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SOCIÉTÉ

SENEGAL : Human Rights Watch dit « stop » à la mendicité des enfants.

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La lutte contre le phénomène de la mendicité des enfants « talibés » semble de plus en plus être une forte exigence sociale. Dans un rapport publié ce lundi 16 décembre 2019, l’organisme de défense des droits de l’homme, Human Right Watch et la plateforme pour la protection des droits humains (PPDH) incitent l’Etat du Sénégal à prendre les mesures idoines pour stopper au plus vite ce phénomène.

Dans le rapport de 91 pages intitulé « La place de ces enfants n’est pas dans la rue : une feuille de route pour mettre fin à la maltraitance des talibés au Sénégal », l’organisme dénonce ce qu’il considère comme une exploitation et une négligence chronique généralisée.

Le rapport s’est intéressé aux conditions des enfants dans les écoles coraniques communément appelés au Sénégal « Daaras ». En effet, au cours des recherches menées en 2018 et 2019, Human Rights Watch et la PPDH se sont rendus dans quatre régions du Sénégal, ont visité 22 daaras et 13 centres d’accueil pour enfants. Ils ont également interrogé des enfants talibés, des maîtres coraniques, des travailleurs sociaux, des spécialistes de la protection de l’enfance, des agents de la police et des représentants du gouvernement et de l’ONU.

Les photos récemment diffusées sur les réseaux sociaux et qui montrent des enfants enchaînés dans un daara de la région de Louga interpellent le gouvernement sur l’urgence de mettre un terme aux difficultés quotidiennes des enfants dans les daaras..

Human Right Watch et la PPDH proposent ainsi cinq mesures au gouvernement : intensifier les programmes de lutte contre la mendicité des enfants, réglementer les daaras, développer les services de protection de l’enfance, sévir contre la traite et le trafic des enfants par des maîtres coraniques, et accorder la priorité à la justice pour tous les abus commis à l’encontre des enfants talibés.

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Le Sénégal avait déjà interdit la mendicité des enfants en 2016 mais le phénomène perdure partout dans le pays.

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ÉDUCATION

CAMEROUN – 7 millions d’enfants privés d’acte de naissance, un enjeu national

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Au Cameroun, environ 7 millions d’enfants, dont plus de 1,5 millions scolarisés, ne disposent pas d’acte de naissance. L’absence de ce document essentiel pour l’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services publics, touche particulièrement les zones rurales et les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le sujet a été évoqué lors de la tenue, du 02 au 04 juin 2025, des 3e Journées économiques internationales des communes (JEICOM) au Palais des Congrès de Yaoundé.

Une situation déplorable au moment où le Cameroun célèbre la 5e édition de la journée de l’enfance sous le thème « Budgétisation et planification sensible à l’enfant : un levier stratégique pour la promotion et la protection des droits de l’enfant ».

Face au problème constant d’établissement d’acte de naissance au Cameroun, le gouvernement à travers le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC), collabore avec des partenaires tels que l’Unicef ou encore la Banque mondiale dans le but de donner une réponse efficace au phénomène.

Dans cette dynamique, le Bunec fournit aux mairies des outils pour assurer un « enregistrement conforme et fiable de naissances ». Il les appuie également dans la modernisation du système d’état civil y compris la numérisation des registres. L’UNICEF a permis à certaines mairies de renforcer leurs capacités en ressources humaines et de développer des stratégies innovantes.

Plusieurs initiatives ont été lancées notamment le forum national sur l’enregistrement universel des naissances, organisé en avril 2024, qui a réuni les maires, responsables d’état civil et des partenaires pour discuter des solutions au problème.

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Autres opérations menées sur le terrain, l’enrôlement en décembre 2024, par le ministère de la Promotion et la Femme et de la Famille de 14 222 enfants sans acte de naissance à la suite d’un accord signé avec 07 communes. Aussi le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC) entend régulariser la situation de plus d’un million d’enfants scolarisés sans acte de naissance.

L’absence d’acte de naissance au Cameroun constitue un obstacle majeur à l’accès à l’éducation et à d’autres services essentiels. Malgré les initiatives du gouvernement pour remédier au problème, des efforts restent encore à faire pour garantir l’enregistrement universel des naissances d’ici 2023, conformément aux objectifs du développement durable.

