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SENEGAL : l’humouriste franco-sénégalais Bayou Sarr piège son père à la radio.

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L’humouriste franco-sénégalais Bayou Sarr a assisté à l’émission le « Rico Show » à la radio VL dimanche 28 mai 2017 à Paris. Il piège son père au téléphone qui excédé, appelle sa mère à la rescousse.

L’enfant terrible de « l’humour chiant » car comme vous allez le découvrir Bayou « est vraiment chiant » et n’épargne personne, même pas son papa.

Il lui annonce au téléphone qu’il a une fiancée et qu’elle est enceinte, aimerait donner le prénom « Paul » au bébé et qu’il voudrait lui la présenter… c’est à mourir de rire : la vidéo au-dessous.

Mais qui est Bayou Sarr ?

Bayou Sarr est Montreuillois dans le département du 9.3. Il aime taper des coups de gueule à sa façon, dans un univers décalé, très décalé.

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Bayou Sarr décide de créer ses premières vidéos dans son camion. Ces dernières font le buzz sur internet. Par la suite, grâce à VIP-TV, il rentre à la chaine D8 en tant que « chauffeur de salle » pour l’émission « Le Grand 8 » avec Laurence Ferrari. Il jouera le même rôle à l’émission « Est-ce Que ça marche » animée avec Camille Combal et Ariane Masnet, mais également à « Touche pas à mon poste » de Cyril Hanouna.

Bayou Sarr a ensuite été repéré par Samba Kanté directeur de la maison de production XKSPROD et fondateur du SambaShow : « Team du rire », une scène incontournable du paysage humouristique parisien. Il rejoindra définitive la maison en signant un contrat.

Bayou Sarr est également un élément moteur du groupe BayouSagaTombo, un trio qu’il forme au sein de la « Team du rire » avec Sagalove et Moussier Tombola.

Bayou Sarr prépare aujourd’hui son premier « One Man Show ». A préciser qu’il est également Fan du « roi lion » et des « kinder bueno ».

La vidéo où Bayou Sarr piège son père au téléphone en direct de l’émission de radio :

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CÔTE D’IVOIRE – Les mères de l’indépendance : la compagnie Djôlocro fait fureur à l’Hôtel Ivoire

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Le dimanche 17 août 2025, au théâtre de l’Hôtel Ivoire, à Abidjan, se jouait la pièce de Yann Aka : “Les mères de l’indépendance/La marche des femmes sur Grand-Bassam”. Mais avant que le rideau ne s’ouvre, c’est la compagnie Djôlocro, une troupe exclusivement féminine, qui a eu l’immense honneur de faire patienter le public.

Une entrée aux allures d’une déclaration de guerre
Soudain, Zokou, une femme-mâle, surgit de l’ombre. Elle a la voix rauque et la poitrine bombée. Son cri, un hurlement effroyable, déchire le silence comme un chat qu’on recrache après l’avoir trop longtemps gardé en travers de la gorge. Dans une langue locale, elle appelle les siens comme cela se faisait autrefois avec les tambours. Les guerriers (ou les amazones) des villages alentours se sortent et se ressemblent comme un seul homme (pourquoi pas une seule femme !) autour d’une cause commune. Comme nous avons affaire à des femmes ici, appelons-les les amazones. Donc, à cet appel, les amazones répondent. Et de quelles manières ? À travers des pas de danses. Leurs corps se tendent, elles frappent les poings et donnent de la voix. Plus qu’une performance, c’est une forme de haka, cette danse de combat exécutée lors de rituels.

Djôlocro, le visage de bonheur
Créée en décembre 2018, la compagnie Djôlocro est composée de six performeuses africaines. Cette sextette de femmes veut montrer, par leur musique, le riche patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire. Grâce à un mélange entre la tradition et la modernité, ces performeuses mettent en lumière, à travers la danse et la musique, notre identité africaine. La toute première création de compagnie dénommée “la cour royale” voit le jour en 2019. Et puis, en 2020, la troupe forme des enfants de 5 à 15 ans. Il faut attendre 2023 pour assister à la deuxième création de la troupe : “Souffle”.

