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AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE : Mamadou Coulibaly parle de la désobéissance civile

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L’homme politique Mamadou Coulibaly a abordé la question de la désobéissance civile mais également les questions des médias audiovisuels et répond au PDG de Life TV. Nous avons relevé quelques extraits de la vidéo.

Bonjour à tous, cette semaine je vais faire deux mises au point sur différentes interpellations reçues. La première mise au point concerne le processus de désobéissance civile lancé par les groupes, mouvements et partis politiques d’opposition.

Beaucoup de gens pensent surtout le RHDP que la désobéissance civile signifie prendre des machettes et aller brûler et aller casser et empêcher les gens de travailler… parce qu’ils ne comprennent pas le concept de désobéissance civile.

Il n’a jamais été dit que que nous allons prendre les machettes et essence et aller bruler les boutiques des gens, les commerces des gens, empêcher les gens d’aller au travail, NON, ça ce n’est pas de la désobéissance civile. Nous devons payer les factures, nous devons manger, nous devons produire, l’économie est déjà en mal depuis quelques temps et ce n’est pas à nous d’aller la lettre encore plus à mal.

Mais nous disons que le process électoral, les élections, la commission électorale, le Conseil constitutionnel, la liste électorale, le candidat usurpateur qui ne doit pas être sur la liste mais qui y inscrit quand même, le président sortant Ouattara que ceux-là sont nos cibles et qu’on ne laissera pas faire.

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La deuxième mise au point c’est une interpellation que j’ai vu hier du PGD de lit TV Patrick Savegnon qui me fait réfléchir : « Il dit que voilà des opposants qui se plaignent de ne pas avoir accès à la RTI, la chaine gouvernementale nationale, et puis moi je mets à leur disposition ma chaine de télévision pour exprimer leurs idées, d’exposer leurs idéaux et puis les voilà qui refusent de venir….Monsieur Ouattara se réserve la RTI et il nous oblige nous les opposants à ne pas aller sur la RTI car nous sommes chassés de labas et il nous obligent d’aller sur des chaines privées pour aller faire de la publicité là et où notre voix ne porte pas comme il se doit… »

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AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE – Ouverture du Parlement ivoirien : le Président de l’Assemblée nationale sénégalaise s’exprime

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C’était à Abidjan, le 20 janvier 2025. Plusieurs figures politiques de haut rang, dont le Président de l’Assemblée nationale sénégalaise, El Hadji Malick Ndiaye, étaient à cette session parlementaire. C’est dans une atmosphère fraternelle, mais empreinte de solennité que le le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, invité d’honneur de cette session parlementaire, s’est exprimé.

Akwaba à l’ivoirienne
Le président Ndiaye était accompagné d’une délégation sénégalaise. Et, ćest avec de forte poignée de main et des embrassades que son homologue ivoirien, Adama Bictogo, a souhaité le traditionnel Akwaba, bienvenu, à lui et aux autres membres de sa délégation. Lorsque Malick Ndiaye a pris la parole, c’est dans un langage ponctué de métaphores et d’images, qu’il a profité pour saluer l’esprit d’accueil et d’hospitalité des Ivoiriens.

Appel à l’unité africaine Plaidoyer pour une Afrique unie
C’est dans un brillant discours que El Hadji Malick Ndiaye a mis en avant l’importance d’une coopération interparlementaire entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. En effet, il a exhorté les deux pays à joindre leurs efforts pour faire face aux défis politiques et économiques de l’Afrique. « Lorsque la Teranga sénégalaise rencontre l’Akwaba ivoirien, c’est la célébration de nos valeurs communes de solidarité et de paix », a-t-il déclaré. Les rires et les applaudissements ont fusé lorsqu’il a comparé le thiéboudiène au célèbre attiéké ivoirien. Cette phrase très imagée a suscité une hilarité générale. Par ailleurs, le président Ndiaye n’a pas manqué de rappeler les liens historiques entre les deux pays depuis les indépendances. Il a aussi souligné la proximité de leurs leaders emblématiques, Léopold Sédar Senghor et Félix Houphouët-Boigny. « Nos deux nations partagent une unité de destins et doivent poursuivre sur cette voie, en renforçant leurs accords bilatéraux », a-t-il souligné, en référence aux récents partenariats scellés entre les deux États.

Plaidoyer pour la stabilité régionale
Dans quelques mois, la Côte d’Ivoire organisera l’élection présidentielle. Conscient du fait que les échéances électorales sont des moments cruciaux, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise a insisté sur l’importance de promouvoir des élections apaisées et inclusives. Ce message de paix rejoint les propos d’Adama Bictogo qui au début de la session est allé dans le même sens. Adama Bictogo a annoncé l’examen de 25 projets de loi prioritaires dans des domaines clés tels que les droits humains, l’environnement et la fiscalité.

