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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – “Tant que nous n’aurons pas la paix, le président Macky Sall et ceux qui transforment la vie de nos concitoyens en tragédie ne doivent pas avoir la paix.” dixit Guy Marius Sagna

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L’activiste Guy Marius Sagna s’est exprimé ce dimanche 18 avril 2021 sur la page facebook. “Nous exigeons encore la libération des prisonniers politiques encore détenus à Dakar, Diourbel et Ziguinchor”. “Tant que nous n’aurons pas la paix, le président Macky Sall et ceux qui transforment la vie de nos concitoyens en tragédie ne doivent pas avoir la paix. La lutte va continuer.” ont des déclarations qui ont été extraites dans son texte dont vous pouvez lire l’intégralité ci-dessous :

“Il y a 103 ans aujourd’hui était condamné Cheikhou Cissé, tirailleur Sénégalais. Rapatrié après la 1ere guerre mondiale, il souhaite voir sa famille au Mali (À l’époque le Soudan). Les autorités militaires coloniales lui imposent de rester à Dakar. Il refuse. Il est arrêté pour « complot contre la sûreté de l’État » et « excitation à la guerre civile ». Il est condamné le 18 avril 1918 à être déporté à perpétuité en Nouvelle-Calédonie où il meurt. Que l’âme de notre digne prédécesseur Cheikhou Cissé repose en paix.

N’avez-vous pas l’impression que le président Macky Sall a pris les accusations contre Cheikhou Cissé pour les utiliser contre les détenus politiques arrêtés en février et mars derniers ?

Le président Macky Sall n’a pas seulement mangé les « desserts » de ses maîtres impérialistes français. Il a aussi tout copié de la France. Même les accusations coloniales. Le Sénégal dans son code pénal – et pas seulement – n’est qu’un perroquet et prêt à répéter de son modèle français.

Nous exigeons encore la libération des prisonniers politiques encore détenus à Dakar, Diourbel et Ziguinchor.
En plein Ramadan, en pleine période de chaleur, nos concitoyens de Koumpentoum, de Bakel…n’ont pas d’eau. Nous avions prévenu que Suez, la française à laquelle Macky a donné notre eau est une entreprise presque voyou. Aux côtés de nos compatriotes organisés dans l’Union pour le monde rural (Uma) nous crions depuis longtemps: « Aquatech degage! », « FlexEau dégagé ! »
Les paysans ont été dépossédés de leur forage pour les donner à des privés qui ne sont pas des modèles de gestion.
Au Sénégal, ce sont ceux que les populations n’ont pas élus qui dirigent: les impérialistes – la France principalement – les multinationales, le FMI et la Banque mondiale…

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Il y a eu les émeutes de l’électricité. Février et mars 2021 étaient aussi des émeutes de la faim. Nous allons vers des émeutes de la soif.
Pendant que les populations ont soif, ont faim, sont licenciées arbitrairement, voient leurs terres volées, leurs mers bradées, les politiciens du président Macky Sall utilisent les milliards du peuple pour organiser des meetings.

Ça saigne pour le peuple.
Ça baigne pour les « serviteurs » du peuple.
Ça ne peut pas continuer!
Que toutes les victimes de la politique catastrophique du président Macky Sall s’organisent, se donnent la main, se mobilisent. Trop c’est trop!
Tant que nous n’aurons pas la paix, le président Macky Sall et ceux qui transforment la vie de nos concitoyens en tragédie ne doivent pas avoir la paix. La lutte va continuer.
Don’t agonise!
Organise!

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Le RHDP favori, le PDCI en quête de remobilisation pour les élections législatives

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À l’approche des élections législatives en Côte d’Ivoire, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’impose comme le parti le plus présent sur le terrain électoral. Il aligne le plus grand nombre de candidats, dont une large majorité de ministres en fonction et de figures majeures du parti. Du chef du gouvernement aux ministres des Eaux et Forêts ou de la Santé, les principaux cadres sont engagés dans leurs fiefs respectifs. Pour plusieurs observateurs, ces élections constituent un test politique majeur, dans un contexte où le président de la République souhaite impulser une transition générationnelle au sein de l’appareil d’État et du parti.

Favori du scrutin, le RHDP doit néanmoins composer avec une difficulté récurrente : la multiplication de candidatures indépendantes issues de ses propres rangs. Dans des régions stratégiques comme le Tonkpi à l’ouest ou la Bagoué au nord, ces dissidences fragilisent l’unité du parti. Le ministre Bruno Koné, lui-même candidat dans le nord du pays, a d’ailleurs appelé à la discipline et à la loyauté, afin d’éviter une dispersion des voix préjudiciable.

Face au RHDP, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) présente 163 candidats. Désormais dirigé par Tidjane Thiam, le parti doit aussi gérer des tensions internes. Des figures historiques, comme Maurice Kakou Guikahué à Gagnoa ou Olivier Akoto à Daoukro, se présentent en indépendants après avoir été écartées des investitures officielles. Après son absence remarquée à la présidentielle, le PDCI devra surtout mobiliser un électorat tenté par l’abstention.

