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 RWANDA – Kwita Izina 2022 : 20 bébés gorilles baptisés

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Sauti Sol ! Gilberto Silva ! Naomi Schiff ! Youssou Ndour ! Didier Drogba !… Voici quelques noms des personnalités qui ont pris part ce vendredi 2 septembre 2022 à la 18ème Édition du Kwita Izina. Après deux années en demi-teinte dû au Covid, la cérémonie Kwita Izina reprend de plus belle. Des célébrités du monde du sport, de la musique et des arts se sont données rendez-vous au Rwanda pour une cérémonie de baptême de grande envergure. En l’espace de quelques jours, 20 bébés gorilles ont reçu des noms de la bouche de nos stars. Cette cérémonie de baptême des gorilles est l’occasion pour le pays de montrer son engagement en faveur d’un tourisme durable et responsable.

Le Rwanda possède une biodiversité impressionnante. Il regorge d’une faune extraordinaire. Son Parc National, célèbre par la diversité des gorilles de montagnes et des singes dorés (1064) qui y vivent, est très prisé des touristes. Le Rwanda abrite un tiers des gorilles des montagnes dans le monde. C’est l’occasion pour le pays d’inviter chaque année des célébrités internationales à Kinigi, dans le district de Musanze. Cette année, toutes les personnalités présentes (20) ont donné un nom à un bébé gorille. Youssou N’dour, le roi du mbalax, a donné le nom Ihuriro – qui signifie plaque tournante de la musique. Drogba Didier, la star ivoirienne de football, a donné le nom “Ishami” qui signifie la progéniture. L’ex international de football était très ému : “Cette action visant la protection des animaux est un exemple à suivre,” a déclaré l’ivoirien Drogba. 

Didier Drogba @capture photo Page Facebook Visit Rwanda

Au cours des 17 dernières années, 354 gorilles de montagne ont été baptisés. Les autorités rwandaises ont émis des doléances. Selon eux, les gorilles de montagne ont besoin d’un plus grand espace et “Les investisseurs sont les bienvenus ». Ceci est un appel aux protecteurs de la nature. Kwita Izina voit le jour en 2005. C’est une cérémonie qui prend sa source dans une tradition séculaire rwandaise visant à donner qui se déroule après la venue au monde d’un nouveau. Au départ, c’était juste une occasion pour le gouvernement de remercier les communautés vivant à proximité du Parc National des Volcans, des rangers, des personnes qui se tuent à la tâche pour la survie de ses animaux. Le pays commence à donner des noms aux gorilles des montagnes. Cette cérémonie nationale va gagner en notoriété pour devenir une célébration mondiale de la nature. Pourquoi donner des noms à des animaux ? C’est peut-être un moyen de faire prendre conscience aux populations que ces animaux font partie intégrante de notre histoire commune : que nous sommes frères et qu’en tant que tels ils méritent une plus grande considération.

Cette cérémonie représente une vraie idée de génie du peuple rwandais. En initiant une telle cérémonie et en y faisant participer des célébrités du monde sportif et culturel, le pays attire l’attention de la communauté internationale sur la culture rwandaise et sur l’importance de la protection des animaux et de leurs habitats. Ce dimanche 4 septembre 2022, la star sénégalaise Youssou N’Dour va donner une soirée mémorable avec une belle performance Live.

Youssou Ndour @capture photo Page Facebook Visit Rwanda
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CÔTE D’IVOIRE – Ismaël Isaac : l’enfant de Treichtown au New Morning

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Après une longue absence sur la scène internationale, Ismaël Isaac, celui qu’on surnomme le “Gangamba de Treich”, marque son retour, d’ailleurs, très attendu avec un concert le 21 février au New Morning à Paris. Avec ce concert, c’est un vent nouveau qui va souffler sur la planète reggae.

Une approche musical très “afro-optimiste”
Né en 1966 sous le nom de Kaba Diakité Issiaka, Ismaël Isaac fait partie des personnes qui ont contribué à mettre en lumière le mouvement en Côte d’Ivoire. Inspiré par Bob Marley, Ismaël Isaac s’est forgé une identité musicale en mêlant les sonorités jamaïcaines aux traditions mandingues. D’ailleurs, une grande partie de son répertoire est en dioula. Ce mélange de reggae pur, de roots jamaïcain, et de rythmes africains font de lui un spécimen musical unique. En plus de ce style de musique qui lui est très particulier, et contrairement à d’autres figures du reggae, Ismaël Isaac possède une voix mélodieuse et un sens aigu de l’harmonie vocale. Dans chacun de ses albums, il se fait le porteur d’un message de paix et de justice sociale à travers des titres devenus incontournables, comme “Goodbye Apartheid”, “Tientigui”, “Magnou Mako” ou encore “Lampedusa”.

