Connect with us

INTERNATIONAL

OPÉRATIONS MILITAIRES À JENINE – Depuis plus de vingt-quatre heures, Israël plonge les habitants de Jénine dans l’enfer des combats

Publie

le

Dix Palestiniens tués et une centaine d’autres blessés à Jénine ; l’armée israélienne mène depuis plus de vingt-quatre heures, dans cette ville du nord de la Cisjordanie occupée, l’une des opérations militaires les plus importantes de ces dernières années. Officiellement, l’État hébreu parle de lutte « antiterroriste », terme utilisé pour qualifier les groupes armés palestiniens. Jénine et ses habitants sont bombardés, plongés dans l’enfer des combats.

Cela prendra le temps qu’il faudra, mais l’armée israélienne affirme être déterminée à éliminer tous les groupes armés palestiniens de Jénine, indique notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa. L’armée a notamment indiqué avoir « neutralisé » un puits souterrain utilisé pour stocker des explosifs. « De plus, les soldats ont localisé et démantelé deux salles opérationnelles appartenant à des organisations terroristes de la zone », a-t-elle encore affirmé dans un communiqué, mardi 4 juillet 2023. Une opération militaire meurtrière, un usage de la force disproportionné en milieu urbain. Au début de l’offensive, l’armée israélienne envoie d’abord des messages sur les téléphones des habitants : « Restez chez vous. Protégez votre famille. »

Quitter Jénine
Frappes aériennes, échanges de tirs, gaz lacrymogène. Invivable, insoutenable. Les troupes israéliennes ordonnent finalement à une partie de la population de quitter Jénine. Des hommes, des femmes, leurs enfants dans les bras se précipitent dans les rues. L’image est forte. Triste symbole qui renvoie au passé. Face aux frappes de drones, des Palestiniens lancent des pierres sur des soldats israéliens, sous un ciel noirci par la fumée des explosions et des barricades en feu, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.

Des « déplacés de force une seconde fois »
Car à Jénine, il y a la ville, mais aussi le camp où vivent les descendants des Palestiniens chassés de leur terre en 1948, lors de la création d’Israël. « Ce sont des réfugiés, déplacés de force une seconde fois », s’insurgent des Palestiniens sur les réseaux sociaux. Au total, 3 000 des 18 000 habitants du camp de Jénine ont dormi cette nuit dans les écoles de la région.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

INTERNATIONAL

GAZA – Plus de mille patients morts en attente d’évacuation médicale, alerte l’OMS

Publie

le

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré, vendredi 19 décembre 2025, une nouvelle sonnette d’alarme sur la situation sanitaire dramatique dans la bande de Gaza. Selon les données communiquées par le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne, 1 092 patients sont décédés entre juillet 2024 et le 28 novembre 2025 alors qu’ils attendaient une évacuation médicale. Un chiffre que l’OMS estime « probablement sous-évalué » au regard des conditions extrêmement dégradées sur le terrain.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé que depuis octobre 2023, plus de 10 600 patients atteints de pathologies graves ont néanmoins pu être évacués hors de Gaza pour recevoir des soins spécialisés. Parmi eux figurent environ 5 600 enfants nécessitant des prises en charge médicales urgentes, souvent vitales. Malgré ces efforts, l’organisation souligne que les besoins restent largement supérieurs aux capacités actuelles d’évacuation.

Face à cette situation, l’OMS exhorte la communauté internationale à intensifier son soutien humanitaire. Elle appelle notamment un plus grand nombre de pays à accepter l’accueil de patients gazaouis et insiste sur la nécessité urgente de rétablir les évacuations médicales vers la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est. Selon l’agence onusienne, ces corridors sanitaires sont essentiels et leur interruption continue de coûter des vies.

La crise humanitaire à Gaza demeure ainsi d’une extrême gravité. Les infrastructures de santé sont largement endommagées, le personnel médical épuisé et les pénuries de médicaments persistantes. Pour des milliers de patients, l’accès aux soins spécialisés reste hors de portée, transformant l’attente d’une évacuation en une question de survie. L’OMS rappelle que sans un accès humanitaire sécurisé et durable, la mortalité évitable continuera d’augmenter.

