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ÉDUCATION

MAROC – Ils veulent remplacer le français par l’anglais

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Des internautes marocains ont lancé une campagne pour remplacer le français par l’anglais dans l’enseignement supérieur. L’objectif visé est que la langue britannique soit la principale en ce qui concerne l’enseignement des matières scientifiques. 

«YesToEnglishInsteadOfFrenchInMorocco» est la campagne lancée sous ce hashtag par des internautes marocains. Leur ambition attire l’attention des autorités du pays sur la question de l’utilisation du français dans les matières scientifiques en cette veille de rentrée académique.

C’est sur les réseaux sociaux que des étudiants et membres de la communauté universitaire ont manifesté leur désir de changement de cap. Du côté du ministère de l’Education nationale, le ministre Saïd Amzazi a donné sa position, selon lui, la pays n’est pas prêt pour un tel changement car il manque énormément de professeurs d’anglais qualifiés. Cependant, le ministre rassure, il garantit la formation, dans une durée de dix ans, de professeurs capables d’enseigner en anglais.

Par ailleurs, une étude commandée par le British Council au Maroc pour mieux comprendre la demande et l’intérêt des marocains pour la langue anglaise parmi la prochaine génération a été réalisée. Plus de 1200 marocains âgés de 15 à 25 ans ont été interrogés à travers le pays. Le rapport intitulé « Shift to English in Morocco », lancé le 23 avril 2021, renseigne que dans les zones urbaines, l’anglais progresse naturellement dans le Royaume. 74% pensent que le passage à l’anglais profitera aux ambitions du pays de devenir une plaque tournante internationale pour le développement des affaires afin d’attirer davantage les investisseurs mais surtout de favoriser le tourisme. Selon eu, l’anglais les aidera dans leurs aspirations scolaires et professionnelles surtout pour les étudiants qui veulent continuer leurs études dans une université étrangères.

Pour rappel, en juillet 2019, le Parlement marocain avait voté un texte du Conseil supérieur de l’éducation, un texte qui visait à renforcer les langues étrangères, notamment du français dans le système éducatif, qui était jusque-là dominé par l’arabe.

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DÉMOGRAPHIE

SOUDAN – Treize millions d’enfants privés d’école par la guerre

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Le Soudan traverse aujourd’hui l’une des plus graves crises éducatives au monde, selon l’ONG Save the Children. Avant le déclenchement de la guerre en avril 2023, environ sept millions d’enfants n’avaient pas accès à l’école. Ce chiffre a presque doublé : ils sont désormais treize millions.

Parmi eux, sept millions sont théoriquement inscrits dans des établissements scolaires, mais se retrouvent privés de cours en raison des violences ou de leur déplacement. Les six millions restants n’ont jamais été scolarisés.

« C’est assez bouleversant de voir toute une génération risquer de perdre son éducation. Certains enfants en sont à leur troisième rentrée sans école. Et plus un enfant reste déscolarisé, moins il a de chance de retourner à l’école. C’est une fuite des cerveaux. L’économie du pays tournait grâce à une main-d’œuvre qualifiée », alerte Mary Lupul, responsable humanitaire de Save the Children au Soudan.

Des conséquences durables

L’ONG tire la sonnette d’alarme sur les répercussions à long terme de cette situation. Le manque d’accès à l’éducation risque non seulement de freiner durablement la croissance économique du pays, mais aussi de fragiliser les familles elles-mêmes.

« Si les enfants ne sont pas capables d’aller à l’école, puis de soutenir financièrement leurs familles, leurs options seront extrêmement limitées », souligne Save the Children. Les plus âgés, déjà alphabétisés avant la guerre, conservent un minimum de compétences, mais les plus jeunes risquent de ne jamais apprendre à lire ni à écrire.

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Malgré tout, l’ONG note quelques signes encourageants : certaines écoles commencent timidement à rouvrir, offrant un espoir pour l’avenir de la jeunesse soudanaise.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Bassirou Diomaye Faye veut réconcilier la jeunesse sénégalaise avec les maths

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Dans son discours lors de la cérémonie du Concours général, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé une initiative inédite pour relancer l’intérêt des jeunes sénégalais pour les disciplines scientifiques : un concours national de mathématiques ouvert à tous les élèves du CM2 jusqu’à la Terminale.

« J’ai instruit le ministre de l’Éducation nationale d’organiser, chaque année, un concours national de mathématiques du CM2 à la Terminale », a annoncé le chef de l’État, précisant que cette mesure vise à faire des mathématiques « un véritable levier d’excellence et de souveraineté. »

Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de restaurer la culture scientifique au sein du système éducatif sénégalais, confronté depuis plusieurs années à une baisse préoccupante du nombre d’élèves dans les séries scientifiques. « Il est inadmissible que seulement 17 % des élèves choisissent les séries scientifiques au baccalauréat », a-t-il déploré.

Au-delà de la compétition, ce concours vise à stimuler la curiosité, l’initiative et l’émulation chez les jeunes apprenants, tout en consolidant les bases nécessaires pour préparer les métiers d’avenir dans un monde de plus en plus dominé par les technologies et les données.

Ainsi, le président Faye affiche son ambition de refonder le rapport des jeunes aux sciences, en misant sur un enseignement plus dynamique, plus exigeant et plus proche des enjeux de développement national.

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ÉDUCATION

CÔTE D’IVOIRE – BAC 2025 : un millier de téléphones confisqués

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L’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire est de nouveau entaché par des fraudes massives. Environ mille téléphones portables ont été saisis dans des salles de composition en plein déroulement des épreuves écrites.

Selon une enquête menée par la RTI dans la localité d’Abobo, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, un vaste réseau de tricherie sophistiqué a été découvert au cours du déroulement de l’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire. Ledit réseau frauduleux se repose sur l’utilisation de téléphones portables ainsi que sur la complicité de certains acteurs internes au processus d’examen.

Les investigations du média public montrent que les téléphones portables des candidats sont dissimulés dans les vêtements, dans les toilettes, voire les poubelles. Bien que les autorités aient réussi à réduire le nombre de cas, la complexification des méthodes employées exige une réponse encore plus rigoureuse.

Il est donc nécessaire que le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation nationale, multiplie ses actions dans le cadre de la lutte contre la fraude au baccalauréat entamée depuis près de cinq ans. Toute chose qui permettra de redresser la situation, car c’est la crédibilité des diplômes, donc de l’éducation en Côte d’Ivoire qui est en jeu.

Source : afrique-sur7

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