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MANIFESTATIONS

CÔTE D’IVOIRE – Cinq morts dans une violente mutinerie à la prison de Bouaké

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Une violente mutinerie a éclaté ce mardi 3 juin 2025 à la Maison Pénale de Bouaké en Côte d’Ivoire. Alors que l’Administration pénitentiaire procédait à une fouille de routine au sein de l’établissement, elle s’est heurtée à l’hostilité des détenus du Bâtiment E. Selon le communiqué du procureur, ces derniers « s’en prenaient à eux à l’aide de gourdins, de machettes et d’autres objets contondants. » Pour se dégager, les agents ont été contraints d’effectuer des tirs de sommation afin de couvrir leur repli.

Malheureusement, cet incident a entraîné un lourd bilan : « le décès de cinq (05) détenus est à déplorer. Vingt-neuf (29) blessés, dont six (06) agents pénitentiaires et vingt-trois (23) détenus, ont également été enregistrés, » a fait savoir le procureur de la République. Il précise que les blessés ont été pris en charge et qu’un médecin légiste a été requis pour les constatations d’usage dans de telles circonstances.

L’intervention rapide des forces de la Gendarmerie et de la Police Nationale a permis de circonscrire les violences et de rétablir l’ordre. L’opération de fouille s’est ensuite poursuivie sans autres incidents. Elle a mené à la découverte de « plusieurs blocs de cannabis, de plaquettes de comprimés Tramadol, de dix-huit (18) téléphones portables, dont huit (08) smartphones, de trois (03) grenades, d’armes blanches etc… strictement interdits en détention. »

Le procureur a rappelé que de précédentes fouilles avaient déjà permis la découverte d’armes blanches et surtout d’importantes quantités de drogues et de substances psychotropes.

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MANIFESTATIONS

GHANA – Des manifestants africains exigent l’annulation de la dette du continent

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Un vent de protestation a soufflé sur Accra ce vendredi 29 août, où un rassemblement panafricain a uni ses voix pour exiger l’annulation de la dette des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération Syndicale Internationale, plusieurs centaines de manifestants, venus de divers horizons africains, ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière précaire de leurs nations.

Sur la Place de l’Indépendance, les slogans « Nous ne paierons pas ! » ont résonné avec force, ciblant non seulement les créanciers, mais aussi des institutions comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, accusées d’étouffer le continent. Pour Andrews Adoquaye Tagoe, un des organisateurs ghanéens, le système actuel est déséquilibré : « C’est comme si un éléphant et un petit animal s’affrontaient dans un ring de boxe, pensant se battre à armes égales. Nous sommes dans un système qu’il faut changer. » Il dénonce un traitement à deux poids deux mesures dans les conditions de remboursement, qui, selon lui, dépossède l’Afrique de sa souveraineté financière.

La Confédération Syndicale Internationale prône une annulation totale et inconditionnelle des dettes extérieures jugées non viables. Cependant, cette revendication a été nuancée par le ministre des Finances du Ghana, Cassiel Ato Baah Forson, présent face aux manifestants. « La façon dont on utilise la dette est également importante. Si nous utilisons bien nos dettes, on doit pouvoir les rembourser. On ne peut pas être à toujours demander l’annulation de la dette si nous continuons de mal l’utiliser« , a-t-il averti, soulignant la responsabilité des États africains dans la gestion de leurs emprunts.

En fin de rassemblement, les organisateurs ont remis une pétition au ministre des Finances, sollicitant le président du Ghana pour qu’il relaie leurs demandes pressantes à l’ensemble des créanciers du continent africain.

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RD CONGO : Le lycée de Luisha menacé par les mines, la population se soulève

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À 90 kilomètres de Lubumbashi, la petite cité de Luisha est le théâtre d’une vive contestation. Des dizaines d’habitants se sont mobilisés mercredi 27 août 2025 pour s’opposer fermement à la délocalisation du lycée Lubusha, une institution scolaire de 75 ans, menacée par l’expansion des activités minières. Cette manifestation marque un nouveau chapitre dans un bras de fer qui oppose la communauté, l’Église catholique et deux sociétés minières chinoises depuis près d’une décennie.

Le lycée Lubusha, une école de filles emblématique, se retrouve aujourd’hui pris en étau entre deux mines à ciel ouvert. Les sociétés chinoises, qui extraient cuivre et cobalt, grignotent progressivement le terrain, soulevant l’indignation des locaux. « Non à la délocalisation du lycée Lubusha« , pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les manifestants.

