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POLITIQUE

SOUDAN – Le gouvernement nie l’usage d’armes chimiques malgré les accusations américaines

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Les tensions entre les États-Unis et le gouvernement soudanais se ravivent après de graves accusations lancées jeudi 22 mai. Washington a accusé Khartoum d’avoir utilisé des armes chimiques en 2024 dans le conflit sanglant qui oppose l’armée nationale aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). À la suite de ces allégations, le département d’État américain a annoncé l’imposition prochaine de sanctions, incluant des restrictions sur les exportations américaines vers le Soudan et l’accès aux financements du gouvernement américain. Ces mesures entreront en vigueur le 6 juin, après une période de notification au Congrès.

Les autorités américaines n’ont pas précisé les lieux ni les dates exactes d’utilisation de ces armes. Toutefois, des sources citées par le New York Times en janvier affirmaient que l’armée soudanaise les aurait utilisées à deux reprises dans des zones reculées du pays.

En réponse, le gouvernement soudanais a fermement nié ces accusations, les qualifiant de « sans fondement » et de « chantage politique ». Le porte-parole Khalid Al-Aiser a dénoncé une manipulation américaine, accusant Washington de fermer les yeux sur les exactions commises par les FSR au Darfour. Il a également réitéré les accusations contre les Émirats arabes unis, qu’il soupçonne de fournir armes et drones aux paramilitaires, bien qu’Abou Dhabi nie toute implication.

Depuis avril 2023, le Soudan est plongé dans une guerre fratricide entre le général Al-Bourhane, chef de l’armée, et son ancien adjoint, le général Daglo. Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 13 millions de déplacés, engendrant, selon l’ONU, la pire crise humanitaire mondiale actuelle.

Credit Photo : suna-sd

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition

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Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).

Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.

Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance

Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.

« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.

Le FMI salue les progrès du Gabon

Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.

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Vers un partenariat durable et équilibré

Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.

« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.

Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité

Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.

Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.

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