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ÉDUCATION

SENEGAL : Les étudiants réclament leur bac.

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La rencontre du mouvement “Office rend-moi mon bac” s’est tenue samedi 17 juin 2017 à la faculté des Sciences et Techniques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Au Sénégal, il y a réussir son baccalauréat, et, ensuite, retirer le diplôme, difficile de savoir le plus dure entre les deux. Ils sont nombreux les bacheliers qui peinent à récupérer leur diplôme. Ces derniers réclament une accélération de la procédure de retrait qui est devenue un parcours du combat. Ils demandent ainsi : «A tous les bacheliers qui n’ont pas encore pu retirer leur baccalauréat de rejoindre le mouvement et de venir combattre pour que leur diplôme leur soit délivré à temps et en heure ».

Le mouvement demande, en effet, à l’Office du baccalauréat de leur restituer leur diplôme dans l’immédiat surtout pour les nouveaux bacheliers. Selon les membres du mouvement, il y aurait un deal qui existerait entre l’Office du Baccalauréat et Africatel, un centre d’appel qui donne les rendez-vous aux étudiants. Toujours selon eux, ce qui est injuste c’est le fait payer 1000 franc CFA  pour ceux qui habitent à Dakar, la capitale, et 1300 francs CFA pour ceux qui résident dans les régions et le coût de 4 unités à cette agence pour acquérir ce sésame afin de pouvoir passer des concours. Face à cette injustice, ils pensent que  l’Office et Africatel continuent déloyalement à soutirer de l’argent aux étudiants qui sont déjà pauvres.

©Fatou Warkha Sambe

Djiby Sakho, élève-ingénieur en énergétique à l’université Cergy de Paris, n’a toujours pas réussi à récupérer son diplôme, il déplore la lenteur de l’office du Baccalauréat. «Le phénomène a pris de l’ampleur au Sénégal», dit-il avant d’ajouter que la situation ne doit pas être tut «Tout le monde est au courant que ça ne va pas. Après le bac, on te délivre une attestation provisoire de 2 ans. Après l’expiration, tu dois aller la redéposer pour obtenir une attestation spéciale. Et cela prend trop de temps. Et parfois, tu peux même ne pas la recevoir.». Enfin lui aussi comme les membres du mouvement, se demande pourquoi appeler Africatel avant pour prendre un rendez-vous. Ne comprenant pas cette dépense inutile pour récupérer simplement leur diplôme, il demande lui aussi aux anciens et nouveaux bacheliers de venir les soutenir, dans ce combat.

Oumar Dramé est doctorant au département de physique, lui, va encore plus loin : « Nous jugeons nécessaire de délivrer les diplômes du baccalauréat immédiatement aprés l’obtention  en commençant par la génération de 2017. Rien ne sert d’attendre deux ans et ensuite être contraint d’appeler Afritel en payant de notre poche pour quelque chose qui nous appartient.» a-t-il déclaré.

« Nous ne ciblons ni l’Office du Bac ni son Directeur, mais plutôt la lenteur du système. Chaque jour, plus de 100 personnes souffrent devant les portes de l’Office pour avoir une attestation.» a expliqué le mouvement «Office, rends-moi mon bac».

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L’organisation estudiantine précise qu’un sit-in sera organisé le 02 juillet 2017 prochain, devant le hall de l’Office du Baccalauréat.

 

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ÉDUCATION

CÔTE D’IVOIRE – BAC 2025 : un millier de téléphones confisqués

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L’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire est de nouveau entaché par des fraudes massives. Environ mille téléphones portables ont été saisis dans des salles de composition en plein déroulement des épreuves écrites.

Selon une enquête menée par la RTI dans la localité d’Abobo, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, un vaste réseau de tricherie sophistiqué a été découvert au cours du déroulement de l’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire. Ledit réseau frauduleux se repose sur l’utilisation de téléphones portables ainsi que sur la complicité de certains acteurs internes au processus d’examen.

Les investigations du média public montrent que les téléphones portables des candidats sont dissimulés dans les vêtements, dans les toilettes, voire les poubelles. Bien que les autorités aient réussi à réduire le nombre de cas, la complexification des méthodes employées exige une réponse encore plus rigoureuse.

