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AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE : Zoom sur les procédures judiciaires contre Guillaume Soro.

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Le procureur du tribunal de grande instance d’Abidjan, Richard Adou, a tenu à faire le point précis sur les chefs d’accusation contre l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro. Depuis le mandat d’arrêt international émis contre le chef de la rébellion ivoirienne, des questions sur les vraies raisons des poursuites de la justice ivoirienne commençaient à être posées. 

Guillaume Soro bénéficie d’une procédure spéciale en tant qu’ancien membre du gouvernement dans le dossier concernant l’achat de sa maison de Marcory. Dans ce dossier assez particulier, il est soupçonné de recel, ensuite de détournement de deniers publics ainsi que de blanchiment de capitaux.

La procédure est en train de suivre son cours concernant les accusations d’atteinte à l’autorité de l’État qui pèsent sur le probable candidat à l’élection présidentielle et sur une quinzaine de ses proches.

Voici les trois principaux dossiers pour lesquels Guillaume Soro est poursuivi d’après les propos du procureur Richard Adou.

« La procédure a donné lieu à l’ouverture de trois dossiers. Un premier dossier contre monsieur Guillaume Soro et autres pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’État. Un deuxième dossier contre monsieur Guillaume Soro et autres pour des faits de détournements de deniers publics, recels de détournements de deniers publics et complicité desdits faits. En plus, il y a les faits du blanchiment de capitaux. Et une troisième procédure contre monsieur Alain Lobognon et autres pour les faits de troubles à l’ordre public, atteintes à la sûreté de l’État, atteintes et complot à la sûreté de l’État et diffusion de fausses informations », a détaillé Richard Adou, procureur de la République près du tribunal d’Abidjan.

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Il ajoute dans ce sens : « Et donc toutes ces trois procédures demeurent, mais celle pour laquelle une requête a été adressée à la Cour de cassation qui vient donc de répondre, c’est les faits seulement de recels de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux, mais des faits qui sont uniquement reprochés à monsieur Guillaume Soro. Toutes les autres procédures, je vous ai parlées de trois procédures, sont entrées en vigueur et le juge d’instruction continue ses investigations. Donc les autres charges ne sont pas abandonnées, ce n’est pas possible. »

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Le général Horta N’Tam prend la tête de la transition après le coup de force militaire

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Le général Horta N’Tam, jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre, a été officiellement investi ce jeudi 27 novembre président de la transition et du Haut commandement militaire en Guinée-Bissau. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse à Bissau, au lendemain de la prise totale de contrôle du pays par les forces armées. Proche de l’ex-président Umaro Cissoko Embalo, le général Horta N’Tam a prêté serment au siège de l’état-major, devenu désormais le nouveau centre du pouvoir.

La brève cérémonie, organisée sans protocole ni hymne national, s’est déroulée sous haute sécurité. Les trois corps de l’armée – terre, air et marine – ont confirmé l’installation officielle du nouveau dirigeant pour une transition politique fixée à douze mois.

Pendant ce temps, le président déchu Umaro Cissoko Embalo demeure détenu à l’état-major, tandis que plusieurs personnalités politiques ont été arrêtées, dont Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC. D’autres opposants, magistrats et responsables électoraux figurent également parmi les personnes interpellées. La capitale, totalement paralysée, reste sous forte surveillance militaire malgré la levée du couvre-feu. Les médias sont en grande partie réduits au silence, hormis les canaux officiels contrôlés par les militaires.

Dans son premier discours, le général Horta N’Tam a justifié la prise du pouvoir par la nécessité de contrer une “menace de déstabilisation menée par des narcotrafiquants”. L’armée a également annoncé la réouverture des frontières, fermées dans la foulée du putsch.

Les réactions internationales ont rapidement suivi. La CEDEAO a condamné « un coup d’État » interrompant « illégalement » le processus électoral et menace de prendre des mesures pour rétablir l’ordre constitutionnel. Le Ghana, la Russie et les Nations unies ont exprimé leurs inquiétudes. Le Sénégal, voisin direct, reste pour l’instant silencieux.

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La Guinée-Bissau se trouve ainsi plongée dans une nouvelle crise politique majeure, au moment même où le pays attendait les résultats du scrutin présidentiel. L’issue de cette transition militaire reste, pour l’instant, une grande inconnue.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire Madiambal Diagne : l’APDH dénonce une “ingérence” de la justice française

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L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a interpellé la ministre sénégalaise de la Justice après la demande de complément d’information émise par la Cour d’Appel de Versailles dans l’affaire Madiambal Diagne.

Dans une lettre adressée à Yassine Fall, l’APDH juge cette requête “dilatoire” et contraire au principe de non-ingérence consacré par l’article 2-7 de la Charte des Nations Unies. L’association estime que la demande française dépasse le cadre des conventions d’entraide judiciaire signées entre les deux pays, qui n’autorisent ni réexamen du fond ni intrusion dans les procédures internes.

Rappelant les critères stricts en matière d’extradition — double incrimination, nationalité et garanties contre tout traitement inhumain — l’APDH considère que la démarche de Versailles porte atteinte à la souveraineté judiciaire du Sénégal. Elle appelle ainsi la ministre à ne pas y donner suite et à appliquer le principe de réciprocité en cas de situation similaire.

L’organisation met en garde contre toute pression susceptible de compromettre l’indépendance de la justice sénégalaise.

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AFRIQUE DE L’OUEST

GUINÉE BISSAU – Umaro Sissoco Embaló : « J’ai bien été renversé, mais je ne peux pas trop parler… »

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En Guinée-Bissau, une situation politique confuse prévaut. Bien qu’il ait confirmé avoir été renversé lors d’un coup d’État, le président Umaro Sissoco Embaló demeure joignable et actif, communiquant depuis le lieu où il se trouverait retenu.

Selon les informations rapportées par Emedia, le chef de l’État déchu continue de mener des échanges téléphoniques. Il aurait notamment contacté plusieurs de ses pairs chefs d’État, des opérateurs économiques et accordé des interviews à des médias internationaux. Dans une déclaration, il a affirmé : « J’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler, car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major ».

Cette situation survient alors que des militaires ont annoncé avoir pris « le contrôle total du pays ». Selon nos informations, cette prise de pouvoir a entraîné la suspension du processus électoral en cours et la fermeture des frontières. Outre le président Embaló, d’autres figures de l’État auraient également été arrêtées, notamment le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ainsi que le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan.

La prise de contrôle par les forces armées a été précédée par des tirs nourris entendus aux abords du palais présidentiel à Bissau. Des soldats lourdement armés avaient été observés se déployant dans les artères principales de la capitale, instaurant un climat de tension dans le pays.

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