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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Karim Wade se prononce sur la situation du pays depuis le Qatar

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Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, décide de se joindre au combat populaire pour la préservation des acquis démocratiques. Depuis le Qatar où il est en exil forcé depuis 2016 suite à sa condamnation pour enrichissement illicite, Karim Wade dénonce les violences et les pillages au cours des manifestations qui ont éclaté depuis l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko le jeudi 4 mars 2021. Cependant, il est favorable au combat légitime que le peuple est en train de mener contre les dérives du régime actuel. Il exige la libération d’Ousmane Sonko et de toutes les personnes interpellées dans le cadre de cette affaire politico-judiciaire. Voici le message de Karim Wade au peuple sénégalais.

Chers Compatriotes,

Depuis le lieu de mon exil forcé qui m’est imposé arbitrairement par Macky Sall, j’exprime ma consternation et mon indignation face à la situation tragique dans laquelle notre pays est plongé par la folie meurtrière d’un régime aux abois. C’est l’ensemble du territoire qui est aujourd’hui secoué par cette tempête que souffle le pouvoir. 

Je condamne avec force cette escalade de la violence d’État, que rien, vraiment rien, ne saurait justifier et qui va bien au-delà du cas d’Ousmane Sonko, que je salue et à qui je témoigne toute ma solidarité. J’exige la libération immédiate de tous les détenus politiques.

Je m’incline devant la mémoire de nos frères victimes d’un régime devenu illégitime et je dis toute ma compassion aux familles qui sont dans la douleur.

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J’éprouve également de la peine pour tous les blessés souvent graves aussi bien du côté des manifestants que de celui des forces de l’ordre. Ces dernières doivent redoubler de vigilance et bien qu’elles soient en service commandé, faire preuve de retenue quelles que soient les circonstances dans lesquelles elles interviennent. 

Je connais vos difficultés, vos frustrations et vos angoisses. Vos protestations actuelles sont significatives des problèmes des Sénégalais et des Sénégalaises qui, pour leur survie, doivent faire face à une politique peu inspirée, incohérente, sans vision pour l’avenir du pays. 

Depuis l’élection présidentielle truquée de 2019, Macky Sall n’a qu’une seule idée, une idée fixe : se maintenir au pouvoir par tous les moyens.

De l’intimidation de ses alliés à la répression de ses adversaires politiques, il met tout en œuvre pour servir cette forfaiture que notre Constitution exclut et que les Sénégalais réprouvent.

Les événements en cours sont l’expression de souffrances accumulées depuis neuf ans.

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Chers compatriotes,

J’accuse un pouvoir qui donne la priorité à des manœuvres politiciennes et à des manipulations électorales.

Le Sénégal a besoin de gouvernants soucieux du respect des libertés, de la démocratie et des aspirations légitimes des Sénégalais. Le Sénégal nouveau devra se faire avec des dirigeants mus par la défense de l’intérêt général, capable d’assurer le bon ordre et la sécurité publique et qui auront pour seule priorité : l’amélioration de la vie quotidienne des Sénégalaises et des Sénégalais.

Je ne peux terminer sans adresser mes respectueuses salutations à nos Vénérés Chefs Religieux dont les prières et sages conseils contribuent à la préservation de la paix et de la stabilité de notre pays.

Je prie pour que le Sénégal retrouve la paix et la sérénité.

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Vive le Sénégal, Vive l’Afrique.

Faite à Doha au Qatar, le 7 mars 2021

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

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Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

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AFRIQUE

MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

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Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.

Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.

Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.

En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.

« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.

Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

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La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).

Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.

Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».

L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.

Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.

Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.

Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.

Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».

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