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AFRIQUE DE L’OUEST

GAMBIE – Adama Barrow va briguer un second mandat

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La Commission électorale indépendante de la Gambie a annoncé le dimanche 5 décembre 2021, la victoire du président sortant, Adama Barrow, au scrutin présidentiel du samedi 4 décembre. Le tombeur de Yahya Jammeh en 2016 va briguer un second mandat à la tête de la Gambie avec 53,2% des suffrages, d’après les résultats globaux.

Adama Barrow sera à la tête de la Gambie pour un second mandat de cinq ans. Sa victoire a été annoncée par Alieu Momar Ndjie, le président de la Commission électorale, qui place l’homme politique devant avec 458 519 sur quelque 900 000 électeurs, soit 53,2%. Son principal rival, Ousainou Darboe, suit loin derrière avec 238 253 des voix, soit 27,7%. Les militants du National People’s Party (NPP), parti du président Adma Barrow, se sont donné rendez-vous au centre de la capitale, à côté du palais présidentiel, pour fêter le réélection du bourreau de Yahya Jammeh en 2016.

L’annonce des résultats a accusé un léger retard puisque la tradition voudrait qu’en Gambie, les résultats soient annoncés 24h après les élections. L’opposant, Ousainou Darboe, a fait une déclaration de son domicile, avec d’autres candidats malheureux, pour critiquer cette lenteur dans la publication des résultats mais aussi et surtout pour fustiger, selon lui, l’organisation scandaleuse du scrutin et la candidature honteuse du président sortant.

À noter qu’il y a cinq ans, Adama Barrow, ancien promoteur immobilier aujourd’hui âgé de 56 ans, avait déjoué les pronostics et battu le dictateur Yahya Jammeh. Son élection avait ainsi mis fin à plus de vingt ans d’un régime caractérisé par une multitude d’atrocités commises par l’Etat et ses agents : assassinats, disparitions forcées, viols, actes de torture… Il avait aussi promis de ne faire qu’un seul mandat à la tête du pays mais il s’est tout de même présenté à cette élection.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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AFRIQUE

MAURITANIE – L’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz lourdement condamné en appel

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L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été condamné, mercredi, à 15 ans de prison et à une amende de 3 millions de dollars par une cour d’appel de Nouakchott. Cette décision aggrave la peine initiale de cinq ans prononcée en 2023 pour des faits de corruption, blanchiment d’argent et enrichissement illicite.

Arrivé au pouvoir à la suite de deux coups d’État avant d’être élu en 2009, Mohamed Ould Abdel Aziz aurait, selon l’accusation, amassé plus de 70 millions de dollars d’actifs durant sa décennie à la tête du pays. Il demeure détenu depuis sa première condamnation l’an dernier.

Le procès de l’ex-dirigeant, qui a attiré une attention internationale rare, est perçu comme un test pour la justice mauritanienne, souvent accusée de complaisance à l’égard des élites politiques. Son équipe de défense a dénoncé une décision « purement politique », estimant qu’elle résulte d’un différend personnel avec son successeur, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

Les deux hommes, autrefois alliés proches, ont vu leurs relations se détériorer après la transition pacifique de 2019, première du genre en Mauritanie. La rupture est survenue lorsque l’ex-président a tenté de reprendre de l’influence au sein du parti au pouvoir. En 2020, une commission parlementaire a lancé une enquête sur plusieurs marchés publics, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre Aziz et onze autres anciens responsables.

Le jugement a par ailleurs innocenté six ex-membres du gouvernement, confirmé la peine de deux ans de prison de son gendre pour trafic d’influence et ordonné la dissolution de la Fondation Errahma, dirigée par son fils.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Le président Alassane Ouattara confirmé pour un quatrième mandat par le Conseil constitutionnel

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Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé, ce mardi 4 novembre 2025, la réélection du président Alassane Ouattara à l’issue du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025. Le chef de l’État sortant l’emporte dès le premier tour avec 89,77 % des suffrages exprimés, selon les résultats définitifs validés par la haute juridiction. Cette décision officialise ainsi un quatrième mandat pour le dirigeant ivoirien de 83 ans.

Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) distance très largement ses adversaires : Jean-Louis Billon obtient 3,09 % des voix et Simone Ehivet Gbagbo, 2,42 %. Le taux de participation s’établit à 50,10 %, sur un corps électoral de 8,5 millions d’inscrits.

Le processus électoral s’est déroulé dans un climat globalement apaisé, malgré les appels au boycott de certains partis d’opposition et les critiques sur le manque d’inclusivité du scrutin. Plusieurs figures politiques majeures, dont Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, avaient en effet vu leurs candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel.

Dans les rangs du RHDP, la confirmation du Conseil est saluée comme une marque de confiance renouvelée envers la politique de développement et de stabilité initiée par Ouattara depuis 2011. Les partisans du président mettent en avant la croissance économique soutenue, la modernisation des infrastructures et la sécurité retrouvée dans la plupart des régions du pays.

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