Source : journalducameroun.com

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MANIFESTATIONS

CÔTE D’IVOIRE – Cinq morts dans une violente mutinerie à la prison de Bouaké

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Une violente mutinerie a éclaté ce mardi 3 juin 2025 à la Maison Pénale de Bouaké en Côte d’Ivoire. Alors que l’Administration pénitentiaire procédait à une fouille de routine au sein de l’établissement, elle s’est heurtée à l’hostilité des détenus du Bâtiment E. Selon le communiqué du procureur, ces derniers « s’en prenaient à eux à l’aide de gourdins, de machettes et d’autres objets contondants. » Pour se dégager, les agents ont été contraints d’effectuer des tirs de sommation afin de couvrir leur repli.

Malheureusement, cet incident a entraîné un lourd bilan : « le décès de cinq (05) détenus est à déplorer. Vingt-neuf (29) blessés, dont six (06) agents pénitentiaires et vingt-trois (23) détenus, ont également été enregistrés, » a fait savoir le procureur de la République. Il précise que les blessés ont été pris en charge et qu’un médecin légiste a été requis pour les constatations d’usage dans de telles circonstances.

L’intervention rapide des forces de la Gendarmerie et de la Police Nationale a permis de circonscrire les violences et de rétablir l’ordre. L’opération de fouille s’est ensuite poursuivie sans autres incidents. Elle a mené à la découverte de « plusieurs blocs de cannabis, de plaquettes de comprimés Tramadol, de dix-huit (18) téléphones portables, dont huit (08) smartphones, de trois (03) grenades, d’armes blanches etc… strictement interdits en détention. »

Le procureur a rappelé que de précédentes fouilles avaient déjà permis la découverte d’armes blanches et surtout d’importantes quantités de drogues et de substances psychotropes.

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ENVIRONNEMENT

NIGERIA – Plus de 200 morts dans des inondations meurtrières à Mokwa

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Plus de 200 personnes ont été retrouvées mortes après les inondations soudaines qui ont touché le Centre-Ouest du Nigeria jeudi 29 mai 2025, a annoncé le coordinateur humanitaire de l’État de Niger dans un nouveau bilan, mardi 3 juin. Des centaines de victimes sont encore portées disparues.
Le bilan s’alourdit. Prises au piège par des inondations soudaines dans le centre ouest du Nigéra, de nombreuses personnes étaient encore portées disparues mardi 3 juin. Le coordinateur humanitaire de l’État de Niger a indiqué que le bilan dépassait désormais les 200 morts, tandis que des centaines de personnes sont toujours portées disparues.

« Nous avons plus de 200 corps », a déclaré Ahmad Suleiman à la chaîne Channels Television. « Personne ne peut dire à l’heure actuelle combien il y a de morts dans l’État du Niger car nous sommes toujours à la recherche d’autres corps », a-t-il ajouté.
Les recherches se poursuivent
« On continue de chercher mais sincèrement, on ne peut être sûr de rien », a-t-il ajouté. Beaucoup de victimes ont été dénombrées à Mokwa, agglomération la plus touchée et dont un quartier a été rayé de la carte en quelques heures jeudi par des eaux de crue du fleuve Niger. Depuis, volontaires et équipes de secours ratissent la zone sous une chaleur accablante, retrouvant parfois des corps jusqu’à 10 kilomètres de là.

L’annonce du coordinateur intervient après que le bilan officiel est resté bloqué à 150 morts, bien que des habitants déplorent pour certains la perte de plus d’une dizaine de membres de leur famille.

Quinze des 36 États du Nigeria avait été placés en état d’alerte au risque de crues quelques jours avant la catastrophe. Le changement climatique amplifie les phénomènes météorologiques extrêmes au Nigeria mais pour les habitants de Mokwa, la tragédie est aussi liée à des défaillances humaines. À Mokwa, des eaux boueuses ont emporté des centaines de maisons de la ville, faute notamment d’entretien des buses aménagées pour évacuer les eaux de crue, et qui étaient obstruées par des débris le jour de la crue.


Le nombre de morts pourrait dépasser le bilan de 321 morts lors des inondations survenues dans 34 des 36 États du Nigeria en 2024. Le gouvernement nigérian assure avoir fourni de l’aide, mais sur place, les habitants s’estiment livrés à eux-mêmes et plusieurs familles ont déclaré n’avoir rien reçu.

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Source : la-croix.com / Crédit photo : TV5

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