Il est donc nécessaire que le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation nationale, multiplie ses actions dans le cadre de la lutte contre la fraude au baccalauréat entamée depuis près de cinq ans. Toute chose qui permettra de redresser la situation, car c’est la crédibilité des diplômes, donc de l’éducation en Côte d’Ivoire qui est en jeu.

Source : afrique-sur7

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ÉDUCATION

CAMEROUN – 7 millions d’enfants privés d’acte de naissance, un enjeu national

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Au Cameroun, environ 7 millions d’enfants, dont plus de 1,5 millions scolarisés, ne disposent pas d’acte de naissance. L’absence de ce document essentiel pour l’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services publics, touche particulièrement les zones rurales et les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le sujet a été évoqué lors de la tenue, du 02 au 04 juin 2025, des 3e Journées économiques internationales des communes (JEICOM) au Palais des Congrès de Yaoundé.

Une situation déplorable au moment où le Cameroun célèbre la 5e édition de la journée de l’enfance sous le thème « Budgétisation et planification sensible à l’enfant : un levier stratégique pour la promotion et la protection des droits de l’enfant ».

Face au problème constant d’établissement d’acte de naissance au Cameroun, le gouvernement à travers le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC), collabore avec des partenaires tels que l’Unicef ou encore la Banque mondiale dans le but de donner une réponse efficace au phénomène.

Dans cette dynamique, le Bunec fournit aux mairies des outils pour assurer un « enregistrement conforme et fiable de naissances ». Il les appuie également dans la modernisation du système d’état civil y compris la numérisation des registres. L’UNICEF a permis à certaines mairies de renforcer leurs capacités en ressources humaines et de développer des stratégies innovantes.

Plusieurs initiatives ont été lancées notamment le forum national sur l’enregistrement universel des naissances, organisé en avril 2024, qui a réuni les maires, responsables d’état civil et des partenaires pour discuter des solutions au problème.

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Autres opérations menées sur le terrain, l’enrôlement en décembre 2024, par le ministère de la Promotion et la Femme et de la Famille de 14 222 enfants sans acte de naissance à la suite d’un accord signé avec 07 communes. Aussi le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC) entend régulariser la situation de plus d’un million d’enfants scolarisés sans acte de naissance.

L’absence d’acte de naissance au Cameroun constitue un obstacle majeur à l’accès à l’éducation et à d’autres services essentiels. Malgré les initiatives du gouvernement pour remédier au problème, des efforts restent encore à faire pour garantir l’enregistrement universel des naissances d’ici 2023, conformément aux objectifs du développement durable.

Source : journalducameroun.com

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A LA UNE

AVERROÈS – Le premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé

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Fondé il y a 20 ans après l’interdiction du voile dans les lieux scolaires, Averroès, premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé, un avis favorable à la résiliation de son contrat avec l’Etat ayant été rendu lundi .

novembre Une commission consultative présidée par le préfet du Nord a voté lundi en faveur de la résiliation du contrat d’association liant à l’Etat ce lycée musulman situé à Lille, la grande ville du nord de la France, ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier, ce lundi 27 novembre 2023.

Selon les termes de ce contrat, signé en 2008, les enseignants de l’établissement sont rémunérés par l’Education nationale et le personnel parascolaire par la Région. Le dernier mot revient maintenant au préfet, qui doit prendre sa décision sur l’avenir de ce contrat « dans les prochains jours », a indiqué l’une des deux sources.

Depuis 2019, les autorités locales refusent de verser la subvention prévue dans le cadre de ce contrat avec l’Etat, reprochant notamment à Averroès un don qatari de 950.000 euros en 2014.

En filigrane est aussi pointé du doigt le lien historique d’Averroès avec les Musulmans de France (ex-UOIF), organisation issue du mouvement égyptien des Frères musulmans.

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L’idée de créer un lycée musulman remonte à 1994, lorsque 19 jeunes filles sont exclues d’un lycée public lillois pour avoir refusé d’ôter leur voile pour aller en cours, malgré une circulaire interdisant les « signes religieux ostentatoires ».

Le lycée Averroès ouvre en septembre 2003 avec une quinzaine d’élèves dans des locaux de la mosquée du quartier populaire de Lille-Sud, avec le soutien de l’UOIF.

Avec plus de 800 élèves dont 400 sous contrat, Averroès reste de loin le plus gros des six établissements musulmans sous contrat de France. Seul le lycée est reconnu, pas le collège.  

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