Grand absent de ces législatives, le PPA-CI de l’ancien président Laurent Gbagbo a opté pour le boycott, dénonçant un climat politique qu’il juge délétère. D’autres acteurs majeurs de la présidentielle d’octobre ne sont pas non plus candidats, à l’image de Jean-Louis Billon ou de Simone Ehivet Gbagbo, même si son parti aligne une quinzaine de prétendants. Quant au FPI de Pascal Affi N’Guessan, il présente 21 candidats, sans son leader en tête de liste.

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AFRIQUE

BÉNIN – Patrice Talon s’exprime sur la traque des mutins et la réforme constitutionnelle

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Le président béninois Patrice Talon s’est exprimé sur deux dossiers majeurs de l’actualité nationale : la poursuite des auteurs des événements du 7 décembre dernier et la récente révision de la Constitution, promulguée le 17 décembre 2025.

Concernant la tentative de mutinerie, le chef de l’État a assuré que la traque du principal responsable et de ses complices se poursuit activement. Un mandat d’arrêt international a été émis, et les autorités béninoises ont sollicité la coopération des pays voisins afin de faciliter leur localisation et leur extradition. Sans citer de pays précis, Patrice Talon a indiqué que les auteurs de ces actes ont été manipulés par des responsables politiques qu’il qualifie de « nostalgiques et jaloux », avec l’appui de soutiens extérieurs.

Le président n’a pas mâché ses mots à l’égard des mutins, les qualifiant de « crapules », de « voyous » et de « marginaux ». Il s’est félicité de l’absence totale de ralliement, tant au sein de l’armée et de la Garde nationale que de la population. Évoquant le cas de Pascal Tigri, Patrice Talon a révélé que ce dernier avait été contacté par son supérieur hiérarchique et invité à se rendre, avant de prendre la fuite en tenue civile. Il a salué le professionnalisme et la loyauté des forces de défense et de sécurité, qu’il a jugées « extraordinaires ».

Le second volet de son intervention a porté sur la révision constitutionnelle, vivement critiquée par l’opposition. Patrice Talon a rejeté toute accusation d’allongement déguisé du mandat présidentiel et a clarifié la notion de trêve politique. Selon lui, celle-ci ne vise qu’à empêcher une campagne électorale permanente, rappelant que la Constitution encadre déjà strictement les périodes de campagne. Il a précisé que la critique de l’action publique demeure pleinement garantie.

Enfin, s’agissant de la création du Sénat, le président a défendu cette institution comme un organe d’arbitrage destiné à prévenir les blocages institutionnels et à assurer la stabilité politique, estimant que son expérience du pouvoir en démontre la nécessité.

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AFRIQUE

MALI – L’imam Dicko et la CFR lancent la « troisième voie » contre la junte

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Au Mali, le paysage politique en exil s’organise avec l’essor de la Coalition des forces pour la République (CFR). Lancée début décembre 2025, cette organisation placée sous l’égide de l’imam Mahmoud Dicko enregistre ses premiers ralliements de poids. Son objectif est sans équivoque : mettre un terme à une transition militaire qui dure depuis plus de cinq ans et restaurer l’ordre constitutionnel ainsi que les libertés fondamentales.

Housseini Amion Guindo, dit « Poulo », ancien ministre et figure de proue de l’opposition, est le premier grand leader politique à officialiser son adhésion. Pour lui, la CFR représente une « troisième voie » indispensable face au dualisme destructeur entre la « dictature implacable » de la junte et la menace jihadiste. Selon Guindo, ces deux extrêmes se nourrissent mutuellement, piégeant le peuple malien dans une impasse sécuritaire et démocratique.

D’autres personnalités, comme Abdoulaye Coulibaly (ICAP) et Oumar Abdou Touré (Kaoural Renouveau), ont également rejoint le mouvement. Ils voient en l’imam Dicko, figure morale historique déjà au centre de la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta en 2020, le seul « repère incontournable » capable de fédérer les Maliens autour d’un projet de résistance pacifique. La CFR appelle désormais à la désobéissance civile pour contraindre le pouvoir militaire à rendre les rênes du pays.

Cependant, une interrogation subsiste : le silence de son mentor. Exilé en Algérie, l’imam Mahmoud Dicko ne s’est pas encore exprimé publiquement sur cette coalition dont il est le référent républicain. Si de nombreux acteurs du mouvement prodémocratie soutiennent la dynamique, ils attendent une déclaration officielle du guide avant de s’engager totalement. Ce nouveau pôle d’espérance parviendra-t-il à ébranler le régime de Bamako depuis l’extérieur ? L’avenir de la résistance malienne semble désormais suspendu aux mots de l’imam.

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