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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Colère du personnel du ministère des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur

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La colère est montée au sein.du personnel du ministère des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur. Selon le journal sénégalais « Source A », l’action de la ministre Aïssata Tall Sall qui a nommé des proches ou des membres de sa famille à des postes de responsabilité, n’est pas du goût du personnel. Deux nominations sont indexées : il s’agit du choix porté sur une stagiaire pour assumer le statut d’assistance du Protocole et la nomination de Yacine Tall, la sœur du ministre, pour occuper la fonction de Secrétaire particulière. 

C’est un imbroglio total au sein du Ministère des Affaires Étrangères et des sénégalais de l’extérieur. Pour cause, certains des collaborateurs d’Aïssata Tall Sall, la cheffe de la Diplomatie sénégalaise lui ont reproché d’installer ses proches à des postes de responsabilité sans en préciser les raisons. Selon toujours le journal « Source A », les travailleurs du ministère n’ont pas voulu s’afficher pour évoquer directement la question. Mais, certains, sous couverts de l’anonymat, ont tout de même expliqué de quoi il s’agit exactement. « Ndeye Meissa Guèye était stagiaire au ministère, avant l’arrivée de l’ancien ministre Amadou Ba. Elle n’a pas été nommée, elle est toujours stagiaire. C’est seulement au niveau de notre ministère qu’on a des gens qui sont stagiaires durant des années« , a confié un membre du personnel au journal.

« Il y a eu des commentaires par rapport au statut de Ndeye Meissa Guèye et la dame qui gérait le protocole de Amadou Ba. A l’en croire, quand Aissata Tall Sall est venue, on a remplacé l’autre qui était là-bas. C’est Ndeye Meissa Guèye qui a géré l’intérim en tant qu’assistante du protocole. La personne qui était là-bas est revenue à la Direction. J’ai appris qu’elle a été nommée au niveau de la direction du protocole à un poste de responsabilité. », poursuit la même source.

Concernant par ailleurs, le cas de Yacine Tall, la sœur de la ministre, la thèse de la nomination politique est évoquée pour justifier la fonction de Secrétaire particulière qu’elle occupe à présent. Cette pratique est jugée coutumière chez les ministres ayant occupé ce département ces dernières années. La cheffe de la diplomatie sénégalaise ne s’est pas encore prononcée sur le sujet malgré le grincement de dents du personnel de la « lionne de Podor ».

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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