Les débuts de l’enfant de Treichville
Cette soirée s’annonce comme un moment clé dans la carrière d’Ismaël Isaac. C’est un nouveau souffle pour cet artiste et le destin rime avec persévérance. Atteint de la poliomyélite, il va trouver la force de s’accrocher à la vie sur les danses des smurfers américains. Paradoxal non ! Contre l’avis de ses parents, Ismaël Isaac ne veut faire que la musique. Au début des années 80, une véritable révolution musicale s’opère en Côte d’Ivoire : le reggae s’impose avec la disparition de Bob Marley, d’autant plus qu’on observe l’ascension fulgurante d’Alpha Blondy lors de l’émission Première Chance de Roger Fulgence Kassy. Fasciné par cet artiste qui chante en dioula et arbore un nom de scène percutant, il comprend qu’il doit lui aussi se forger une identité musicale forte. C’est alors que Kaba Diakité Issiaka va devenir Ismaël Isaac. Voulant se faire entendre par tous les moyens, il multiplie les démarches auprès des plateaux de la télévision ivoirienne jusqu’au jour où la chance lui sourit. Georges Kouakou, clavier et arrangeur de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), séduit par sa voix, le présente à Roger Fulgence Kassy. Ce dernier le programme dans son émission. La carrière du jeune artiste est lancée.

Une discographie longue comme “The Rise and Fall of Bossanova” de Michael J Bostwick
Dès son premier passage à l’émission de Roger Fulgence Kassy, faiseur de stars à l’époque, la carrière artiste d’Ismaël Isaac Ismaël Isaac est sur des chapeaux de roues. Avec ses premiers succès “Liberté” et “Tchilaba” (1986), suivis de “Yatiman” (1989), le nom d’Ismaël Isaac est sur toutes les lèvres à l’époque. Mais c’est véritablement avec “Rahman” (1990) qu’il franchit un cap. En effet, cet album, produit par Ibrahima Sylla et arrangé par Moctar Wurie et Boncana Maïga, marque son entrée sur la scène internationale et le mène jusqu’en France, où il signe avec le prestigieux label Island Records. “Taxi Jump” (1993) va confirmer son statut. Avec cette production de haut vol, encadrée par le légendaire ingénieur du son Godwin Logie et une pléiade de musiciens renommés, il se murmure que l’artiste est en passe de voler la vedette à Alpha Blondy. Pourtant l’artiste continue les collaborations. En 1997, il revient avec Treich Feeling (1997). Un album sur lequel des arrangeurs de renom comme Georges Kouakou, Moctar Wurie et Cheick Tidiane Seck ont collaboré. Quand il sort en 2000 “Black System” chez Syllart, on sent que son reggae s’est enrichi de nouvelles influences. Après plusieurs années de silence, il revient en 2014 avec “Je Reste”, comme pour contredire ceux qui l’avaient déjà enterrée. Dans cet album, il réaffirme son engagement et sa volonté de faire résonner la voix du reggae africain à travers le monde.

Le concert du 21 février, un revival mémorable
Le 21 février, le New Morning résonnera aux rythmes envoûtants du reggae ivoirien. Ce concert sera la célébration d’une des figures emblématiques du reggae africain. Le retour d’Ismaël Isaac au New Morning est un événement que les amateurs de reggae ne voudront pas manquer. Véritable ambassadeur de la musique engagée, il promet une prestation intense et vibrante, portée par des décennies de passion et de combats. Ce concert marque non seulement son grand retour sur la scène internationale, mais aussi une nouvelle étape dans une carrière qui a traversé les générations et les frontières.

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MALI – Pari réussi ! Sidiki Diabaté casse La Défense Arena

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Pas besoin de passer au crible les statistiques d’écoute en ligne pour connaître la profondeur du bassin de popularité de Sidiki Diabaté à Paris, il fallait juste se trouver, à son concert, le samedi 8 février 2025, à La Défense Arena.

