Bien que la Cour pénale internationale soit encore en train de délibérer sur la demande de liberté conditionnelle de l’ancien président, nombreux ont été les Ivoiriens hier, 14 décembre, à croire que Laurent Gbagbo avait été libéré. D’où de nombreuses manifestations de joie dans les rues d’Abidjan. Particulièrement dans la commune de Yopougon.
Même l’ex première dame, Simone Gbagbo s’y est laissée prendre en s’adressant à la presse, dans une vidéo postée sur son compte Facebook avant d’être supprimée plus tard dans la journée.
A Yopougon, quartier d’Abidjan où l’homme politique compte de nombreux partisans, on a assisté à une liesse populaire. Des jeunes et moins jeunes ont envahi les rues pour saluer la libération du leader du Front populaire ivoirien. Sur les réseaux sociaux et même sur certains sites internet, des publications affirmaient que Laurent Gbagbo était désormais libres.
Pourtant, selon le porte-parole de la Cour pénale internationale, aucune décision n’a encore été prise par les juges de ce tribunal.
Rappelons que l’ancien président de la Côte d’Ivoire et ministre de la jeunesse sont poursuivis pour des « crimes contre l’humanité » qui auraient été commis à la suite de l’élection présidentielle de 2010.