A LA UNE
SÉNÉGAL – Lancement de 3ème édition du Forum Afrique pour les industries Culturelles et Créative en mai 2023

“il est plus qu’impératif pour l’Afrique en général et le Sénégal en particulier, de contribuer à la croissance et au développement des industries culturelles et créatives qui constituent un levier pour la transformation du continent et qui est un pourvoyeur d’emplois”, ce sont les mots du président de la Fondation pour les Industries Culturelles et créatives Youssou Ndour lors de la cérémonie de lancement du Forum le mardi 07 mars 2023 à Dakar. Cet évènement culturel est prévu au mois de mai prochain du 24 au 26 à la maison de la culture Douta Seck dans la capitale sénégalaise.
L’artiste interplanétaire double disque d’Or n’est plus à présenter aussi bien sur le plan national qu’international. Ce Forum des Industries Culturelles et Créatives sera pour lui encore une fois de montrer que le Sénégal, un pays en plein croissance dans la sous région est aussi une plateforme voire un vivier pour le développement des industries culturelles qui sont une aubaine à saisir pour les opportunités d’emploi qu’ils peuvent générer afin de consolider la croissance économique du pays.
Dans son discours de bienvenue, Youssou Ndour a remercié ses partenaires Belges, ses partenaires internationaux (SFI) et ses partenaires locaux notamment Momar Dieng Diallo opérateur économique vivant en Belgique qui est un proche collaborateur et qui suit ce projet depuis ses débuts. “La Belgique a cru à ce projet, l’Union européenne, les fondations viennent nous rejoindre à partir de notre idée” a-t-il lancé.
Pour le roi du mbalakh, fervent homme d’affaires à travers une création assidue d’entreprises qui ont généré des milliers d’emplois à travers le pays, la question qui se pose aujourd’hui est l’emploi des jeunes en ce qui concerne l’Afrique et particulièrement le Sénégal. L’artiste opte pour le développement et la performance des industries culturelles qui selon lui peuvent être une des solutions pour la promotion de l’emploi des jeunes. “Les industries culturelles sont une niche qui aujourd’hui emploie plus de 30 millions de personnes âgées entre 25 et 30 ans dans le monde.” a-t-il déclaré dans son allocution.
Pour cette 3ème édition du Forum, l’artiste disque d’Or, qui ne cache pas sa satisfaction sur sa réalisation, fait confiance aux différents organisateurs. Son objectif est de voir les projets se concrétiser de manière durable. Les partenaires aussi nombreux que dans les éditions précédentes pour ce projet phare qui à sa troisième années consécutives. Les partenaires Belges, les Ambassades des différents pays, l’appui de l’Union européenne, les Agences de développement soutiennent l’événement depuis trois ans. L’objectif de ce partenariat c’est d’arriver selon Youssou Ndour à un : “partenariat gagnant gagnant entre l’Afrique et l’occident et c’est une opportunité extraordinaire pour créer des emplois.” “Ce forum est déjà une réponse et nous ne pouvons pas attendre toujours que les idées viennent de l’occident” a-t-il expliqué.

En dehors de Forum qui n’est pas son unique et seul projet, l’artiste interplanétaire a sillonné le monde pendant plus d’une quinzaine d’années pour demander aux investisseurs de s’intéresser au secteur culturel qui pourrait être la solution au problème du chômage et aujourd’hui.
Le fondateur de Futurs Médias s’est félicité que la Banque mondiale soit parmi les investisseurs de ce Forum avec comme seul ambition l’accompagnement des jeunes. Un montant global de deux milliards de francs CFA auprès des institutions en attente de projets à financer. ‘’L’argent est disponible, on attend des projets pour transformer l’Afrique. Les conditions de financement sont claires’’, a-t-il lancé à l’endroit de la jeunesse.
A la fin de son discours, Youssou Ndour a non seulement remercié l’assistance mais il a rendu hommage à Douta Seck qui fut partie des monuments de la culture sénégalaise. Le Forum se tiendra dans la Maison qui porte son nom à Dakar. Il regroupe des acteurs culturels, des investisseurs, des institutions internationales, des partenaires clé de l’artiste chanteur Youssou Ndour, des officiels des pays partenaires. Des expositions, des conférences et des ateliers sont organisés durant ces trois jours.





A LA UNE
SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.
De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”
Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.
Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.
A LA UNE
SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.
Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.
Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :
La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;
Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.
« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.
Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».
A LA UNE
BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.
En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.
Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.
Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.
Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.
En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.
-
ART2 mois .
SÉNÉGAL – Khady Sarr, l’essence de la danse africaine
-
ARMÉE2 mois .
SÉNÉGAL – Gueye Para au défilé du 14 juillet
-
FOOTBALL3 mois .
ALGÉRIE – L ’effondrement d’une tribune endeuille la fête du Mouloudia d’Alger
-
IMMIGRATION3 mois .
SÉNÉGAL – Sécurité et migration : 23 milliards de FCFA pour renforcer les frontières sénégalaises
-
EUROPE3 mois .
UKRAINE – la Coalition des Volontaires resserre les rangs et renforce la pression sur Moscou
-
AMÉRIQUE3 mois .
ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine
-
AMÉRIQUE3 mois .
ETATS UNIS – Israël sommé par Trump de respecter la trêve avec l’Iran
-
CULTURE3 mois .
CÔTE D’IVOIRE – “Tout l’univers dans la tête” ou de tocard à héros de Kounda