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ECONOMIE

BÉNIN : Energie solaire : Les travaux de construction de la première Centrale Solaire Photovoltaïque lancés

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La journée du jeudi 19 novembre 2020 fut une journée riche en activités pour le Ministre de l’Énergie, Monsieur Dona Jean-Claude HOUSSOU. Cette journée a débuté par un atelier de lancement et d’opérationnalisation du Cadre National de Concertation Genre et Inclusion Sociale dans le secteur de l’énergie au Bénin dont la cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre de l’énergie, s’est déroulée à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.

Le Bénin a signé des accords internationaux pour assurer plus d’égalité entre les sexes dans les actions de développement et a adopté une politique nationale de promotion du genre dont le plan d’action est déjà expiré. En 2018, un groupe de femmes et d’hommes ont mûri l’idée de la mise en place d’un cadre de concertation sur les questions du genre et Inclusion sociale en lien avec le secteur de l’énergie. Ce projet a atteint une vitesse de croisière grâce au Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU. Un arrêté a été pris le 26 décembre 2018 instituant le Cadre National de Concertation Genre et Inclusion Sociale dans le secteur de l’énergie. Le 21 mai 2019 a eu lieu l’installation de la Cellule Genre Développement au Ministère de l’Énergie.

Pour Dona Jean-Claude HOUSSOU, ces actions institutionnelles et opérationnelles témoignent de ce que son ministère est convaincu de la valeur ajoutée de la prise en compte du genre et de l’inclusion sociale dans le secteur et est déterminé à aller très loin afin que personne ne soit laissé de côté dans l’accès à l’énergie au Bénin. « Le Cadre National de Concertation Genre et Inclusion Sociale dans le secteur de l’énergie mènera en synergie avec tous les autres acteurs/trices des actions concrètes pour mettre en lumière la prise en compte des préoccupations du genre et de l’inclusion sociale dans le secteur de l’énergie au Bénin » a déclaré le ministre. Il a ensuite souhaité que le cadre de concertation contribue efficacement à l’amélioration de l’accès à l’énergie pour tous et pour toutes, y compris les couches défavorisées dans une perceptive de réduction de l’inégalité de genre, …etc.

Après avoir lancé et rendu opérationnel le Cadre National de Concertation Genre et Inclusion Sociale dans le secteur de l’énergie, le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU s’est rendu dans le département du Plateau, plus précisément à Illoulofin, dans la commune de Pobè, pour le lancement de la construction d’une Centrale Solaire Photovoltaïque au Bénin d’une capacité de 25 Mégawatts. Ce projet qui est un volet du projet DEFISSOL est financé par l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement (AFD) et la SBEE. La cérémonie de lancement, présidée par le Ministre de l’Énergie, s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Louis VLAVONOU, et les partenaires techniques et financiers.

Selon le Coordonnateur du projet, Monsieur Ninon AHOUDJINOU, la Centrale Solaire Photovoltaïque de 25 Mégawatts qui sera érigée à Illoulofin sera construite sur un domaine de 96 ha appartenant à la SBEE. Elle se composée d’un champ solaire constitué de panneaux Photovoltaïques de technologie silicium cristallin. Ils seront cadrés et montés sur des structures fixes avec 6 postes de transformation et un réseau souterrain global. L’architecture électrique de la Centrale sera à base d’onduleurs de type « String » et la Centrale sera raccordée au Post source CEB d’Onigbolo par une ligne moyenne tension de 20 KV d’une longueur de 2,5 Km. Il y aura aussi à la source station d’Onigbolo, un Transformateur élévateur de 20 KV/161 KV d’une puissance de 50 MVA.

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D’un coût global de 12,7 milliards de FCFA, les travaux de construction de cette Centrale Solaire Photovoltaïque seront exécutés par le Consortium EIFFAGE RMT pour une durée contractuelle de 15 mois. Le Consortium EIFFAGE RMT sélectionné après un appel d’offres international, aura à charge la conception détaillée, la construction, l’exploitation et la maintenance de la Centrale durant les trois premières années de fonctionnement. Au plan environnemental et social, les personnes affectées par le projet seront indemnisées. Il est prévu des mesures de restauration des moyens de subsistance et la construction d’infrastructures communautaires.

Le Ministre de l’Énergie, Dona Jean-Claude HOUSSOU, a fait savoir aux populations que cette centrale, dès qu’elle sera construite, aura un coût de production de 34 FCFA/ KWh. Ce coût se révèle être le plus bas de toutes les sources de production existantes sur le territoire d’où sa grande importance dans notre mix énergétique. Il a invité l’entreprise EIFFAGE RMT à tout faire pour respecter le délai contractuel afin que le Bénin puisse bénéficier des premiers KWh sortis de la centrale solaire en 2021.

Source : Gouvernement du Bénin

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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CULTURE A LA UNE

RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris

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Organisée par Congo Na Paris, la 7e édition du Salon socio-économique et culturel “Tonga Mboka” se tiendra les 27 et 28 septembre 2025 à l’Espace Charenton, dans le 12e arrondissement de Paris. Porté par l’ambition de bâtir “le Congo de demain”, cet événement s’impose comme un rendez-vous incontournable de la diaspora congolaise.

Une édition sous le signe de la transmission
En quelques années, “Tonga Mboka” est devenu un pilier de la scène diasporique congolaise. Plus qu’un simple lieu de rencontres, c’est un véritable mouvement collectif, un laboratoire d’idées pour imaginer et construire l’avenir des deux Congo – Kinshasa et Brazzaville. En lingala, “Tonga Mboka” signifie “construire le pays” : tout un programme. Durant deux jours, plus de 50 stands et 7 tables rondes réuniront une constellation d’acteurs : entrepreneurs, artistes, décideurs politiques, investisseurs, universitaires et étudiants. Le public pourra assister à des conférences inspirantes, participer à des ateliers pratiques, découvrir des expositions d’art, vibrer lors de concerts live, ou encore s’immerger dans des démonstrations culinaires et défilés de mode. Parmi les espaces thématiques phares, l’initiative “Finance ton projet” proposera des solutions concrètes de financement aux membres de la diaspora désireux d’entreprendre.

Une vitrine pour les talents congolais
La culture occupe une place centrale à Tonga Mboka. De la musique au cinéma, de la littérature aux arts visuels, la scène congolaise y déploie toute sa richesse et sa diversité. Des figures emblématiques comme des jeunes créateurs viendront non seulement célébrer cet héritage, mais aussi interroger les voies d’un renouveau culturel. À travers l’affiche de cette 7e édition transparaît une volonté forte : connecter le Congo au monde. À l’heure du numérique, cette ambition s’incarne aussi dans des plateformes interactives, permettant de suivre les débats en direct, poser des questions aux intervenants et prolonger les échanges sur les réseaux sociaux via Instagram, Facebook et TikTok, avec du contenu exclusif et des interviews inédites.

Un gala caritatif de solidarité
Autre temps fort du salon : une soirée caritative organisée en partenariat avec la Fondation Cédric Bakambu. Les fonds récoltés seront destinés à soutenir un projet éducatif et humanitaire dans l’Est du Congo. Cette soirée de solidarité sera aussi l’occasion de remettre les Prix de l’Espoir, qui récompensent des parcours inspirants, symboles de résilience et de réussite. Cette vision, portée par Charlotte Kalala, fondatrice de Congo Na Paris et initiatrice de Tonga Mboka, vise à rassembler les forces vives de la diaspora autour du développement du Congo, en misant sur l’unité, l’excellence et la créativité. Pour elle, le salon est “un espace où les rêves prennent forme et où les projets trouvent leur chemin vers la réalité”.

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