Une CEDEAO forte
El Hadji Malick Ndiaye a rappelé la nécessité de renforcer la coopération entre les parlements ouest-africains. En effet, dans le souci de bâtir une CEDEAO forte qui sera au service des populations, il faut que les États se serrent les coudes. Aussi, dans son allocution, a-t-il déclaré : « Nous devons transformer notre espace régional en une véritable communauté économique et humaine, capable de relever les défis sécuritaires et climatiques ». En outre, la participation du président de l’Assemblée nationale sénégalaise à cette session témoigne de son indéfectible soutien de réaffirmer les relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. C’est porté par cette vision panafricaniste que le président du parlement Sénégal a affirmé son engagement et celui du Sénégal pour une intégration régionale réussie. Cette fraternité, magnifiée dans son discours, dit la nécessité de bâtir une Afrique unie et prospère, où les parlements jouent un rôle moteur. Sans nul doute, la session parlementaire ivoirienne marque un tournant décisif dans la consolidation des relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

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A LA UNE

GUINÉE-BISSAU – Umaro Sissoco Embalo à l’Élysée, la diplomatie en mode XXL

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Le 9 décembre 2024, le président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a connu une semaine bien mouvementée dans la capitale française. Une halte à l’hôtel des Invalides, une participation à la réouverture symbolique de la cathédrale Notre-Dame, et pour couronner le tout, un déjeuner de travail avec Emmanuel Macron à l’Élysée. Le clou de sa visite parisienne. Non. De toute évidence, il n’était pas venu contempler (que) les gargouilles de Gargouilles de Notre-Dame fraîchement rénovées.

Deux pays, une priorité commune
Après une arrivée remarquée le samedi, on pourrait même dire qu’au nombre des chefs d’État à Paris, ce weekend, le chef d’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, était l’invité “vedette” – bien entendu loin derrière Elon Musk (plus qu’un chef d’État) et Donald Trump. Il a serré les mains, fait des accolades, coulé quelques paroles dans les oreilles des uns et des autres, multiplié les rencontres officielles et officieuses. Lors de son déjeuner de travail avec Emmanuel Macron, il a tenu à rappeler à la France que la Guinée-Bissau existe bel et bien, même si elle n’est pas francophone. Mais après tout, on ne va pas chipoter pour un détail aussi futile. En effet, cette rencontre est la première du genre entre les deux dirigeants. Cela témoigne des liens solides qui unissent ces deux pays puisqu’ils vont au-delà des barrières linguistiques. On n’a pas besoin de parler la même chose pour se trouver des points de priorité stratégique pour le développement de secteurs clés dans chacun de nos pays.

France-Guinée-Bissau, Maître-mot: coopération
Lors de ce déjeuner, les discussions ont porté entre autres sur la transition énergétique, le renforcement des systèmes de santé et d’éducation, le développement culturel, ainsi que la sécurité régionale. Parmi les projets envisagés, la construction d’un lycée français en Guinée-Bissau représente une avancée majeure pour la jeunesse du pays. En effet, pour Umaro Sissoco Embalo, cette coopération bilatérale s’inscrit dans une logique de stabilité et de développement durable. De plus en plus, le président Bissau guinéen est très présent sur l’échiquier international depuis 2020. Président en exercice de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), Embalo est un interlocuteur s’affirme comme un interlocuteur de poids pour les partenaires occidentaux.

Embalo, non adepte de la langue de bois
Umaro Sissoco Embalo a une qualité, qui pourrait parfois devenir un défaut. Ce militaire de carrière est un vrai patchwork africain. Autant cela lui permet de ne pas passer inaperçu, autant cela peut être un obstacle en termes de diplomatie. Fils de caporal, descendant de lignées maliennes et guinéennes, Embalo incarne une Afrique aux identités plurielles. Franc, direct et sans filtre, son style tranche avec les codes diplomatiques traditionnels. Polyglotte, il jongle aisément entre le portugais, le français, l’anglais et l’espagnol, ce qui lui confère une aisance rare sur la scène internationale. Embalo assume pleinement cette singularité qui fait qu’il est presque impossible de se passer de lui lors des grandes rencontres, malgré la petitesse de la taille de son pays. D’où sa présence à Paris pour la réouverture de Notre-Dame et ses échanges avec Emmanuel Macron témoignent de cette ambition.

Discours huilés sur les coopérations bilatérales
Bien que la Guinée-Bissau ne soit pas un pays francophone, elle demeure un partenaire africain de premier plan pour la France. Ce déjeuner de travail à l’Élysée marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. Pour Embaló, il s’agit non seulement de sécuriser des partenariats bénéfiques pour son pays, mais aussi de consolider sa stature de leader africain engagé sur les questions de stabilité régionale. Comme quoi ni la superficie d’un pays, ni le nombre de ses habitants ne constituent un obstacle : il suffit d’avoir du charisme, de la substance, comme Embalo.

