AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL : Historique 4 avril : 5 prises d’armes en 10 ans.
Sous le thème : « le rôle des forces de défense et de sécurité dans la gestion des pandémies et autres catastrophes », le 60e anniversaire de l’indépendance du Sénégal sera commémoré de la plus sobre des manières, à travers une prise d’armes au Palais de la République, en raison de la pandémie du Covid-19. La 5e prise d’armes depuis 10 ans.
Point de festivités pour le soixantième anniversaire de l’indépendance du Sénégal, ce samedi 4 Avril 2020. Le président de la République, du moins le Covid-19, en a décidé ainsi. En effet, du fait de la pandémie et de l’Etat d’urgence, le soixantième anniversaire de l’indépendance est organisé sous forme d’une cérémonie de levée des couleurs, le 04 avril 2020, à 10 heures, dans la cour d’honneur du Palais de la République. « La Cérémonie consistera en une prise d’armes suivie de l’hymne national en présence du Ministre des Forces armées et des autorités militaires », indique le communiqué du conseil des ministres.
Deux formes de prises d’armes
Cérémonial militaire, la prise d’armes consiste en un rassemblement de militaires portant leurs armes individuelles qui intervient sur ordre de l’autorité compétente et se déroule suivant un protocole solennel déterminé à l’avance. Il existe deux formes de prises d’armes : une, statique (pas de mouvement de troupe) et se déroulant dans une emprise militaire. Elle est alors destinée à la reconnaissance d’un nouveau chef de corps ou à la remise d’une décoration à des militaires.
Lorsque la prise d’armes commémore un événement historique (fête d’indépendance) ou honore une personnalité publique, elle se déroule sur une voie publique ou dans une enceinte civile ou militaire prestigieuse (Palais de la République par exemple).
Ce 4 Avril 2020, sera encore moins solennel. Car il s’agira d’une ‘’simple’’ prise d’armes suivi d’une levée des couleurs en présence des hauts gradés des forces de défense et de sécurité. Ceci, pour se conformer à l’interdiction de rassemblement en raison de la pandémie du Covid-19.
2011, 2012, 2013 et 2015
Une prise d’armes n’est pas une situation inédite au Sénégal puisque dans les dix dernières années, la fête de l’indépendance a été commémorée 5 fois à travers une prise de d’armes en lieu et place du traditionnel défilé civilo-militaire. En 2011, 2012, 2013 et 2015, la prise d’armes était de rigueur, soit pour des raisons sécuritaires, soit économiques.
Source : Kewoulou / Par Mariama Dramé Stagiaire
AFRIQUE
MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte
Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.
Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.
Ils ne reconnaissent pas les faits
Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.
En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.
AFRIQUE
GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée
Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.
Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.
L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)
Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.
Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.
Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.
Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.
Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.
Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.
Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.
Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.
Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.
Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.
Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.
Rendez le Sénégal beau waay !
Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.
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