Une nuit torride sur la Seine musicale
Après le Zénith en septembre 2022 et la salle polyvalente de Bercy en novembre 2023, le roi de la kora – ayant succédé à son père disparu – vient de franchir un cap en investissant la mythique Défense Arena. Des basses puissantes offraient une expérience sonore et visuelle d’exception dans cette salle, l’une des plus vastes d’Europe. Pour ceux qui doutaient encore de la capacité de l’artiste à relever un tel défi, ils ont été servis. Sidiki Diabaté, dans la fleur de l’âge, demeure toujours au sommet de sa forme. Chose qui a échappé à plus d’un : le 8 février était aussi le jour d’anniversaire de l’artiste. Trente-deux ans bien compté. Le public, transporté par la magie du live, dans une ambiance surchauffée comme un night club à trois heures du matin, oscillait entre ferveur et contemplation. Mais le doute n’était pas permis. Un seul mot était de mise : s’abandonner dans ce grand raout.

Sidiki Diabaté @Diouf

Sidiki Diabaté @Diouf

Une performance bien léchée
Le fils de Toumani Diabaté a fait honneur aux siens, la caste des griots du Mandingue – et surtout à son père, Toumani Diabaté. Lorsque le “king of” kora est entré sur scène… Que dis-je ? Il n’est pas entré sur scène; il en est littéralement sorti. Quand la lumière, incandescente, est tombée sur le public très féminin, une ovation vibrante, rythmée par des applaudissements et des acclamations a résonné dans l’immensité de l’arène. Et l’artiste, couronne d’or sur la tête, en blaser noir, est sorti d’une trappe ingénieusement disposée au milieu de la scène. Les fans du crooner malien, électrisés par les jeux de lumières sophistiqués, les écrans géants diffusant des images en haute définition et une acoustique calibrée pour une restitution sonore parfaite, ne tenaient plus en place. Une ferveur à peine croyable pour ce jeune artiste qu’on avait vite fait de classer dans le tiroir des stars passées de mode.

Moment d’immersion transcendant
Ce fut une soirée riche en surprises, notamment grâce à la diversité des styles musicaux. Bien qu’on s’attendît à entendre ses mélanges harmonieux de musique traditionnelle et de sonorités contemporaines, nous avons tout de même été bluffés par la dextérité de l’artiste. Les basses, profondes et cristallines, résonnaient sans saturer, tandis que chaque note jouée sur la kora de Sidiki Diabaté semblait flotter dans l’espace, enveloppant l’audience dans une immersion musicale pure. Mélangeant habilement la musique traditionnelle malienne avec des genres modernes tels que le rap, le hip-hop et le R&B, il a, et excusez-moi du pléonasme, fait applaudir la foule des deux mains. Reprenant en chœur avec le public ses titres à succès, Sidiki Diabaté, avec le talent exceptionnel qu’on lui connaît, a fait vivre au public une expérience musicale unique. Une performance captivante.

Des invités de marques
Sidiki Diabaté a aussi invité certains de ses amis à monter sur scène. Au rang de ces personnes, il y avait plusieurs artistes de renom tels que Mokobé, Black M, Sidy Diop et Wally Seck. L’instant clé fut lorsqu’il s’est mis à enchaîner les classiques de son répertoire comme “Béni” (2019) et “Kora Lover” (2024). Et surtout les chorégraphies parfaitement exécutées. Dans la plus grande salle de spectacle d’Europe (U Arena), le nouveau roi de la kora a écrit une nouvelle page de sa carrière. « Ce concert, c’est la renaissance, une nouvelle ère pour la musique mandingue », a-t-il confié. Comme il l’avait fait en novembre 2023 à l’Accor Arena (Bercy) de Paris, Sidiki Diabaté a réitéré son exploit en remplissant les 40 000 places de l’U Arena. Il avait promis des étincelles, nous avons vu des flammes rugir des téléphones portables.

Sidiki Diabaté @Chasseur d’images

Un moment décisif
Visuellement ce n’était pas le Super Bowl, mais la scénographie était spectaculaire. Des projections lumineuses transformaient la salle en un décor mouvant, amplifiant l’émotion du spectacle. L’éclairage, synchronisé avec les rythmes mandingues et les envolées vocales du roi de la kora, sublimait chaque moment. L’événement a également été l’occasion pour le virtuose de la kora de jauger le succès de son tout nouvel album, “Kora Lover”, auprès du public européen et de la diaspora africaine. Et cette nuit fut l’occasion parfaite pour cela. Avant le concert, il avait posté sur ses réseaux sociaux : « J’ai hâte de vous retrouver ce samedi 8 février dans la plus grande salle d’Europe pour écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de la musique africaine ». Nous pouvons dire, après le concert, que les notes puissantes de la kora de Sidiki Diabaté résonneront pendant longtemps dans les couloirs de La Défense Arena.

