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ECONOMIE

OUGANDA : Le pays pourrait devenir un acteur majeur du pétrole et du gaz en Afrique.

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L’Ouganda affirme son intention de devenir un acteur majeur du pétrole et du gaz. Cela catapultera automatiquement l’Ouganda en plus grand producteur de brut d’Afrique de l’Est, et fournira des revenus indispensables au développement et à la création

NAIROBI, Kenya, 23 avril 2020/ — Le président Museveni, et les PDG de Tullow Oil et de Totel, n’auraient pas pu choisir un meilleur moment pour annoncer leur accord pour résoudre un différend de longue date sur la taxe des gains en capital qui avait précédemment empêché Tullow Oil de céder ses licences du lac Albert à Total.

Tullow Oil, une junior pétrolière, a annoncé qu’elle avait convenu de la vente de l’intégralité de sa participation dans le projet de développement du lac Albert en Ouganda au principal pétrolier Total pour 575 millions de dollars. C’est une bonne nouvelle pour les deux sociétés, l’Ouganda et l’industrie pétrolière dans le monde et en Afrique en particulier, qui traversent tous une période de détresse face au Covid -19 et à la chute des prix du pétrole.

Cela catapultera automatiquement l’Ouganda en plus grand producteur de brut d’Afrique de l’Est, et fournira des revenus indispensables au développement et à la création. Les estimations actuelles de la Banque mondiale s’attendent à ce que l’Ouganda enregistre des taux de croissance de plus de 10% par an résultant de la production de pétrole et des activités associées. « Cet accord montre beaucoup de prévoyance pour faire une acquisition de cette nature à un prix aussi incroyable mais raisonnable. Le règlement des différends qui a ouvert la voie à cet accord doit être salué. Le président Museveni, Tullow Oil et Total ont compris qu’être proactif et faire des concessions est bon pour l’Ouganda, les emplois, les contrats pour les habitants et la croissance régionale », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie.

Plus important encore, l’accord envoie les bons signaux au marché et aux investisseurs que malgré les défis actuels, l’Ouganda est ouvert et prêt à faire des affaires. Conformément à l’appel lancé par la Chambre africaine de l’énergie aux gouvernements pour qu’ils fassent preuve de souplesse dans l’évaluation des projets existants dans l’environnement commercial actuel, le gouvernement ougandais, avec la participation directe du président S.E. Yoweri Kaguta Museveni, était disposé à céder du terrain et à conclure l’accord. C’est bon pour l’Ouganda et un exemple pour d’autres pays africains confrontés à la crise pétrolière à suivre. Il est susceptible d’avoir des effets positifs bien au-delà de la crise actuelle, avec toujours plus d’explorateurs et de sociétés pétrolières susceptibles de revoir les licenses de l’Ouganda pour tenter de reproduire les succès des découvertes de Tullow Oil.

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L’accord est également un énorme coup de pouce pour la construction d’un pipeline qui transportera le brut vers les marchés internationaux. « Le projet de pipeline Ouganda / Tanzanie (Pipeline d’Afrique de l’Est) en lui-même entraînera non seulement la création d’emplois supplémentaires, mais rendra également l’ensemble du pays viable en tant que frontière pétrolière majeure. C’est une grande victoire pour l’industrie pétrolière et gazière locale et régionale et propulse la région de l’Afrique de l’Est à jouer un rôle pour aider le secteur de l’énergie à rebondir », a déclaré Elizabeth Rogo, présidente de la Chambre africaine de l’énergie pour l’Afrique de l’Est.

Nous verrons probablement d’autres sociétés pétrolières comme Oranto Petroleum forer des puits d’exploration supplémentaires dans des blocs adjacents, afin de tirer parti de l’infrastructure du pipeline. L’oléoduc augmente également l’attractivité des blocs de pétrole situés au sud du Soudan du Sud, producteur de pétrole voisin. Les découvertes potentielles là-bas sont maintenant susceptibles d’atteindre un point mort inférieur, en raison de la réduction des coûts de canalisation via l’Ouganda.

Tout en reconnaissant la volonté du gouvernement ougandais de faire des compromis sur ce différend fiscal particulier, permettant ainsi cette transaction révolutionnaire. La Chambre africaine de l’énergie continue de plaider pour des mesures spéciales supplémentaires qui faciliteront une décision finale d’investissement de Total et ses partenaires, et le déploiement de capitaux pour d’autres projets de forage et de géophysique en Ouganda dans le climat des affaires actuel. Nous exhortons le gouvernement à continuer de travailler avec l’industrie pour améliorer le climat des affaires afin d’augmenter les investissements dans le pétrole et le gaz.

Source : AfricainInfo / Par APO

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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CULTURE A LA UNE

RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris

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Organisée par Congo Na Paris, la 7e édition du Salon socio-économique et culturel “Tonga Mboka” se tiendra les 27 et 28 septembre 2025 à l’Espace Charenton, dans le 12e arrondissement de Paris. Porté par l’ambition de bâtir “le Congo de demain”, cet événement s’impose comme un rendez-vous incontournable de la diaspora congolaise.

Une édition sous le signe de la transmission
En quelques années, “Tonga Mboka” est devenu un pilier de la scène diasporique congolaise. Plus qu’un simple lieu de rencontres, c’est un véritable mouvement collectif, un laboratoire d’idées pour imaginer et construire l’avenir des deux Congo – Kinshasa et Brazzaville. En lingala, “Tonga Mboka” signifie “construire le pays” : tout un programme. Durant deux jours, plus de 50 stands et 7 tables rondes réuniront une constellation d’acteurs : entrepreneurs, artistes, décideurs politiques, investisseurs, universitaires et étudiants. Le public pourra assister à des conférences inspirantes, participer à des ateliers pratiques, découvrir des expositions d’art, vibrer lors de concerts live, ou encore s’immerger dans des démonstrations culinaires et défilés de mode. Parmi les espaces thématiques phares, l’initiative “Finance ton projet” proposera des solutions concrètes de financement aux membres de la diaspora désireux d’entreprendre.

Une vitrine pour les talents congolais
La culture occupe une place centrale à Tonga Mboka. De la musique au cinéma, de la littérature aux arts visuels, la scène congolaise y déploie toute sa richesse et sa diversité. Des figures emblématiques comme des jeunes créateurs viendront non seulement célébrer cet héritage, mais aussi interroger les voies d’un renouveau culturel. À travers l’affiche de cette 7e édition transparaît une volonté forte : connecter le Congo au monde. À l’heure du numérique, cette ambition s’incarne aussi dans des plateformes interactives, permettant de suivre les débats en direct, poser des questions aux intervenants et prolonger les échanges sur les réseaux sociaux via Instagram, Facebook et TikTok, avec du contenu exclusif et des interviews inédites.

Un gala caritatif de solidarité
Autre temps fort du salon : une soirée caritative organisée en partenariat avec la Fondation Cédric Bakambu. Les fonds récoltés seront destinés à soutenir un projet éducatif et humanitaire dans l’Est du Congo. Cette soirée de solidarité sera aussi l’occasion de remettre les Prix de l’Espoir, qui récompensent des parcours inspirants, symboles de résilience et de réussite. Cette vision, portée par Charlotte Kalala, fondatrice de Congo Na Paris et initiatrice de Tonga Mboka, vise à rassembler les forces vives de la diaspora autour du développement du Congo, en misant sur l’unité, l’excellence et la créativité. Pour elle, le salon est “un espace où les rêves prennent forme et où les projets trouvent leur chemin vers la réalité”.

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