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SÉNÉGAL – Birame Souley Diop : “Ce n’est pas un problème de 3ème mandat, c’est un problème de 3ème candidature et il n’a pas le droit de le faire.”

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Birame Souley Diop 1er vice-président du parti Pastef @Ze-Africanews

Birame Souleye Diop et le premier vice-président du parti Pastef dirigé par le leader Ousmane Sonko, maire de Zinguinchor opposant radical du président Macky Sall. Il est aussi Député du groupe parlementaire YEWWI AS KAN WI et Maire de Thiès Nord, deux postes qu’il occupe suite aux élections législatives du 31 juillet 2022 dernier. Durant son récent passage à Paris, il a bien voulu nous accorder cette interview exclusive. Une interview où nous avons abordé des questions purement politiques axée principalement sur les prochaines échéances électorales notamment la présidentielle de 2024. Il a abordé différentes questions à savoir les élections législatives qui ont permi son ascension au sein de l’hémicycle; les arrestations arbitraires des membres du parti Pastef Les Patriotes (Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité); les dossiers judiciaires d’Ousmane Sonko; la philosophie du parti entre autres sujets brûlant qui tournent autour d’une probable candidature du Président Macky Sall pour les élections de 2024.

Mais qui est Birame Souley Diop…
En deux mots, Birame Souley Diop est un natif de Keur Mame El Hadj à Thiès, région située à 70 km à l’Est de Dakar, la capitale sénégalaise. Il fait partie de la famille religieuse des Ndiéguène. Avant ses études universitaires, il fut pensionnaire de l’école Saint Gabriel puis c’est au tour du lycée Malick Sy de l’accueillir pour ses études secondaires. Ancien de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Il va faire un DEA en Droit, avant de réussir avec brio au concours d’entrée à l’ENA. C’est au sein du syndicat des impôts et des domaines qu’il consolide sa carrière professionnelle. Patriote dans l’âme, c’est à l’université qu’il rencontre Ousmane Sonko, qui devient son mentor politique. Ils sont ainsi devenus inséparables. Ils se retrouvent ensemble dans l’Administration fiscale où ils défendent avec vigueur les mêmes causes de loyauté, de croyance au travail, de grandeur dans leurs actions mais surtout d’humanisme. Plus tard, c’est sans hésiter qu’ils édifient leur foyer politique au sein du Parti Pastef les Patriotes fondé en janvier 2O14 par des jeunes cadres de l’administration publique, où l’enfant de Thiès occupe désormais la grade de premier vice-président.

L’interview intégrale à regarder ici :

Les thèmes abordés dans l’interview exclusive…
Dans cet interview exclusive, le député-Maire Birame Souley Diop est revenu sur les dernières élections législatives qui lui ont permis de siéger à l’Assemblée nationale. “Des élections mal organisées” selon lui, du fait que la plupart de leur leader titulaires ont été interdits de candidater.

Birame Souley Diop a également abordé le prochain grand rendez-vous électoral du Sénégal, l’élection présidentielle qui arrive à grand pas. De la position du Président Macky Sall qui est à son second mandat consécutif, avec dans le viseur, la volonté de briguer un 3eme mandat dont il peine à donner une réponse ferme et définitive “ni oui ni non” dit-il. Selon Birame Souley Diop : “Ce n’est pas un problème de 3ème mandat en vérité, c’est un problème de 3ème candidature et il [Président Macky Sall] n’a pas le droit de le faire.”

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Le leader Ousmane Sonko, maire de Zinguinchor, dit être victime de complot d’État. L’homme politique parle d’acharnement, de violation de ses droits, de liquidation politique, récemment il a même alerté l’opinion internationale sur le fait que le Président Macky Sall le Persécuté, il dit que sa vie est menace, cette question a été également abordé par Birame Souley Diop dans cette entretien.Birame Souley Diop 1er vice-président du parti Pastef @Ze-Africanews

Le président Macky Sall dit vouloir réduire l’opposition à sa plus simple expression. Karim Wade fils de l’ancien président Abdoulaye Wade qui était un potentiel candidat à la haute magistrature est exilé au Qatar depuis des années suite à sa condamnation le 23 mars 2015 pour enrichissement illicite. L’ancien Maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, lui aussi a vu son projet de vouloir occuper la tête du Sénégal anéanti à cause de sa condamnation le 7 mars 2017 à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie. Il a fini en prison et mis en liberté par décret présidentielle en 2019. Ousmane Sonko, l’opposant farouche du président Macky Sall a déclaré sa candidature pour les élections de 2024 sous fond de tension judiciaire. Il est accusé par une masseuse au nom d’Adji Sarr de viol et de menaces de mort, il continue de dénoncer un complot d’État et un projet de liquidation politique, Birame Souley Diop s’est exprimé sur ce sujet.

Sur la question des arrestations arbitraires et des emprisonnements tout azimut des membres de Pastef, Birame Souley Diop dit : ”Il n’y a jamais eu autant de leaders politiques emprisonnés en 12 ans. Quasiment 160 personnes ont été amenées en prison. Mais aujourd’hui […] la population est déterminée et nous savons que si on laisse faire, il [Président Macky Sall] va imposer une monocratie, une monarchie au Sénégal”.

Birame Souley Diop 1er vice-président du parti Pastef @Ze-Africanews
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SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

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Edgar Barros

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.

De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”

Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.

Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.

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SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

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Amadou Ba, Photo : Page Facebook

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.

Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :

La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;

Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.

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« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.

Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».

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BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

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Ousmane Sonko et Ibrahim Traoré

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.

En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.

Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.

Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.

Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.

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En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.

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