Le chant et la danse comme armes
Dans cette lutte métaphorique, les guerrières titubent, tombent, mais finissent toujours par se relever. Et puis, il y a les coupures de lumière qui traduisent une nuit sans lune et aussi les accélérations de rythme qui rappellent les jours qui ne veulent pas finir. Leurs chants disent la douleur, mais pas que ça. Ils disent aussi l’espérance. Leurs tambours, les “dunumbas” battent la marche comme jadis les djeli galvanisaient les combattants. C’est alors, Djôlocro bondit comme des lionnes et elles se jettent sur l’adversaire. Face à l’ennemi – invisible, mais bien présent –, celui qui tente de réduire la femme à l’état de captive, elles opposent la force d’un corps collectif. La victoire, ici, va au-delà d’un simple effet de mise en scène. En effet, elle est vécue, incarnée, transmise au public. Les spectateurs applaudissent ce théâtre chorégraphique qui raconte une histoire assez particulière.

Djôlocro, passeuse de mémoire
Littéralement Djôlocro signifie “le visage du bonheur”. Un nom qui lui va comme un gant. En effet, la mission de la troupe est claire : faire rayonner le patrimoine culturel ivoirien, redonner à la femme toute sa puissance symbolique et peindre les réalités contemporaines avec la palette des traditions. Bref, cette troupe est dans la transmission. On peut dire que le pari a été tenu. Car dans la nuit du 17 août 2025, à l’Hôtel Ivoire, la compagnie Djôlocro a rappelé qu’une indépendance – politique, culturelle, féminine – n’est jamais acquise. Elle se rejoue à chaque génération. Il faut, en effet, mettre du respect sur le nom de Djôlocro. Des bêtes de scène, oui. Mais surtout, des passeuses de mémoire.

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SÉNÉGAL – Khady Sarr, l’essence de la danse africaine

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Khady Sarr est une véritable prêtresse de la danse en Afrique. Il n’y a qu’à la voir danser pour se rappeler cet emblématique nom de la danse : Germaine Acogny. Sans aucun doute, elle est une des héritières de cette déesse de la danse. Installée en depuis plus d’une quinzaine d’années, Khady Sarr est une danseuse remarquable, une chorégraphe hors-pair et pédagogue d’origine sénégalaise. Comme plein d’artistes qui s’expriment dans bien de domaine, Khady, elle, exprime son identité à travers la danse. Son style, qui se nourrit d’influences multiples, invoque des gestuelles gracieuses.

Khady Sarr, un corps entre la terre et le cosmos
Née à Médina, un quartier de Dakar, Khady hérite par sa naissance d’un riche patrimoine culturel : le Lébou, le Sérère et le Diola. Elle n’a rien demandé. Comme tous les enfants Sénégalais, son apprentissage s’est fait de façon naturelle ; c’est-à-dire au rythme des fêtes populaires et des rituels traditionnels qui, encore aujourd’hui, donnent aujourd’hui un sens à cette danse.Née dans les ruelles bruissantes de la Médina, à Dakar, Khady Sarr est issue d’un triptyque de peuples — Lébou, Sérère, Diola — dont les traditions circulent depuis la nuit des temps par la musique et le corps. Très tôt, son apprentissage commence naturellement, au rythme des fêtes de quartier et des cérémonies de sabar. Pas de miroir, pas de salle de danse : juste la rue, les tambours, et le feu intérieur. Mais loin de s’enfermer dans un folklore figé, Khady choisit la respiration comme méthode, l’émotion comme boussole. Elle danse avec l’intention d’aligner les corps avec l’univers.

