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CAMEROUN : Le dialogue national est lancé.

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Ce lundi 30 septembre 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé, Joseph Dion Ngute, le premier ministre camerounais, face à plus de 1500 délégués, a ouvert les travaux du dialogue national qui devrait aboutir à une résolution définitive du conflit dans les régions anglophones du Cameroun, un conflit entre l’armée gouvernementale et les rebelles séparatistes.

Ce dialogue a été annoncé par le président de la République, Paul Biya, le 10 septembre 2019. Cette cérémonie d’échanges se déroulera du 30 septembre au 4 octobre 2019.

Les thématiques retenues par le gouvernement sont au nombre de 8 : le bilinguisme, la diversité culturelle, la cohésion sociale, le système éducatif, le système judiciaire, la décentralisation et le développement local. Il sera également abordé les différents problèmes rencontrés par la communauté anglophone, minoritaire dans le pays.

Cette large concertation sur ces différents points permettra de résoudre de façon définitive ce conflit interne qui a occasionné plus de 3.000 morts au nord-ouest et au sud-ouest du pays.

Cependant, certaines grandes figures qui ont été à la base de la contestation pour la cause des anglophones ont malheureusement décidé de ne pas participer à cet événement. Il s’agit notamment des chefs de groupes armés comme Ebenezer Akwanga et Cho Ayaba.

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AFRIQUE

BÉNIN – Patrice Talon s’exprime sur la traque des mutins et la réforme constitutionnelle

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Le président béninois Patrice Talon s’est exprimé sur deux dossiers majeurs de l’actualité nationale : la poursuite des auteurs des événements du 7 décembre dernier et la récente révision de la Constitution, promulguée le 17 décembre 2025.

Concernant la tentative de mutinerie, le chef de l’État a assuré que la traque du principal responsable et de ses complices se poursuit activement. Un mandat d’arrêt international a été émis, et les autorités béninoises ont sollicité la coopération des pays voisins afin de faciliter leur localisation et leur extradition. Sans citer de pays précis, Patrice Talon a indiqué que les auteurs de ces actes ont été manipulés par des responsables politiques qu’il qualifie de « nostalgiques et jaloux », avec l’appui de soutiens extérieurs.

Le président n’a pas mâché ses mots à l’égard des mutins, les qualifiant de « crapules », de « voyous » et de « marginaux ». Il s’est félicité de l’absence totale de ralliement, tant au sein de l’armée et de la Garde nationale que de la population. Évoquant le cas de Pascal Tigri, Patrice Talon a révélé que ce dernier avait été contacté par son supérieur hiérarchique et invité à se rendre, avant de prendre la fuite en tenue civile. Il a salué le professionnalisme et la loyauté des forces de défense et de sécurité, qu’il a jugées « extraordinaires ».

Le second volet de son intervention a porté sur la révision constitutionnelle, vivement critiquée par l’opposition. Patrice Talon a rejeté toute accusation d’allongement déguisé du mandat présidentiel et a clarifié la notion de trêve politique. Selon lui, celle-ci ne vise qu’à empêcher une campagne électorale permanente, rappelant que la Constitution encadre déjà strictement les périodes de campagne. Il a précisé que la critique de l’action publique demeure pleinement garantie.

Enfin, s’agissant de la création du Sénat, le président a défendu cette institution comme un organe d’arbitrage destiné à prévenir les blocages institutionnels et à assurer la stabilité politique, estimant que son expérience du pouvoir en démontre la nécessité.

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AFRIQUE

MALI – L’imam Dicko et la CFR lancent la « troisième voie » contre la junte

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Au Mali, le paysage politique en exil s’organise avec l’essor de la Coalition des forces pour la République (CFR). Lancée début décembre 2025, cette organisation placée sous l’égide de l’imam Mahmoud Dicko enregistre ses premiers ralliements de poids. Son objectif est sans équivoque : mettre un terme à une transition militaire qui dure depuis plus de cinq ans et restaurer l’ordre constitutionnel ainsi que les libertés fondamentales.

Housseini Amion Guindo, dit « Poulo », ancien ministre et figure de proue de l’opposition, est le premier grand leader politique à officialiser son adhésion. Pour lui, la CFR représente une « troisième voie » indispensable face au dualisme destructeur entre la « dictature implacable » de la junte et la menace jihadiste. Selon Guindo, ces deux extrêmes se nourrissent mutuellement, piégeant le peuple malien dans une impasse sécuritaire et démocratique.

D’autres personnalités, comme Abdoulaye Coulibaly (ICAP) et Oumar Abdou Touré (Kaoural Renouveau), ont également rejoint le mouvement. Ils voient en l’imam Dicko, figure morale historique déjà au centre de la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta en 2020, le seul « repère incontournable » capable de fédérer les Maliens autour d’un projet de résistance pacifique. La CFR appelle désormais à la désobéissance civile pour contraindre le pouvoir militaire à rendre les rênes du pays.

Cependant, une interrogation subsiste : le silence de son mentor. Exilé en Algérie, l’imam Mahmoud Dicko ne s’est pas encore exprimé publiquement sur cette coalition dont il est le référent républicain. Si de nombreux acteurs du mouvement prodémocratie soutiennent la dynamique, ils attendent une déclaration officielle du guide avant de s’engager totalement. Ce nouveau pôle d’espérance parviendra-t-il à ébranler le régime de Bamako depuis l’extérieur ? L’avenir de la résistance malienne semble désormais suspendu aux mots de l’imam.

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AMÉRIQUE

ÉTATS-UNIS – Immigration : Le président Donald Trump ferme la porte à sept nouveaux pays et aux Palestiniens

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La forteresse Amérique remonte ses ponts-levis. Dans une proclamation signée ce mardi, le président Donald Trump a drastiquement élargi la liste des nationalités interdites d’entrée aux États-Unis, invoquant la nécessité impérieuse de « restreindre l’entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité » nationale.

Cette nouvelle salve de restrictions cible spécifiquement le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, jusqu’ici soumis à des blocages partiels, basculent désormais vers une interdiction totale. Fait politique majeur, les Palestiniens détenteurs de documents de voyage de l’Autorité palestinienne sont également concernés. Washington justifie cette décision radicale par des procédures de vérification jugées « tellement insuffisantes » dans ces territoires qu’elles imposeraient une suspension immédiate des admissions. Le cas syrien apparaît particulièrement sensible, la mesure intervenant quelques jours seulement après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le pays.

Depuis son retour au Bureau Ovale en janvier dernier, Donald Trump a fait du durcissement migratoire la clé de voûte de son action. Au-delà de la sécurité physique, la Maison-Blanche assume désormais une dimension culturelle et idéologique, ciblant explicitement les étrangers susceptibles de « nuire à la culture » ou aux « principes fondateurs » des États-Unis. Cette rhétorique s’inscrit dans la continuité des décrets de juin dernier, qui avaient déjà fermé la porte aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.

Toutefois, le décret maintient certains garde-fous : les résidents permanents légaux, les diplomates et les sportifs restent exemptés. À contre-courant de ce durcissement généralisé, seul le Turkménistan bénéficie d’un assouplissement inattendu. Saluant des « progrès significatifs », l’administration autorise à nouveau la délivrance de visas non-immigrants pour ce pays d’Asie centrale, une exception rare dans une politique migratoire de plus en plus hermétique.

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