Shibola Kabange, élève au lycée, exprime son désarroi : « Je m’oppose à la délocalisation parce que depuis que les Chinois sont ici, ils n’ont rien fait pour la communauté. » Un sentiment partagé par les autorités coutumières. Victor Kibi Kasemo, représentant du chef Katanga, s’inquiète : « Si on détruit cette école, où iront nos enfants ? Nous n’accepterons jamais la destruction de ce bâtiment. »

Face à cette situation, l’Église catholique, propriétaire du lycée, a décidé de hausser le ton. Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, promet une mobilisation sans faille. « Nous allons secouer le cocotier. S’il faut aller jusqu’à la bourse de Hong Kong, nous prendrons nos responsabilités. Ce que j’exige, c’est tout simplement la justice et le bon sens« , a-t-il déclaré.

Malgré une suspension des activités minières prononcée par le ministère des Mines en 2022, la décision n’a jamais été pleinement appliquée. La communauté de Luisha espère que leur nouvelle mobilisation poussera les autorités à agir concrètement pour préserver leur lycée.

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MANIFESTATIONS

MORT DE MANIFESTANTS – Le FRAPP sort un bilan provisoire de 26 morts par balle aux manifestations de juin

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Le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) a établi un bilan provisoire de 26 morts par balle, ce mardi 20 juin 2023 après les violentes manifestations nées de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme.

26 victimes tuées par balles :
Bacary Dieme, Lassana Diarisso, Ibrahima Drago, Mouhamed Sylla, Khadim Ba, Bassirou Sarr, Mor Ndiaye, Ismaila Traore, Mame Balla Sarr, Daouda Diene, Babacar Samb, Mamadou Ndoye, Fallou Sène, Seny Coly, Souleymane D. Sarr, Sidya Diatta, Oumar Sarr, Ousmane Badjo, Modou Beye, Serigne Fallou, Mamadou Bèye, Tamsir Cissé, Ismaila Diédiou, Abdoualye Camara, El Hadji Mamadou Cisse, Babacar Mbaye Sylla
4 Corps non identifiés à la morgue de Pikine ;

Selon Guy Marius Sagna et Cie, l’implication des « nervis et des miliciens du parti au pouvoir », lors de ces manifestations a totalement légitimé le crime contre les manifestants. D’après plusieurs témoignages c’est en pleine mer que les nervis ont été jetés les corps des manifestants qu’ils ont tués. C’est la raison pour laquelle, disent-ils, depuis la fin des manifestations, chaque jour des corps de jeunes sont rejetés par la mer.

Le 6 juin, un corps sans vie a été rejeté par la mer à Djifer ;
Le 7 juin à Grand Mbao, un corps sans vie a été rejeté par la mer
Le 8 juin à Saint-Louis 3 corps de jeunes ont été rejetés par la mer
Le 9 juin à Kaolack, un corps a été rejeté par la mer ;
Le 10 juin à Somone, un corps a été rejeté par la mer ;
Le 13 juin à Dakar, sur la corniche UCAD, un corps a été rejeté par la mer

Pour le FRAPP, ce bilan provisoire porte le nombre de morts à au moins 38 morts. C’est pourquoi, il invite Procureur, sans préjudice d’une action en justice qui pourrait être engagée contre lui pour « complicité de crime contre l’humanité, d’incitation au crime, de coalition de fonctionnaires, de forfaiture, entre autres infractions pénales, à « assumer » pleinement ses « responsabilités légales ».

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En cela, Abdou Karim Diop est invité à « informer les citoyens sénégalais sur le nombre total de personnes ayant effectivement perdu la vie durant la répression mortelle des manifestations du 3 au 6 juin ». Le FRAPP exiger de lui la pratique de « l’autopsie sur tous les corps identifiés et non encore identifiés, notamment ceux rejetés par la mer à divers endroits du pays ».

Egalement, d’identifier formellement et de faire une communication détaillée sur les corps de jeunes sans vie ayant été rejetés par la mer et d’engager sans tarder des poursuites contre les personnes ayant utilisé la force létale contre les manifestants ; c’est le cas notamment des éléments du commissariat des HLM impliqués d’après des preuves audio-visuelles dans la mort d’Abdoulaye Camara (Baba Cana) ou encore du nervis-lutteur Bathie Ba qui selon plusieurs témoins a tiré sur Khadim Ba à Pikine.

En outre, le FRAPP demande au Procureur, « d’identifier les responsables politiques de l’APR qui sont directement impliqués dans le recrutement, l’encadrement, le financement et l’équipement des nervis, de perquisitionner sans tarder le siège de l’APR et de rechercher, arrêter et désarmer tous les nervis recrutés par les responsables politiques de l’APR.

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