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CAMEROUN – Julia Young, une voix aux mille couleurs

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La chanteuse franco-camerounaise, qui vocalise en bafia, a croisé les rythmes africains avec les mélopées occidentales dans les années 80 et s’est rapidement imposée comme l’une des plus belles voix de l’Afrique de l’Ouest. Retour sur la carrière exceptionnelle d’une artiste à la luxuriance vocale incomparable qui fait aussi partie du groupe Nipa.

La résurrection d’une diva
C’est en Côte d’Ivoire, vers la fin des années 80, que Julia Young lance sa carrière musicale. On est immédiatement séduit par sa voix cristalline qui, comme dotée d’ailes, s’élève et se gonfle d’un lyrisme sans pareil. Elle faisait partie des grandes voix féminines aux côtés de Tshala Muana, Aïcha Koné, Nayanka Bell… Écumant les grands stades d’Afrique, elle finit par s’établir à Abidjan, où elle devient propriétaire du cabaret La Gazelle, qui connaît un grand succès à l’époque. Tout commence pour elle à 17 ans, à Yaoundé, au sein de l’orchestre de la radio nationale camerounaise. Véritable globe-trotteuse, elle tente de faire de la musique un langage universel.

Julia Joung : les premières scènes africaines
Après la sortie de son premier disque Dikendi à Paradis en 1982, produit par Isidore Tamwo, sa carrière prend un tournant décisif. Forte de ce succès, elle entame une tournée africaine qui la mène en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Congo, au Burkina Faso et au-delà. Elle partage la scène avec des légendes comme Myriam Makeba, Abeti Masikini ou encore Mbilia Bell, et est même considérée comme l’une des grandes voix du continent. En 1989, elle sort Frivole, suivi en 1991 de N’dolam. C’est l’apothéose. Ce dernier album, arrangé par le guitariste Diblo Dibala et produit par René Provost, la propulse au-devant de la scène. À travers ces deux projets, elle confirme son talent de compositrice et d’interprète en mêlant makossa, bikutsi et blues dans un univers musical unique.

Julia Young, un registre hétéroclite
Julia Young ne se limite pas à la musique. Elle se distingue également dans le monde du théâtre et des spectacles musicaux. En 2005, elle incarne Méduse dans Les Bacchantes, une production dirigée par Jean-Yves Pénafiel et Emmanuelle Gabarra, qui la mène en tournée sur des scènes prestigieuses en France. Après plusieurs années passées en Égypte, où elle explore de nouvelles influences, elle revient à Paris et multiplie les concerts au Baiser Salé, au New Morning et à la Cité de la Musique. Elle enrichit aussi son expression artistique en se consacrant à la peinture, exposant ses œuvres au Caire et à Paris.

KOKEN, un retour en force
Après une longue pause, la rareté de ses apparitions nourrit la nostalgie de ses fans, et même celle d’un public plus jeune. Grâce à l’aide d’un de ces jeunes passionnés par sa carrière, Julia Young revient en 2022 avec KOKEN, un EP où elle fusionne afropop, blues, jazz et reggae. Les titres Boum, Betoren, Koken et Bim i Bell portent des messages forts, mêlant douceur et mélancolie. Avec une voix mûrie par les voyages et le temps, elle évoque des figures comme Nina Simone ou Tracy Chapman, oscillant entre engagement et sensibilité.

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Un héritage musical ancré et ouvert sur le monde
Julia Young mériterait de figurer dans le livre des records Guinness. Elle est en effet la première artiste à avoir chanté au Stade de France en 1997 lors du match Variétés Club de France contre l’équipe des constructeurs du Stade. Cette diva, qui chante dans plusieurs langues camerounaises, ancre profondément sa musique dans les traditions africaines tout en l’ouvrant aux influences contemporaines. Aujourd’hui, après plusieurs années d’absence, elle revient avec un EP porté par une instrumentation riche et des textes profonds.

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