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MALI – Interpol lance un mandat d’arrêt international contre Karim Keita le fils de l’ex-chef d’État Ibrahima Boubacar Keita

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Karim Keita @News A Bamako

Karim Keita, l’un des fils de l’ex-chef d’État malien Ibrahima Boubacar Keita, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par Interpol le lundi 5 juillet 2021 dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’un journaliste d’investigation le 29 janvier 2016. Il s’agit de Birama Touré, âgé d’une cinquantaine d’années, qui travaillait pour l’hebdomadaire malien Le Sphinx. Karim Keïta qui s’est réfugié en Côte d’Ivoire à la suite du coup d’Etat qui a conduit à la démission de son père au mois d’août 2020, est traqué par Interpol, organisation internationale de police criminelle.

Karim Keïta ne dormira pas tranquille les jours à venir. L’ancien député et fils aîné l’ex-président malien Ibrahima Boubacar Keita fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la police criminelle Interpol, à la demande d’un juge d’instruction du tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako. Le motif de cette traque de l’ancien député tourne autour d’une enquête sur la disparition mystérieuse le 29 janvier 2016 d’un journaliste nommé Birama Touré. À l’époque, sa famille et sa rédaction disaient craindre qu’il ait été enlevé, torturé et tué après plusieurs mois de détention. Selon Adama Dramé, directeur de publication de l’hebdomadaire privé malien Le Sphinx, la disparition du journaliste a été notée quand il a commencé à approcher le fils de l’ancien président à propos d’un dossier qui serait compromettant pour lui. Alors, Karim Keita est sans doute le suspect numéro 1 dans cette affaire intrigante qui traîne depuis plus de 5 ans. 

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À rappeler que le fils aîné de l’ancien président a été élu député en 2013, puis réélu en 2020. Il était ironiquement surnommé « vice-président » par les opposants en raison des privilèges qu’il avait dans le gouvernement ainsi que des soupçons de corruption qui pesaient sur lui. Il avait même démissionné de son poste de président de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, en juillet 2020, au moment où la contestation contre le régime d’IBK était à son paroxysme.

       

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