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Stefane Kabou, d’artiste à leader politique du Mouvement Sénégal Souverain (MSS)

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Au Sénégal, la frontière entre culture et politique est souvent très mince, et Stefane Kabou l’a parfaitement comprise. Il incarne parfaitement cette symbiose. Né à Dakar, il a d’abord fait ses armes en tant qu’acteur culturel. Mais, depuis quelques années, il semble avoir compris que la force vraie des États Africains doit résider dans ses actions, au demeurant souverainistes, à sortir de l’oppression occidentale en donnant la possibilité aux Africains de se prendre charge, sans un babysitting occidental. L’Afrique, agrégat de peuples désunis, doit devenir une réalité vivante, voilà en quelques mots l’ambition de ce mouvement.

Stefan Kabou sur la scène politique
Comme un fleuve qui suit son cours normal, Stefane Kabou est venu naturellement à la politique. Pendant de nombreuses années, il a multiplié les actions en faveur des plus démunis et a lutté contre l’incivisme à travers de vastes campagnes de sensibilisation, non sans être pointé du doigt du mépris par certains de ses compatriotes et être l’objet de railleries de la part de plus d’un. Dans un souci de justice sociale et exaspéré de voir que l’Afrique en général, et particulièrement le Sénégal n’arrive pas à se prendre en charge, il s’est lancé dans la politique. Il souhaite devenir une figure incontournable du paysage politique sénégalais, grâce à son mouvement, le “Mouvement Sénégal Souverain” en abrégé (MSS).

Pourquoi le MSS ?
Au début, le “Mouvement Sénégal Souverain” avait au départ pour nom “NATANGUÉ” qui signifie en wolof espoir. Le leader, Stefane Kabou, avait pour objectif comme on peut le lire sur sa page Facebook, de créer : “un mouvement basé sur la solidarité et l’entraide” qui propose que “la solidarité, le dialogue, la paix soient au centre des débats.” Mais cette appellation a dérivé vers une forme plus globale de sorte à devenir le MSS, un mouvement politique et social qui milite pour une justice sociale et une indépendance nationale véritables des pays Africains, particulièrement du Sénégal. Signalons-le, ce mouvement ne renie pas les raisons pour lesquelles il a vu le jour. Stefane Kabou, voyant la désolation des couches les plus défavorisées, le mépris, presque militant, des gouvernements qui se sont succédé à la tête de l’État sénégalais a décidé de se lancer dans la politique pour agir directement sur les causes des problèmes qui minent le pays.

Stefane Kabou, Leader du Mouvement Sénégal Souverain (MSS))

Stefane Kabou, un souverainiste épris de liberté
En fondant le “Mouvement Sénégal Souverain”, Stefane Kabou a donné un nouveau souffle à son combat et une certaine dynamique à la politique sénégalaise. Le MSS ne se contente pas de dénoncer les dysfonctionnements des régimes politiques, il propose une vision alternative pour le pays. Le Mouvement prône une souveraineté économique et politique totale du pays, mettant en avant la nécessité de diversifier l’économie sénégalaise et d’instaurer une gouvernance transparente. Son discours est clair : “le Sénégal doit se libérer de toute ingérence extérieure pour enfin maîtriser son propre destin.” Quoi de plus normal.

Le MSS, contre l’injustice et pour la transparence
Stefane Kabou se distingue dans ses actions, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les rues du Sénégal, par son engagement contre l’impunité, contre la pauvreté, contre l’incivisme. Il ne prend pas de gants pour fustiger ouvertement ce qu’il perçoit comme des abus de pouvoir, tout en appelant dans un esprit de paix les parties à la négociation, comme cela a été le cas lors des dernières élections au Sénégal. Cet homme épris de paix a toujours demandé la fin des violences et des injustices dont sont victimes de nombreux Sénégalais. Pour lui, la lutte pour la souveraineté nationale passe aussi par la restauration de la justice et de l’État de droit.

Stefane Kabou, Leader du Mouvement Sénégal Souverain (MSS))

Stefane Kabou, un leader visionnaire
Le parcours de Stefane Kabou, de ses débuts à Kaolack à son ascension sur la scène politique nationale, témoigne de sa détermination à influencer l’avenir, le cours de la politique au Sénégal. À travers le MSS, ce leader emblématique se positionne comme un acteur clé de la nouvelle génération de leaders sénégalais, prêts à redéfinir les règles du jeu politique pour un avenir plus juste et plus souverain. Stefane Kabou est un visionnaire, un homme dont l’engagement pourrait bien façonner le futur du Sénégal. Sous l’impulsion du “Mouvement Sénégal Souverain”, Stefane Kabou est en passe de devenir une force incontournable dans le débat public, incarnant l’espoir d’un renouveau politique pour de nombreux Sénégalais.

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