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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Ousmane Sonko appelle à nouveau à la résistance

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Le leader de Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, s’est adressé aux Sénégalais ce dimanche 02 Juillet 2023 dans un Live sur sa page Facebook qui a réuni pas moins de 99 000 internautes. Après avoir présenté ses condoléances aux familles des victimes des événements de début juin, dit sa compassion pour les blessés et les personnes arrêtées, il a fait des révélations sur un « deal » qui viserait à l’écarter de la Présidentielle de février 2024.

Après les rencontres secrètes et le dialogue, une Session extraordinaire se prépare à l’Assemblée les prochains jours
Selon Ousmane Sonko, des membres de la « vieille » classe politique sénégalaise ont tenu des rencontres secrètes, le plus souvent nocturnes, entre le Palais, Mermoz et d’autres endroits pour se concocter un plan visant à l’isoler de l’élection présidentielle du 25 février 2024. « Après avoir bien ficelé leur plan, ils ont convenu d’une méthode pour ne pas le faire apparaître aux yeux de l’opinion comme un deal. Alors, ils ont créé ce dialogue pour entériner tout ça. C’était la deuxième phase du plan. La 3e étape de leur deal va survenir dans quelques jours. Ils vont convoquer une séance extraordinaire à l’Assemblée nationale pour voter tout ce qu’ils ont planifié. Puisqu’avec les différentes composantes du deal, ils auront la majorité à l’hémicycle avec au moins 75% des députés de leur côté. Ils ont déjà choisi qui gracier entre les candidats. Pour ce qui est de la 3e candidature, ils ont convenu de laisser la décision entre les mains du Conseil constitutionnel. Je suis le seul candidat qui n’est pas dans leur plan d’une élection inclusive », a indiqué le leader de Pastef.

Qui ajoute que la dernière phase du plan va se concrétiser lundi avec la déclaration du Président Macky Sall. « Il n’a que deux possibilités demain. Soit il déclare sa candidature, soit il renonce à cette 3e candidature. Dans le deuxième cas qui est fort probable, il va compter sur son annonce pour anesthésier les Sénégalais et se concentrer sur comment achever leur plan et me mettre en prison. C’est d’ailleurs pourquoi ils n’ont toujours pas enlevé les barricades aux abords de mon domicile. Mais je voudrais rassurer les Sénégalais, Macky Sall ne peut pas m’arrêter », dit-il avant de revenir sur les aspects juridiques de son jugement par contumace.

Appel à la résistance
Ousmane Sonko a ensuite appelé à la résistance, si après son arrestation dans le cadre de l’exécution de la décision du jugement rendu le 1er juin dernier par la Chambre criminelle de Dakar, il n’est pas libéré aussitôt en vue d’un nouveau jugement de l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr. Selon lui, dès lors que la personne condamnée par contumace est retrouvée par les autorités judiciaires, le premier jugement devient nul en attendant l’ouverture d’un nouveau procès.

Il a également demandé aux Sénégalais de manifester sur toute l’étendue du territoire pour réclamer « la libération des 650 détenus politiques injustement arrêtés ». Selon lui, le peuple ne doit pas attendre qu’on l’emprisonne u qu’on l’écarte de la Présidentielle pour manifester. « Cette fois-ci, il faudra en terminer une bonne fois pour toute avec Macky Sall qui n’a plus les moyens de sa répression. La communauté internationale l’a à l’oeil et je peux vous assurer que vous ne verrez plus de milice pendant une manifestation. La plainte à la CPI et le traitement médiatique fait des événements de juin par la presse internationale leur a fait très mal », a confié Ousmane Sonko.

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Le leader de Pastef n’a pas manqué de pointer du doigt des pays comme la Turquie en les appelant à « arrêter de fournir du matériel de répression au régime de Macky Sall ».

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AFRIQUE

MALI – Un mandat de cinq ans sans élection pour le général Assimi Goïta

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Le conseil des ministres du Mali a adopté mercredi 11 juin 2025 un projet de loi accordant sans élection un mandat de cinq ans renouvelable au général Assimi Goïta, chef de la junte au pouvoir.

Cette mesure doit renforcer son contrôle sur la présidence du pays, alors que M. Goïta s’était engagé à remettre le pouvoir aux civils au plus tard en mars 2024.

Le projet de loi prévoit d’accorder « au chef de l’Etat un mandat de cinq ans renouvelable à partir de 2025« , a annoncé dans un communiqué le conseil des ministres, qui se réunit chaque semaine et est dirigé par le président.

Le texte doit ensuite être examiné par le Conseil national de transition, l’organe législatif établi par la junte après sa prise de pouvoir lors de coups d’Etat en 2020 et 2021.