Les années de formation de Khady
Khady Sarr a bu dans les meilleurs abreuvoirs. Formée par de grands maîtres tels que le chorégraphe Joe Bousenzy du ballet “Forêt Sacrée” de Dakar en danses mandingues, elle a élargi ses connaissances en intégrant la formation “Cie Lullaby” du chorégraphe Alain Gonotey en danse contemporaine lorsqu’elle arrive en France. Là-bas, précisément à Bordeaux, elle bénéficie de l’enseignement de Mame Adama Camara et de Ousmane Gallo Soumah, deux grands danseurs issus des ballets africains de Guinée. Ensuite, elle bénéficie de l’accompagnement de Vincent Harisdo pendant la création de son solo de danse “Racines”. Elle ne s’arrête pas là. Elle veut mieux comprendre le corps et sa maîtrise. Aussi, elle décide de se former au yogalates et au pilates au centre d’Evelyne Frugier à Cannes. Très impliquée dans la question de la transmission, elle considère que des mots tels que “respiration”, “ancrage”, “conscience du corps, de son mouvement et de sa musicalité” constituent les ingrédients fondamentaux du langage de la danse. C’est dans cette optique, qu’elle crée à Bordeaux en 2022 le projet de Master class autour du cercle Sabar qui s’intitule “Oser le cercle-Sabar et Féminité”. En 2024, elle lance Tambali, une classe où la spiritualité rencontre l’apprentissage somatique.

L’art : un outil de transformation
Fondatrice de l’association Yobalema, Khady conçoit l’art comme une chose en perpétuel mouvement, une action. Chez elle, chaque mouvement, chaque projet est un voyage. Une forme d’art, un dialogue solidaire qui vise à unir un territoire, une communauté et une histoire. À Kelle, un village de pêcheurs sénégalais, elle a co-construit avec des femmes un jardin biologique, un terrain de rencontres et d’émancipation. “On ne peut pas penser solidarité avec les logiques de don et de réciprocité déséquilibrée. Il faut co-imaginer, traduire les ODD en wolof, remettre du sensible.”, dit-elle. Son militantisme, doux, se nourrit de gestes simples et de mots justes. Il se voit aussi à travers ses créations scéniques. Dans “Identité Noire”, solo né d’une question posée par sa fille métisse sur la Reine des Neiges, Khady interroge les stéréotypes de beauté imposés aux enfants. Elle explore les douleurs de l’altérité, les joies de la transmission, et les puissances du corps féminin. Aussi dit-elle : “Je suis artiste, femme, mère, citoyenne engagée pour une humanité plus résiliente”.

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Danser pour se relier… à l’univers
Aujourd’hui, elle se partage toujours entre la transmission www.khadysarr.con, et la scène à travers ses derniers créations telles que « Racines » , « Taxaw-Debout » « Fragments d’humanité » qu’elle est venue présenter au Figas à Blois ou encore « Taxaw-Debout » qui parle sur le droit des peuples.

Artiste très engagée Khady a initié un projet phare sur l’espace public à Bordeaux
« Le grand Sabar de Bordeaux » qui célèbre sa 11e édition le 13 septembre 2025.
Depuis 3 ans elle a co-fondé le collectif CAADNA, le Collectif des artistes Africains et Diasporas de la Nouvelle Aquitaine qui déroule la 3e édition de son festival à Darwin les 30 et 31 Août 2025.

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SÉNÉGAL – Latsouck Ndiaye connecte Blois à l’Afrique par la création

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Cela fait maintenant neuf ans que Blois vit au rythme du FIGAS qui se tiendra du 12 au 20 juillet 2025. Une relation entre mémoire royale et création afro-diasporique. Cependant, au centre de cette métamorphose culturelle, il y a un nom qui revient avec constance. C’est celui de Latsouck Ndiaye. En effet, depuis 2017, ce professionnel de la culture, formé entre Dakar, Avignon et les grandes institutions internationales fait du Festival International de la Gastronomie, des Arts et de la Scène (FIGAS) un carrefour où les créateurs se ruent sur la région Centre-Val de Loire. Ce projet est porté par l’association Afrik’Consult.

