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AFRIQUE AUSTRALE

AFRIQUE DU SUD : La loi électorale jugée inconstitutionnelle

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La présente loi électorale ne permet pas aux candidats indépendants de se présenter aux élections. La Cour constitutionnelle la juge inconstitutionnelle.

Cette décision pourrait changer la donne. Les sud-africains désireux de se porter candidats, pourront désormais se présenter aux élections nationales et provinciales sans avoir besoin le soutien d’un parti. Seuls les membres des partis politiques étaient autorisés à se présenter aux élections, la voie aux scrutins est maintenant ouvert aux candidats indépendants avec cette nouvelle décision de la Cour.

Face à tous les scénarios politico-judiciaires, et selon les analystes, les sud-africains ne font plus confiances aux partis politiques et expriment leur deception en leur encontre. La baisse du taux de participation aux élections en est une démonstration frappante.

Sur le ring politique, trois partis traditionnels occupaient le terrain : le parti historique au pouvoir l’ANC face aux partis d’opposition à savoir l’Alliance démocratique et les Combattants de la liberté économique. L’électorat sud-africains les accusent ne pas avoir respecté l’ensemble de leurs promesses électorales. Le Parlement a deux ans pour modifier la législation.

A noter que la Cour Constitutionnelle d’Afrique du Sud est la plus haute instance judiciaire d’Afrique du Sud. Elle est instituée en 1994 par la Constitution intérimaire de 1993 et confirmée par la Constitution de 1996. Elle se compose de 11 juges, nommés pour une période non-renouvelable de 12 ans. Ses premières sessions se sont tenues dès février 1995. Depuis février 2004, la Cour a son siège à Constitution Hill, Braamfontein, à Johannesburg.

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AFRIQUE

AFRIQUE DU SUD – Le président Ramaphosa brise le silence : la riposte Sud-Africaine face aux accusations américaines

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Les relations entre l’Afrique du Sud et les États-Unis traversent une zone de fortes turbulences. Dimanche 30 novembre 2025, Cyril Ramaphosa a pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une vaste entreprise de manipulation visant à salir l’image de son pays sur la scène internationale. Pour le président sud-africain, certaines voix influentes à Washington alimentent volontairement une fausse narration, au point de pousser les États-Unis à boycotter le dernier sommet du G20 organisé à Johannesburg les 22 et 23 novembre.

Au cœur de la controverse : l’accusation selon laquelle l’Afrique du Sud persécuterait la population Afrikaner, des Sud-Africains blancs descendants de colons néerlandais. Une théorie déjà popularisée par plusieurs groupes militants, mais désormais relayée jusque dans les sphères politiques américaines. Le président américain, particulièrement sensible à ces discours, est allé jusqu’à menacer d’exclure Pretoria du prochain G20 prévu sur le sol américain.

Face à cette escalade verbale, Cyril Ramaphosa a répondu avec fermeté. Il a rappelé que son pays fait partie des membres fondateurs du G20 et qu’aucune pression extérieure ne saurait remettre en question sa participation. Pour lui, il est clair que le récit d’un prétendu « génocide blanc » n’est rien d’autre qu’une construction politique destinée à fragiliser son gouvernement.

Le chef de l’État pointe du doigt des acteurs précis : notamment le mouvement Solidarité, dont plusieurs membres, se présentant comme des victimes d’une politique discriminatoire, ont multiplié ces derniers mois les visites à Washington. Une cinquantaine d’entre eux ont d’ailleurs été chaleureusement accueillis par des responsables américains en mai, contribuant à nourrir l’emballement actuel.

Pour Ramaphosa, cette campagne de désinformation menace non seulement l’image de l’Afrique du Sud, mais aussi ses intérêts stratégiques. Il appelle désormais à la vigilance et à un renforcement du dialogue afin d’éviter que ces tensions ne plongent les deux pays dans une crise diplomatique durable.

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AFRIQUE

AFRIQUE DU SUD : Un sommet sans Washington : le G20 adopte sa déclaration dès l’ouverture

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Le sommet du G20 s’est ouvert samedi à Johannesburg dans une atmosphère singulière, marquée par le boycott de Donald Trump et l’absence des États-Unis. Dès l’ouverture, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a mis en avant « la valeur du multilatéralisme » comme outil essentiel face aux défis mondiaux. Il a également surpris l’assemblée en annonçant qu’un consensus avait déjà été trouvé autour de la déclaration finale, habituellement présentée le dernier jour du sommet.

La scène a pris une tournure inattendue lorsqu’un membre de son équipe l’a brièvement interrompu alors qu’il s’apprêtait à dévoiler le texte. Selon Vincent Magwenya, porte-parole de la présidence sud-africaine, cette déclaration est le fruit de mois de négociations soutenues. « Elle a fait l’objet de longs débats avant d’être adoptée ce matin. Nous ne reviendrons pas en arrière. C’est le résultat d’un an de travail collectif », a-t-il expliqué au micro de notre correspondant Valentin Hugues.

Adoptée « par consensus » malgré l’absence américaine, cette déclaration signifie clairement que les membres du G20 souhaitent avancer sans attendre Washington. Les chefs d’État présents doivent désormais se contenter de réaffirmer publiquement les engagements déjà validés. Pour l’Afrique du Sud, hôte de ce premier sommet du G20 sur le continent, il s’agit d’un succès politique majeur et d’un message fort envoyé au monde.

Dans son discours, Cyril Ramaphosa a célébré les vertus du multilatéralisme, y voyant une source d’espoir et de solidarité. Il a insisté sur la volonté collective de « ne laisser aucun pays ni aucune communauté de côté ».

De son côté, Emmanuel Macron a livré un message plus nuancé, estimant que le G20 arrivait « peut-être à la fin d’un cycle ». Selon lui, l’organisation peine à répondre efficacement aux grandes crises internationales et risque le déclin sans remobilisation autour de priorités claires. En parallèle, les dirigeants européens prévoient une réunion en marge du sommet pour discuter de la stratégie à adopter concernant la guerre en Ukraine.

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AFRIQUE

AFRIQUE DU SUD – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa ouvre un nouveau chapitre avec les jeunes

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Face à un chômage record de la jeunesse et des tensions sociales persistantes, le président sud-africain Cyril Ramaphosa place la jeunesse au centre de son action. Lors du Nelson Mandela Youth Dialogue, il a rappelé :

« La jeunesse n’est pas seulement l’avenir, elle est la force vive qui façonne l’Afrique du Sud d’aujourd’hui. »

À travers des forums nationaux et le lancement de la Convention nationale, Ramaphosa implique les jeunes dans l’élaboration des politiques publiques. Des programmes comme le Presidential Youth Employment Intervention traduisent cette volonté en actes concrets.

Inspiré, Jerry Onanga Mbourou, leader jeunesse au Gabon, invite ses autorités à suivre cet exemple :

« Le temps est venu pour que la jeunesse gabonaise participe pleinement à la construction nationale. »

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L’initiative sud-africaine incarne un tournant pour le leadership jeune en Afrique, où l’implication de la jeunesse devient un impératif démocratique et économique.

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