Plus tôt cette année, une concertation nationale organisée par la junte a recommandé d’attribuer à M. Goïta un mandat renouvelable de cinq ans à la présidence, sans vote, de quoi le maintenir au pouvoir au moins jusqu’en 2030.

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La concertation, boycottée par la plupart des formations politiques du pays, avait préconisé de « suspendre toutes les questions électorales » jusqu’à la « pacification » du pays.

La même assemblée a aussi recommandé la dissolution des partis politiques, une mesure qui a été mise en œuvre par le gouvernement militaire.

Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements de groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI), ainsi qu’aux violences de groupes communautaires et crapuleux.

Depuis une dizaine de jours, des positions militaires du pays ont été visées par des attaques. L’une d’entre elles a fait au moins 30 morts dans un des principaux camps de l’armée, celui de Boulkessi, dans le centre du Mali, selon des sources sécuritaires et un élu local.

Source : dakaractu

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Crédit photo : Présidence de la République du Mali

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – La marche du PDCI-RDA reportée au 14 juin pour soutenir Tidjane Thiam

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Initialement prévue le mercredi 11 juin 2025, la grande marche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), principale formation d’opposition en Côte d’Ivoire, aura finalement lieu le samedi 14 juin 2025. Ce report a été annoncé par le Secrétaire exécutif du parti, qui précise que la décision est intervenue à l’issue d’échanges entre la direction du PDCI et les autorités du département d’Abidjan. Les détails de ces discussions n’ont toutefois pas été rendus publics.

Cette manifestation, très attendue par les militants et sympathisants du parti, vise à soutenir la candidature de son président, Tidjane Thiam, à l’élection présidentielle de 2025, et à protester contre sa radiation de la liste électorale. Une décision que le parti qualifie d’injuste et d’inacceptable, arguant du droit de tous les citoyens ivoiriens, y compris ceux ayant une double nationalité, à participer à la vie politique du pays.

Le parcours de la marche reste inchangé : les manifestants partiront de l’espace SOCOCE des 2 Plateaux, dans la commune de Cocody, pour se diriger vers le siège central de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Le parti appelle à une forte mobilisation pacifique afin de porter un message clair : exiger des élections inclusives, transparentes et apaisées.

La radiation de Tidjane Thiam ainsi que d’autres figures de l’opposition repose principalement sur la question de la double nationalité, une disposition légale qui continue de faire débat à l’approche du scrutin. Le PDCI, qui voit en Thiam un candidat de rassemblement capable d’unifier les Ivoiriens, entend faire de cette marche un moment fort de sa campagne et de son combat démocratique.

Crédit photo : Page Tidiane Thiam

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AFRIQUE DE L’OUEST

GUINÉE – Visite de l’Union africaine, engagement renouvelé pour une transition réussie

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Le ministre des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté, a reçu ce dimanche 1er juin 2025 à Conakry une délégation de l’Union africaine, en visite officielle en Guinée. À cette occasion, il a réaffirmé l’engagement des autorités de transition à respecter les délais prévus pour le retour à l’ordre constitutionnel, tout en soulignant le rôle historique et central de la Guinée dans la construction du projet panafricain.

« Je suis très heureux. L’Union africaine est au chevet de la Guinée pour accompagner et soutenir la vision du chef de l’État, le président Mamadi Doumbouya, en faveur de la Guinée et de l’Afrique, dans les domaines politique, diplomatique, économique et culturel », a déclaré le chef de la diplomatie guinéenne.

Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par les préparatifs du référendum constitutionnel prévu pour le 21 septembre prochain.

Morissanda Kouyaté a par ailleurs rappelé l’implication fondatrice de la Guinée dans la création de l’Organisation de l’Unité africaine, devenue Union africaine. « Cette visite matérialise l’engagement du Conseil de paix et de sécurité à accompagner la Guinée dans une dynamique de transformation politique et diplomatique ambitieuse », a-t-il souligné.

Le ministre a indiqué que l’ensemble des actions liées à la transition sont actuellement financées par le Budget national de développement, tout en appelant à une mobilisation plus large de la communauté internationale. « Nous avons demandé l’organisation d’une table ronde, appelée Basketfront, afin de solliciter un appui pour accélérer le processus. Mais cela ne signifie pas que nous allons baisser les bras », a-t-il affirmé, réitérant la volonté du président Doumbouya de respecter scrupuleusement les échéances prévues.

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Il a enfin tenu à rassurer sur les efforts consentis pour garantir un processus électoral inclusif. « Nous traversons une période difficile, et c’est pourquoi nous souhaitons que tous les Guinéens soient recensés afin d’obtenir un fichier électoral fiable », a conclu Morissanda Kouyaté.

Source : guinee360

Crédit photo : Page Ministère des Affaires Étrangères Guinée

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