SANTÉ
SÉNÉGAL – Des acteurs plaident pour l’accélération de la production de vaccins à ARN messager

GCAP Sénégal, membre de GCAP GLOBAL qui regroupe une centaine d’organisations de la société civile mène un plaidoyer pour un transfert de la technologie nécessaire à la production des vaccins à ARN messager (ARNm) au Sénégal. L’objectif est d’amplifier les efforts pour convaincre les partenaires à accélérer ce processus pour l’Afrique.
Pour accélérer le transfert de la technologie nécessaire à la production de vaccins à ARN messager au Sénégal, GCAP Sénégal fait le plaidoyer. Dans un communiqué rendu public, les initiateurs font noter que l’objectif est d’amplifier les efforts pour convaincre les partenaires techniques et financiers, les sociétés pharmaceutiques et les instituts de recherche à accélérer ce processus vers l’Afrique. Ainsi, GCAP-Sénégal a multiplié ses recherches et ses rencontres dans le cadre de son projet Agilty fund soutenu par Peoples vaccines Alliance (PVA), en vue d’apporter sa contribution à l’accélération de ce processus et la mise en place du hub régional de production des vaccins à ARNm au Sénégal.
A noter qu’en mars 2022, lors du deuxième anniversaire du COVID-19, GCAP a travaillé avec Peoples vaccines (PVA) en engageant les communautés dans la lutte contre les inégalités dans l’accès au vaccin contre le Covid19. « C’est en prolongement de cette expérience et dans le sillage des leçons tirées de la pandémie que GCAP a décidé de promouvoir, par le biais d’un fort plaidoyer, le transfert de la technologie de l’ARNm et des droits de propriété intellectuelle au pays à revenu faible », lit-on dans le communiqué.
Pour rappel, c’est en marge du sommet Union européenne – Union africaine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé les six premiers pays qui recevront la technologie nécessaire à la production des vaccins à ARN messager (ARNm) sur le continent africain. L’Égypte, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud et la Tunisie ont tous posé leur candidature et ont été sélectionnés comme bénéficiaires. Au Sénégal, ce projet porte le nom de MADIBA et incarne le début d’une indépendance pharmaceutique et représente l’espoir de tout un continent, de l’avis des initiateurs.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Fièvre de la Vallée du Rift : 140 cas et 18 décès enregistrés

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a publié, ce 10 octobre 2025, une mise à jour sur la situation épidémiologique nationale.
À la date du 9 octobre, le Sénégal recense 140 cas confirmés de Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) et 6 cas de Mpox. Les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour freiner la propagation et renforcer la prise en charge médicale des malades.
Fièvre de la Vallée du Rift : progression maîtrisée mais préoccupante
Depuis le 21 septembre 2025, la FVR a touché 140 personnes, dont 18 décès.
La région de Saint-Louis demeure l’épicentre avec 130 cas recensés, dont 91 guérisons. Les districts de Richard-Toll (74 cas) et Saint-Louis (44 cas) sont les plus affectés, tandis que quelques cas ont été signalés à Louga, Matam et Fatick.
Face à cette situation, le ministère de la Santé a déployé de nouveaux équipements médicaux à l’hôpital régional de Saint-Louis, notamment pour les soins intensifs, afin d’améliorer la prise en charge des cas graves.
Le ministre Dr Ibrahima Sy a réaffirmé la détermination du gouvernement à agir vite :
« La priorité immédiate est de renforcer les infrastructures médicales et d’assurer une réponse rapide et efficace pour sauver des vies et contenir l’épidémie. »
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise de l’animal à l’homme, principalement lors du contact avec le sang ou les organes d’animaux infectés. Les symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et fatigue, mais les cas graves peuvent entraîner des complications hémorragiques mortelles.
Mpox : 6 cas détectés à Dakar, aucun décès
Concernant le Mpox, le pays a enregistré six cas confirmés depuis le 22 août 2025, tous localisés à Dakar.
Un patient est déclaré guéri, tandis que cinq autres restent sous surveillance médicale. Aucun décès n’a été signalé à ce jour.
Les autorités poursuivent la surveillance épidémiologique et appellent les citoyens à vigilance et responsabilité.
Le ministère invite les populations à respecter les mesures de prévention, à éviter les contacts à risque et à signaler immédiatement tout cas suspect aux structures sanitaires les plus proches.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Vigilance accrue face au Mpox et à la fièvre de la vallée du Rift

Le Sénégal fait face à deux épidémies simultanées : le Mpox (variole du singe) et la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Bien que la situation reste sous contrôle, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à une mobilisation communautaire et à une collaboration renforcée avec les agents de santé et les relais communautaires.
Appel à la vigilance et à la solidarité
Dans un communiqué, les autorités exhortent les populations à respecter strictement les mesures de prévention et à coopérer avec les structures sanitaires. Ce message a été réitéré lors de la réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), présidée par le ministre, au lendemain d’une mission de terrain à Saint-Louis.
Mpox : 5 cas confirmés, aucun décès
Depuis la confirmation du premier cas le 22 août 2025, 5 cas ont été recensés, tous dans la région de Dakar.
- 1 patient guéri
- 4 patients sous traitement au Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann (évolution favorable)
- 52 contacts identifiés et suivis de près
- Aucun décès signalé
Fièvre de la vallée du Rift : 28 cas dont 8 décès
La situation est plus préoccupante pour la FVR, une maladie virale transmise par les moustiques ou le contact avec des animaux infectés.
- 28 cas confirmés
- 8 décès
- 90 personnes exposées identifiées, dont 4 ont développé la maladie depuis son apparition dans la région de Saint-Louis
SANTÉ
COVID 19 – Une nouvelle variante découverte

Selon un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé, une nouvelle variante hautement mutée du COVID dénommée BA.2.86 a été découverte dans plusieurs pays notamment en Suisse, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Israël, au Danemark, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
D’après » Reuters », la variante a été repérée » pour la première fois au Danemark le 24 juillet après le séquençage du virus infectant un patient risquant de tomber gravement malade ». Et c’est ainsi qu’il a été détecté » chez d’autres patients symptomatiques, lors de contrôles de routine dans les aéroports et dans des échantillons d’eaux usées dans une poignée de pays ».
Ainsi, des scientifiques ont indiqué que » même s’il était important de surveiller BA.2.86, il était peu probable qu’il provoque une vague dévastatrice de maladies graves et de décès étant donné les défenses immunitaires développées dans le monde entier à la suite de la vaccination et d’une infection antérieure ».
La responsable technique COVID-19 à l’OMS, Maria Van Kerkhove, a déclaré pour sa part que » Les chiffres sont encore faibles ». Mais la réduction de la surveillance mondiale pourrait entraîner une circulation rapide du virus…
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