AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – « Préparez-vous au combat ! il ne faut pas se laisser faire. », dit Ousmane Sonko
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a appelé les jeunes sénégalais à la mobilisation et au combat pour le respect des principes démocratiques. Lors du grand rassemblement organisé ce mercredi 23 juin 2021 au terrain situé aux HLM Grand Yoff, l’opposant sénégalais a demandé aux citoyens senegalais de barrer la route au chef de l’Etat Macky Sall dont la seule préoccupation est de se présenter à l’élection présidentielle pour la troisième fois. « C’est dès à présent qu’il faut se battre et lui faire savoir que vous, en tant que jeunes, vous êtes bien réveillés pour lui barrer la route face à ses agissements exagérés », a déclaré le candidat anti-système.
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko est déterminé à mener jusqu’au bout le combat contre ce qu’il appelle les dérives du président de la République Macky Sall. En prenant la parole à l’occasion de l’anniversaire des 10 ans du M23 ce mercredi 23 juin 2021, il s’est principalement adressé à la jeunesse à qui il a demandé d’opposer une farouche résistance au chef de l’Etat Macky Sall, obnubilé par une troisième candidature à la magistrature suprême. « Préparez-vous au combat ! Sachez que, face à un président qui recrute des nervis, il ne faut pas se laisser faire. C’est dès à présent qu’il faut se battre et lui faire savoir que vous, en tant que jeunes, vous êtes bien réveillés pour lui barrer la route face à ses agissements exagérés« , a-t-il lancé.
Ousmane Sonko a ainsi abordé la question des nervis qui accompagnent le président de la République dans ses sorties. Pour lui, la présence irrégulière de ces hommes armés à côté des forces de défense et de sécurité est la preuve que le chef de l’Etat veut installer le chaos dans le pays. Pour le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2024, il faut faire face et avoir la même détermination que Macky Sall et son gouvernement. « Soyez prêts chaque jour, chaque heure, chaque minute. On a vu des voyous attaquer le peuple et personne n’a rien dit. Ne l’acceptez pas!« , a affirmé fermement le principal opposant sénégalais sous les cris et applaudissements du public.
Le député et opposant s’est dit fier de la jeunesse sénégalaise qui a désormais une conscience politique. Au lieu de laisser les hommes politiques piller les ressources du pays, les jeunes ont décidé de s’impliquer en contrôlant l’action du gouvernement et en contestant s’il le faut. Pour l’opposant sénégalais, désormais aucun chef d’Etat n’aura le privilège de faire ce qu’il veut sans rendre compte au peuple. »Avant on disait que les jeunes n’avaient pas de conscience politique, qu’ils ne votaient pas. Mais désormais, la jeunesse est debout. Vous avez pris conscience de votre responsabilité politique. », a ajouté le leader de Pastef.
Pour l’homme politique, il n’y aura plus d’état de grâce, même pas pour lui. Tout président qui ne travaille pas devra faire face à la foudre du peuple. « On va pousser Macky Sall vers la sortie mais nous n’accepterons plus qu’un président gouverne comme il veut en privilégiant sa famille ou ses propres intérêts. Même si Ousmane Sonko est élu président, il n’aura pas d’état de grâce. », a conclu le leader des Patriotes.
AFRIQUE
MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte
Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.
Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.
Ils ne reconnaissent pas les faits
Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.
En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.
AFRIQUE
GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée
Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.
Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.
L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)
Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.
Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.
Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.
Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.
Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.
Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.
Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.
Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.
Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.
Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.
Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.
Rendez le Sénégal beau waay !
Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.
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