Continuer la lecture

AMÉRIQUE

ÉTATS-UNIS – Immigration : Le président Donald Trump ferme la porte à sept nouveaux pays et aux Palestiniens

Publie

le

La forteresse Amérique remonte ses ponts-levis. Dans une proclamation signée ce mardi, le président Donald Trump a drastiquement élargi la liste des nationalités interdites d’entrée aux États-Unis, invoquant la nécessité impérieuse de « restreindre l’entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité » nationale.

Cette nouvelle salve de restrictions cible spécifiquement le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, jusqu’ici soumis à des blocages partiels, basculent désormais vers une interdiction totale. Fait politique majeur, les Palestiniens détenteurs de documents de voyage de l’Autorité palestinienne sont également concernés. Washington justifie cette décision radicale par des procédures de vérification jugées « tellement insuffisantes » dans ces territoires qu’elles imposeraient une suspension immédiate des admissions. Le cas syrien apparaît particulièrement sensible, la mesure intervenant quelques jours seulement après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le pays.

Depuis son retour au Bureau Ovale en janvier dernier, Donald Trump a fait du durcissement migratoire la clé de voûte de son action. Au-delà de la sécurité physique, la Maison-Blanche assume désormais une dimension culturelle et idéologique, ciblant explicitement les étrangers susceptibles de « nuire à la culture » ou aux « principes fondateurs » des États-Unis. Cette rhétorique s’inscrit dans la continuité des décrets de juin dernier, qui avaient déjà fermé la porte aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.

Toutefois, le décret maintient certains garde-fous : les résidents permanents légaux, les diplomates et les sportifs restent exemptés. À contre-courant de ce durcissement généralisé, seul le Turkménistan bénéficie d’un assouplissement inattendu. Saluant des « progrès significatifs », l’administration autorise à nouveau la délivrance de visas non-immigrants pour ce pays d’Asie centrale, une exception rare dans une politique migratoire de plus en plus hermétique.

Continuer la lecture

ASIE

RUSSIE – Vladimir Poutine réaffirme son soutien à Nicolás Maduro face à la pression américaine

Publie

le

Le président russe Vladimir Poutine a renouvelé, jeudi 11 décembre, son soutien au Venezuela de Nicolás Maduro, au lendemain de la saisie par les États-Unis d’un pétrolier au large des côtes vénézuéliennes. Cette prise de position s’inscrit dans un contexte où Caracas est confronté à une pression américaine d’une intensité inédite, à la fois économique et militaire, renforçant davantage les tensions entre Washington et l’axe russo-vénézuélien.

Au cours d’un entretien téléphonique, Vladimir Poutine a exprimé sa solidarité avec le peuple vénézuélien et confirmé l’appui de Moscou aux initiatives engagées par le gouvernement Maduro pour défendre la souveraineté nationale face aux actions extérieures. Le communiqué du Kremlin, bien que formulé sans mentionner explicitement les États-Unis, laisse peu de doute quant au destinataire de ce message, dans un climat diplomatique marqué par une confrontation ouverte entre les deux puissances.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur volonté de poursuivre la mise en œuvre de projets conjoints dans les secteurs économiques, énergétiques et commerciaux, conformément au traité de coopération signé en mai dernier. Cette dynamique bilatérale vise à consolider une alliance stratégique qui permet au Venezuela de s’appuyer sur un partenaire capable de contrebalancer les politiques coercitives américaines.

Depuis août 2025, les États-Unis ont pourtant intensifié leur présence militaire dans la mer des Caraïbes, mobilisant un dispositif naval massif incluant le porte-avions USS Gerald R. Ford, plusieurs bâtiments d’assaut amphibies et un sous-marin nucléaire. Washington justifie ces déploiements par la lutte contre le narcotrafic, accusant directement Nicolás Maduro d’être au cœur d’un réseau criminel transnational.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +