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AFRIQUE DE L’OUEST

POUR VOUS C’EST QUOI L’AFRIQUE – « Il faut bannir le mot pauvreté du vocabulaire africain » dixit l’artiste international sénégalais Oumar Pene

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L’artiste international sénégalais Oumar Pene passage à Paris au mois de mars 2022 pour un concert dans la capitale française et à Bruxelles en Belgique, a bien voulu nous parler de son amour, sa passion, son ambition, ses pensées, sa philosophie et de sa vision du continent AFRICAIN en répondant çà la question : « POUR VOUS C’EST QUOI L’AFRIQUE ? » 

Omar Pene artiste international sénégalais : Pour moi l’Afrique, c’est le continent du futur. Pour moi l’Afrique, c’est le continent qui a tout pour se développer encore une fois ce n’est pas de l’utopie, moi je crois fermement. Pour moi l’Afrique, c’est un continent qui regroupe des voix des hommes et des femmes qui sont capables de faire bouger les choses. Pour moi l’Afrique, l’Afrique c’est le continent qui doit se rassembler. Encore une fois, on doit comprendre que seuls les Africains peuvent développer ce continent-là.

Nous avons des hommes des précurseurs qui ont de poser les jalons, et qui nous servent de références notamment Nelson Mandela, Nkwame Nkrumah, Cheikh Anta Diop et tant d’autres qui ont porté beaucoup d’idées aux africains, qui ont tracé la voie pour que les Africains puissent emprunter le chemin du bonheur. 

Pour moi l’Afrique, c’est le panafricanisme parce que comme dirait Nkrumah, c’est possible les États-Unis l’Afrique. On en a parlé mais pourquoi pas essayer quand même de faire avancer les choses. Qu’est-ce qu’on a nous avons des micro-États et essayons de rassembler ces micro-États-là et d’en faire un continent qui peut se gérer c’est possible nous avons tout pour cela et je crois qu’être panafricaniste ce n’est pas de l’utopie, c’est possible. Comme j’ai eu à chanter ce morceau qui s’appelle « Nkrumah », Nkrumah l’avait dit, Cheikh Anta Diop l’avait dit, Mandela l’avait dit. Et je crois qu’il faut prendre conscience du fait que c’est possible parce que de toute façon, le fait de créer les États-Unis d’Afrique ça n’arrange pas tout le monde. Les Africains doivent le savoir parce que si l’Afrique devient une force, ça n’arrange pas certains suivez mon regard, vous saurez très bien là où je veux aller. 

Et je crois qu’il faut quand même essayez au moins de travailler dans ce sens-là, c’est possible mais il faut y croire. Il faut créer une synergie qui puisse nous permettre d’exploiter nous-même nos richesses, les richesses donc disposons. Nous avons des hommes et les femmes qui peuvent faire bouger les choses nous avons tout pour vivre mieux encore une fois comme l’ont fait les autres et nous avons tout ce qu’il nous faut pour nous développer à l’africaine. Si on pense composer développer comme les autres comme les occidentaux, c’est un leurre. Nous pouvons nous développer mais à l’africaine et en comptant sur nous-même. Il ne faut pas s’attendre que les gens viennent le faire à notre place, non ! C’est à nous africains en tant que panafricanistes, je dis, essayons de bannir le mot pauvreté du vocabulaire africain. On est capable d’organiser des élections libres et transparentes. La démocratie existe très bien dans certains pays. Il faut se débarrasser de tout ce qui pourrait nuire aux populations africaines. Nous sommes un contient nous avons les moyens de pouvoir développer ce continent-là à l’africaine je tiens à le dire à l’africaine.

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Pour moi l’Afrique, ce sont les États-Unis d’Afrique c’est possible de le créer. Je crois qu’il faut faire confiance à nos dirigeants, à nos précurseurs  qui nous ont indiqué le chemin à suivre pour y arriver. Il faut y croire tout simplement. Je crois que c’est possible : panafricaniste aujourd’hui et panafricaniste pour toujours !

