiste ivoirienne Josey marque un tournant important dans sa carrière avec la sortie officielle de son nouvel album intitulé « Raisonance ». Composé de douze titres, ce projet se veut une plongée profonde dans les émotions humaines, un espace où la chanteuse explore ses propres vérités tout en cherchant à toucher celles de son public. Pour Josey, cet opus représente bien plus qu’une simple production musicale : c’est une œuvre assumée, intime et cohérente, pensée pour résonner avec les expériences personnelles des auditeurs.

Selon les informations révélées par Kawtef, les thèmes abordés dans « Raisonance » tournent autour de l’amour, de la résilience, de la quête d’harmonie intérieure et de la découverte de soi. Chaque morceau a été conçu comme une étape dans un voyage émotionnel, invitant l’auditeur à réfléchir, ressentir et parfois se reconstruire. La démarche artistique met en lumière la volonté de Josey de proposer une musique authentique, capable de franchir les frontières culturelles et de susciter une véritable connexion.

Sur le plan musical, l’album offre une palette riche et diversifiée. Josey y mêle des sonorités afropop, du coupé-décalé, de la soul, ainsi que des influences urbaines, créant un ensemble à la fois moderne et fidèle à son identité. Sa voix, connue pour sa puissance et sa capacité à transmettre des émotions intenses, y occupe une place centrale. Cette variété de styles témoigne de la maturité artistique de la chanteuse et de son désir d’élargir son univers musical.

Avec « Raisonance », Josey s’affirme comme l’une des voix majeures de la scène ivoirienne contemporaine. Cette sortie contribue également à dynamiser l’actualité musicale francophone, marquée par d’autres projets attendus, tels que l’album « Destiné » d’Aya Nakamura. Une période particulièrement riche pour les amateurs de musique africaine et urbaine.

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CINÉMA

ALGÉRIE – Festival de Timimoun : une oasis de cinéma et de coopération

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Timimoun, oasis saharienne d’Algérie, accueille du 13 au 18 novembre la première édition du Festival international du court métrage, avec le Sénégal comme invité d’honneur. Cette ville historique, célèbre pour sa culture zenette et ses paysages ocre, s’est transformée en haut lieu du cinéma.

Le festival, dirigé artistiquement par Fayçal Sahbi, attire un large public dans son unique salle de cinéma et son théâtre de verdure. Il met à l’honneur des figures algériennes telles que Mounès Khammar et Lyes Salem.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a salué le partenariat culturel avec le Sénégal, représenté par l’ambassadeur Mbaba Coura Ndiaye. La délégation sénégalaise a exprimé sa volonté de renforcer les échanges cinématographiques avec l’Algérie, ouvrant la voie à de futures coproductions africaines.

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