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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Le capitaine Seydina Oumar Touré ne peut plus supporter les “calomnies”

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C’est sur sa page facebook que Seydina Oumar Touré est sorti de sa réserve ce jeudi 15 juillet 2021 pour dénoncer les calomnies et faux témoignages sur sa personne. Après sa radiation des rangs de la gendarmerie nationale, l’ex numéro 2 de la section de recherches de Colobane  avait décidé de tourner la page et se concentre sur son avenir. Mais face aux multiples sorties sur son cas, il a décidé de répondre à ses détracteurs.

Seydina Oumar Touré s’est révélé au grand public durant les événements de troubles sociopolitiques de mars 2021 au Sénégal suite aux accusation de viol de la masseur Adji Sarr sur l’opposant Ousmane Sonko. Au sein de la section de recherche, le capitaine était chargé de l’enquête. Après avoir découvert des incohérences dans les auditions, le traitement de cette affaire et craint pour sa propre vie, il a pris la décision de démissionner. Sa démission a été une bombe au sein de la gendarmerie nationale et dans cette affaire politico judiciaire.

Cependant, après sa démission le 7 mars 2021, et ses révélations jugés non conforme aux textes de la gendarmerie, le capitaine Oumar Touré a été sanctionné. Après sa sortie, la gendarmerie a sorti un communiqué pour rappeler le capitaine Touré à l’ordre et aux respects des normes de l’instance. Il a été radié de la gendarmerie nationale sénégalaise le mercredi 07 juillet 2021 par décret n°2021 – 830 du 17 juin 2021.  Aujourd’hui, Seydina Oumar Touré se dit peiné de l’attitude irresponsable de certains journalistes ou autres acteurs politiques qui s’attaquent à sa personne notamment Mame Mbaye Niang proche de la mouvance présidentielle.

Fatigué des calomnies et ne pouvant plus rester dans le silence au moment où des gens racontent des contrevérités sur sa personne, Seydina Oumar Touré a fait un post sur sa page Facebook pour éclaircir les choses.

“A chaque fois que je décide de ranger ma plume et de me ranger sous l’ombre, certaines personnes trouvent une manière très inappropriée de me provoquer en proférant des calomnies difficiles à digérer. Je peux comprendre que monsieur Mame Mbaye Niang, homme politique, porte des accusations infondées contre moi car je considère qu’il est dans son rôle. Mais lorsqu’une personne, qui se réclame être journaliste, ose tenir certains propos contre un citoyen, sans fondement, on peut légitimement douter de sa moralité et de son impartialité. A la place d’une action en justice, je crois qu’il est préférable de vous aider à comprendre votre métier. C’est pourquoi je vous recommande d’aller lire la déclaration des devoirs et des droits des journalistes, encore appelée charte de Munich de 1971 (se focaliser sur les paragraphes 1 et 9 de la deuxième partie intitulée “déclaration des devoirs”, a posté Seydina Oumar Touré sur sa page.

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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