Et il faut que les Africains croient en eux-mêmes. Je dirais même c’est à nous de prendre conscience du fait que nous avons tout pour réussir. On ne peut pas riches et pauvres en même temps. L’Afrique c’est un continent très riche de son sous-sol, très riche de ses ressources humaines. Il faut y croire. Aujourd’hui, je suis très content de voir dans certains pays qu’on parle d’émergence. Je crois qu’il faut que les Africains prennent conscience qu’il faut bannir le mot pauvreté du vocabulaire africain c’est possible ! Africain, on se lève, il est temps. 

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AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Domingo Simoes Pereira dépose sa candidature à la présidentielle de novembre

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Le leader de l’opposition bissau-guinéenne, Domingo Simoes Pereira, a officiellement déposé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Le dossier a été remis devant la Cour suprême par l’un de ses représentants, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ancien Premier ministre et président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation historique qui a conduit le pays à l’indépendance, M. Pereira était en exil au Portugal depuis neuf mois. Il affirmait craindre pour sa vie, tandis que la justice le poursuit pour corruption et pour une supposée implication dans une tentative de coup d’État.

Un retour politique attendu

Rentré à Bissau la semaine dernière, Domingo Simoes Pereira retrouve le devant de la scène politique, dans un contexte marqué par de fortes tensions avec son adversaire de longue date, le président sortant Umaro Sissoco Embalo. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés lors de la présidentielle de 2019, un scrutin resté contesté.

Le chef du PAIGC dirige aujourd’hui la coalition d’opposition Pai Terra Ranka, qui fédère une dizaine de partis politiques. « La coalition Pai Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives », a déclaré son représentant, Agnelo Regala, exprimant l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour un scrutin inclusif et pacifique.

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Un pays à l’histoire politique instable

Avec cette déclaration de candidature, Domingo Simoes Pereira devient le deuxième postulant officiel à la magistrature suprême, après l’annonce de la candidature d’Umaro Sissoco Embalo la veille.

La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, demeure marquée par une forte instabilité politique. Depuis son indépendance en 1973, le pays a connu quatre coups d’État réussis, dix-sept tentatives et une succession rapide de gouvernements.

À moins de trois mois du scrutin, l’entrée en lice de Domingo Simoes Pereira confirme que la présidentielle s’annonce comme un duel explosif entre le pouvoir en place et une opposition revigorée.

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AFRIQUE

MALI – 65 ans d’indépendance célébrés dans la ferveur patriotique

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Le 22 septembre 2025, le Mali a célébré, dans la ferveur patriotique et la solennité républicaine, le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, une cérémonie grandiose a été organisée sur la Place de l’Indépendance de Bamako, sous la haute présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Chef suprême des Armées.

Après plusieurs années durant lesquelles le Mali avait réduit l’ampleur de ses célébrations officielles, notamment les prises d’armes et les défilés militaires, les autorités de la Transition ont tenu à redonner toute sa splendeur à cette journée historique. Sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le choix a été fait de revivifier la flamme patriotique par une manifestation à la fois sobre et grandiose, digne des sacrifices du peuple et de ses Forces armées.

La commémoration s’est déroulée en trois grandes étapes : le dépôt de gerbes de fleurs au pied du Monument de l’Indépendance, la cérémonie d’hommages et de distinctions, puis le défilé militaire et civil, comprenant un volet pédestre, motorisé et aérien.

La cérémonie a rassemblé les plus hautes autorités du pays : le Président du Conseil National de Transition, le Premier ministre et Chef du Gouvernement, le Général Abdoulaye MAÏGA, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, les membres du Gouvernement, les Présidents des institutions de la République, ainsi que le Corps diplomatique accrédité au Mali. Une foule immense, composée de citoyens de toutes les générations, s’est également déplacée massivement pour partager ce moment d’histoire et de communion nationale.