De Dakar à Blois, Latsouck Ndiaye aux manettes

L’histoire commence à Dakar, dans les salles de l’Université Cheikh Anta Diop. Latsouck Ndiaye s’y forge une passion pour les arts vivants, nourrie par une formation solide à l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle (ISTS) d’Avignon. Il y obtient un master en communication culturelle à l’Université d’Avignon. Et ce parcours le mène dans des univers variés. D’abord, à la Maison de la Culture Douta Seck, ensuite au ministère de la Culture du Sénégal, et puis après aux projets européens et africains. Et ainsi de suite. La culture, chez Ndiaye, est une passerelle, un pont de savoir et d’émotions. C’est dans cette optique qu’il initié un festival à taille humaine, mais qui a une ambition universelle.

FIGAS : un festival humain, avec une grande ambition
L
e FIGAS, créé à Blois, en collaboration avec la municipalité de Marc Gricourt et le tissu associatif local, revendique une programmation exigeante, populaire et festive. Son leitmotiv : faire dialoguer artistes, artisans, publics et professionnels autour des expressions africaines et diasporiques. Musiques, danses, contes et gastronomie. Pour cette édition, le FIGAS offre un tourbillon de pratiques et de voix, entre showcases intimes, ateliers participatifs et grandes scènes.

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Des noms, des voix, des lieux
Du Pan Piper à Paris à la place Louis XII de Blois, le festival va regrouper une grand nombre d’artistes. Cela répond à une logique de circulation des artistes et de maillage territorial. Parmi les têtes d’affiche de cette édition, il y aura la talentueuse Queen Rima, Ndary Diouf, Adama Dahico, Patche Di Rima, ou encore le Kin Orchestra. Mais le FIGAS, c’est aussi des rencontres impromptues, des ateliers sabar où l’on danse avant de comprendre, des contes murmurés aux enfants, des marchés où l’artisanat dialogue avec l’innovation.

FIGAS : une transmission
À la fin de cette édition, prévue le 20 juillet, il y aura hommage qui sera rendu à Pathia Lam, directeur artistique, disparu trop tôt. Ce sera une façon pour Latsouck Ndiaye de rappeler que l’espace culturel n’est pas qu’un lieu de célébration, mais aussi de mémoire. Et d’avenir : “Ce que nous portons avec le FIGAS, ce n’est pas seulement un festival, c’est une démarche”, insiste-t-il. 

Le programme se décline ainsi : 

DateHeureLieuÉvénement
12 juillet 202520h00Pan Piper (Paris)Concert : Patche Di Rima, Adama Dahico, Samba Peuzzi
13 juillet 202522h00Péniche Baruda (Paris)Concert : Niema Maneri, Mwassi Moyindo, Authentique BD
16 juillet 202518h00Médiathèque Maurice Genevoix (Blois)Instant FIGAS : Rencontre avec Nana Menthe et Andra Kouyaté
16 juillet 202519h30Place Louis XII (Blois)Soirée d’ouverture : Khady Sarr, Djiboome Casa, Yeumeukaye, Azigbo
18 juillet 202516h00Espace Jorge Semprun (Blois)Atelier sabar
18 juillet 202520h00Espace Jorge Semprun (Blois)Dîner de gala (20€) : Mwassi Moyindo, Khady Sarr, Adama Dahico, Ndary Diouf, Astou Seck
19 juillet 202510h00 – 13h30Espace Jorge Semprun (Blois)Foire artisanale & Rencontres professionnelles
19 juillet 202514h30Espace Jorge Semprun (Blois)Ateliers enfants & Visites touristiques
19 juillet 202516h00Espace Jorge Semprun (Blois)Showcases : Di-Mallah, Kouekadoh, Djiboome Casa
19 juillet 202520h00Espace Jorge Semprun (Blois)Concerts de Ndary Diouf, Queen Rima et Samba Peuzi
20 juillet 202510h00 – 13h30Espace Jorge Semprun (Blois)Foire artisanale & Rencontres professionnelles
20 juillet 202514h30Espace Jorge Semprun (Blois)Ateliers enfants & Visites touristiques
20 juillet 202516h00Espace Jorge Semprun (Blois)Showcases : Monife, Mirya Bika, Patche Di Rima, Yeumeukaye & Fintihock
20 juillet 202520h00Espace Jorge Semprun (Blois)Soirée hommage à Pathia Lam : Nana Menthe, Authentique BD, KIN Orchestra
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