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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – L’activiste, Guy Marius Sagna, avertit la Guinée et Le président Macky Sall

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Membre fondateur du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp), Guy Marius Sagna, connu pour son combat anti-impérialiste et sa lutte pour la préservation de la démocratie en Afrique, a averti la Guinée qui semble applaudir après l’arrestation du chef de l’Etat, Alpha Condé. Pour lui, la transition doit être assurée car le pouvoir appartient au peuple guinéen et non aux Forces Spéciales dirigées par le commandant Mamadou Doumbia. De la même manière, l’activiste âgé de 41 ans a mis en garde le président Macky Sall contre un hold-up constitutionnel pour briguer un troisième mandat. Une manière de lui rappeler le sort d’Alpha Condé qui a modifié la constitution pour se maintenir au pouvoir pour une troisième fois. In extenso le texte de l’activiste Guy Marius Sacha sur sa page Facebook le lundi 6 septembre 2021.

Ceux qui rendent une transmission démocratique du pouvoir impossible rendront une transmission violente du pouvoir inévitable. Ce n’est qu’une question de temps. La preuve par la Guinée.  Solidarité aux frères et sœurs de Guinée! 

Le coup d’État militaire de Guinée  – comme tous les coups d’État militaires – c’est faire de la politique par d’autres moyens. Cette fois militaire. Qui sont les militaires qui ont pris le pouvoir? Que veulent-ils? 

Face à la caricature de dictateur qu’était devenu Alpha Condé ils peuvent vouloir être des Alpha et Oméga de la politique guinéenne à la place de Alpha Condé. Où était Mamady Doumbouya quand le peuple de Guinée était férocement réprimé par Alpha Condé? Parmi ceux qui répriment ou ceux qui étaient bastonnés, tués et emprisonnés ? 

Lié à la France, aux États-Unis et au Sénégal, au moins, Mamady Doumbouya n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la Guinée.  C’est pourquoi le peuple de Guinée doit sortir et exiger rapidement que le pouvoir lui soit rendu sans délai. Le peuple de Guinée à travers notamment le FNDC doit dire et montrer clairement aux militaires : nous n’avons pas combattu Alpha Condé pour nous retrouver avec des Alpha Condé en tenues treillis. 

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Quelle leçon pour le Sénégal ? Des militaires peuvent prendre le pouvoir sans que cela ne soit dans l’intérêt du Sénégal et nous devrons faire face. Quelle leçon pour l’armée sénégalaise ? Quand on vous dira de tirer sur le peuple du Sénégal qui en aura marre de ce laquais néocolonial qu’est le président Macky Sall, retourner vos fusils sur Macky car il n’a pas droit à être candidat une 3e fois. 

Quelle leçon pour Macky Sall ? « La folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ». Macky sera-t-il fou de 3e mandat? Nous lui montrerons que nous sommes plus fous que lui. Lui fou de ses intérêts familiaux et des intérêts de ses maîtres impérialistes.  Nous, fous d’un Sénégal souverain dans une Afrique souveraine et unie autour d’un gouvernement fédéral.  

Non à une 3ème candidature illégale et illégitime ! Non au néocolonialisme ! 

REFUSONS ! RÉSISTONS! LUTTONS ! ORGANIZE, DON’T AGONIZE ! RÉSISTANCE !

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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