Le cœur de la célébration a été marqué par un défilé d’une rare ampleur, mobilisant à la fois les unités militaires, paramilitaires et civiles. Dans un ordre de bataille minutieusement préparé, se sont succédé la fanfare nationale, les officiers d’état-major, les écoles militaires, les corps spécialisés tels que l’Amicale des anciens du Service national des jeunes, l’Administration pénitentiaire et l’Éducation surveillée, les Eaux et Forêts, les Douanes, la Protection civile, la Police nationale, la Gendarmerie nationale avec sa section cynophile, le Génie militaire, la Garde nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre, la Direction du sport militaire, et la cavalerie.

Le défilé s’est ensuite poursuivi par une impressionnante démonstration motorisée et aérienne. Véritables vitrines de la modernisation en cours des Forces de défense et de sécurité, ces séquences ont suscité l’admiration et la fierté des milliers de spectateurs présents.

A l’issue des cérémonies de commémoration, le Président de la Transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il a rappelé que la fête de l’indépendance est un jour de mémoire, de recueillement et de devoir national. Rendant hommage au Président Modibo KEITA et à ses compagnons de lutte, il a salué leur courage et leur vision, qui demeurent une source d’inspiration pour les générations actuelles.

Le Chef de l’État a également adressé un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité, qui, chaque jour, consentent d’immenses sacrifices pour protéger les populations face aux menaces terroristes et pour préserver l’intégrité du territoire. Il a eu une pensée particulière pour les soldats tombés, pour les blessés, ainsi que pour les otages, réaffirmant que toutes les dispositions étaient en cours pour leur libération.

Le Président GOÏTA a aussi souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel (AES), rappelant la détermination commune du Mali, du Niger et du Burkina Faso à poursuivre une coopération militaire et politique exemplaire, garantissant la souveraineté et le développement de leurs peuples. À cet égard, il a salué ses homologues, le Général Abdourahamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour leur engagement sans faille.

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Dans un appel vibrant à l’unité nationale, il a exhorté l’ensemble du peuple malien à rester soudé face aux défis de l’heure : la sécurité, la refondation institutionnelle et le développement. Selon lui, c’est dans la cohésion et la résilience que le Mali pourra écrire de nouvelles pages glorieuses de son histoire et transmettre aux générations futures un héritage digne et honorable.

« Le peuple malien ne reculera jamais devant l’adversité. Dans l’unité et la cohésion, nous poursuivrons ce combat jusqu’à la pacification totale du territoire national et jusqu’à la pleine réalisation de la souveraineté du Mali », a-t-il affirmé.

Le 22 septembre 1960, le Mali, héritier des grands empires qui ont marqué l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, accédait à l’indépendance sous la conduite du Président Modibo KEITA. Soixante-cinq ans plus tard, cette date reste l’expression de la fierté nationale et du refus de toute forme de domination. Elle incarne l’idéal d’un peuple qui, malgré les épreuves, demeure attaché à sa dignité, à son unité et à sa souveraineté.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Discours fort du Président Bassirou Diomaye Faye : “Défendre la Palestine, c’est défendre l’humanité”

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À la conférence de haut niveau sur la question palestinienne, organisée en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République a tenu un discours fort et sans équivoque.

Il a dénoncé la tragédie insoutenable que traverse Gaza, la qualifiant de « nettoyage ethnique aux allures indescriptibles », et a rappelé que le silence face à l’inhumanité équivaut à une forme de complicité passive.

Le Chef de l’État a réaffirmé la position constante du Sénégal : mettre fin à l’occupation, instaurer un cessez-le-feu immédiat, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et concrétiser la solution à deux États, seule voie vers une paix, une justice et une sécurité durables.

En sa qualité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a lancé un appel à la conscience universelle : « Défendre la Palestine, ce n’est pas choisir un camp, c’est défendre la vie, la justice et notre humanité commune. »

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