Connect with us

AFRIQUE CENTRALE

GABON : Ali Bongo Ondimba nomme son fils « coordinateur des Affaires présidentielles ».

Publie

le

Lors du conseil des ministres du jeudi 5 décembre 2019, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a désigné son fils, Nourredin Bongo Valentin, comme coordonnateur chargé de la conduite des affaires de l’Etat. Il veillera surtout à l’application stricte des décisions prises par son père.

Le fils de l’actuel président jouera le rôle de « président adjoint », un poste auquel il devrait être habitué. Depuis quelques mois, il commençait à prendre une place de plus en plus importante au palais. En effet, son père, victime d’un AVC depuis le 24 octobre 2018 lors d’un séjour en Arabie Saoudite, était hospitalisé pendant plusieurs mois. Depuis lors, la popularité de son fils Nourredin a monté d’un cran. FIls de la première dame Sylvia Bongo Ondimba, il va désormais travailler avec le porte parole du gouvernement, Jessye Ella Ekogha qui a succédé à Ike Ngouni Aila Oyouomi.

Cette nomination est perçue par les proches du régime comme une évidence car ce dernier est bien placé pour se charger du suivi et de l’exécution des décisions de son père. Nourredin Bongo Valentin sera assisté d’un conseiller spécial du président de la République qui sera son directeur de cabinet.

Cependant, pour l’opposition, la grande opération Scorpion qui prétendait lutter contre la corruption dans le pays, n’était qu’un prétexte pour le président de nommer son fils. Une opération qui a mené à l’arrestation du porte parole du gouvernement, Ike Ngouni Aila Oyouomi, et à l’interpellation de l’ancien directeur de cabinet du président, Brice Larruche Alihanga.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

Publie

le

Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.

Des échanges centrés sur la paix en RDC

La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.

Continuer la lecture

AFRIQUE

TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

Publie

le

Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.

Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.

Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.

Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.

Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

Publie

le

Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.

Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.

Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.

De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».

Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.

Advertisement

Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +