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INTERNATIONAL

FRANCE – Entretien téléphonique stratégique entre Macron et Poutine sur les grands dossiers internationaux

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Ce mardi 1 juillet 2025, le Président de la République française et son homologue russe ont eu un entretien téléphonique approfondi de plus de deux heures, au cours duquel deux dossiers majeurs ont occupé le devant de la scène : le programme nucléaire iranien et la situation en Ukraine.

Sur la question iranienne, le chef de l’État français a rappelé le rôle crucial des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment la France et la Russie, dans la préservation du régime de non-prolifération nucléaire. Il a souligné l’urgence pour l’Iran de se conformer pleinement à ses engagements au titre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), en particulier en ce qui concerne sa coopération avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA). Le Président a insisté sur le fait que les inspecteurs de l’AIEA doivent pouvoir reprendre sans entrave leurs missions de vérification sur le terrain.

Il a également réaffirmé sa volonté de privilégier une solution diplomatique, à la fois exigeante et durable, qui permette de régler non seulement la question du nucléaire iranien, mais aussi celle des missiles balistiques et du rôle régional de Téhéran. À l’issue de cette discussion, les deux chefs d’État ont convenu de coordonner leurs actions sur ce dossier sensible et de se recontacter prochainement pour faire un point d’étape.

Concernant l’Ukraine, le Président français a réitéré le soutien total de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de ce pays. Il a appelé de ses vœux un cessez-le-feu rapide et l’ouverture de négociations entre Kiev et Moscou, afin de poser les bases d’un règlement politique solide et pérenne du conflit.

Les deux dirigeants ont convenu de maintenir un canal de dialogue ouvert sur ce sujet également, malgré les tensions persistantes.

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AMÉRIQUE

ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal

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Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.

L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.

D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.

Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.

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EUROPE

ROYAUME-UNI – Londres menace l’Angola, la Namibie et la RDC de restrictions de visas

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Le Royaume-Uni a menacé, lundi 17 novembre, de restreindre l’octroi de visas à l’Angola, la Namibie et la RDC, accusant ces pays de ne pas coopérer au retour de leurs ressortissants en situation irrégulière. Selon le secrétaire d’État britannique Alex Norris, ils disposent d’un mois pour améliorer leur collaboration.

Les restrictions viseraient d’abord les visas de tourisme et visas VIP, et pourraient être élargies à d’autres pays jugés peu coopératifs ou ayant un taux élevé de demandes d’asile. La ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, a averti que « le retour de leurs ressortissants » est désormais une condition pour conserver l’accès aux visas britanniques.

Cette annonce intervient alors que Londres prépare une vaste réforme migratoire destinée à réduire les arrivées irrégulières depuis la France. Parmi les mesures prévues : réduction de la protection offerte aux réfugiés, limitation de l’accès aux aides sociales et accélération des expulsions grâce à un encadrement plus strict des recours à la Convention européenne des droits de l’homme.

Depuis le 1er janvier, 39 292 migrants ont atteint le Royaume-Uni à bord de petites embarcations, dépassant déjà les chiffres de 2024. Les demandes d’asile ont, elles, augmenté de 18 % l’an dernier, malgré une tendance à la baisse dans l’Union européenne.

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INTERNATIONAL

SYRIE – Visite historique du président syrien Ahmad al-Chareh à Washington

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Le président syrien Ahmad al-Chareh est attendu à Washington pour une visite officielle présentée comme un événement historique : il s’agira de la première rencontre d’un chef d’État syrien avec un président américain. Selon la Maison Blanche, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du président Donald Trump pour « la paix dans le monde », a précisé Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration américaine.

Cette visite intervient dans un contexte diplomatique inédit, marqué par la levée partielle des sanctions américaines contre la Syrie, décidée par Donald Trump lors de son déplacement dans le Golfe en mai dernier — une décision perçue comme un tournant majeur dans les relations entre Washington et Damas, rompues depuis plus d’une décennie.

Karoline Leavitt a salué les « progrès significatifs » accomplis par la Syrie sous la présidence d’Ahmad al-Chareh, un ancien jihadiste devenu chef d’État, qu’elle a décrit comme un « acteur pragmatique engagé sur la voie de la stabilité ». En septembre dernier, al-Chareh avait déjà marqué les esprits lors de sa première intervention à l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la première d’un président syrien depuis 1967.

Selon le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, les discussions à Washington porteront sur la lutte contre le groupe État islamique, la reconstruction du pays ravagé par quatorze années de guerre civile, ainsi que sur les perspectives de normalisation régionale.

Donald Trump, qui avait déjà rencontré Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite, l’avait alors qualifié de « gars costaud » et s’était félicité de leurs échanges « très positifs ». À cette occasion, le président américain avait encouragé Damas à rejoindre les Accords d’Abraham, signés en 2020, qui ont permis à plusieurs pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël.

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