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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL : Covid-19: L’UE offre 100 milliards de dons au pays.

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Après son engament financier d’un montant de 3,25 milliards d’euros pour aider les pays africains à faire face au COVID- 19, l’Union européen (UE), en mode urgence, a décidé de sortir le chéquier pour le Sénégal. Ainsi, l’institution a dégagé une enveloppe globale de plus de 156 millions d’euros, soit 100 milliards de FCFA sous forme de dons non remboursables. Ce montant servira à appuyer 2 axes majeurs du programme de résilience économique et social, dans le cadre de la riposte au covid-19 au Sénégal. Il s’agit du FONDS « FORCE COVID-19 », doté de 1000 milliards de FCFA (1,5 milliard d’euros) et des projets déjà existants (initiés dans le cadre du COVID-19) touchant les domaines de la santé, de l’eau, de l’électricité.

En mage d’une conférence de presse (par visioconférence), tenue mardi 21 avril, l’Ambassadrice de l’UE au Sénégal, Mme Irène Mingasson, a précisé que cet argent permettra de soutenir le plan de réponse au coronavirus. La responsable a également précisé que sur ce montant total de 150 millions d’euros, un pourcentage de 87% ( 130 millions d’euros) sera en aide budgétaire directe et les 13% restants , soit 20 millions d’euros, en redéploiement de projets. La diplomate a indiqué que cet instrument octroiera au gouvernement du Sénégal une plus grande flexibilité et rapidité d’action.

En outre, Irène Mingasson a déclaré que cette enveloppe sera complétée par celles de ses Etats membres et de la Banque européenne d’Investissement. Un premier décaissement immédiat de 12,3 million d’euros (plus de 10 milliards FCFA), interviendra prochainement. Et près de 20 millions d’euros additionnels seront mobilisés grâce aux projets financés par l’UE au Sénégal, en partenariat avec le Gouvernement, la société civile et le secteur privé ». « Ces dons pourront être associés en étroite coordination avec les autres partenaires comme le FMI, la Banque Mondiale, les banques européennes… à des mesures d’appui pour des situations économiques », a-t-elle rajouté.

Pour le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, cet appui suit la modalité de l’aide budgétaire, plus flexible pour le gouvernement. Ce mécanisme permet à l’Etat de mieux prendre en charge les besoins des populations en mode d’urgence, a poursuivi l’argentier de l’Etat ajoutant que «cette pandémie a eu des conséquences considérables sur l’économie du pays, confrontée à une détérioration des conditions socio-économiques globale ».

Selon les estimations, sans le programme de résilience et social, le taux de croissance au Sénégal devrait se situer à 1, 5% au lieu des 3 % espérés. Après ce décaissement, le Sénégal attend incessamment la contribution des autres partenaires au développement (BAD, BID, BADEA, AFD…) d’une somme globale d’environ 321 milliards d’euros pour alimenter le FORCE COVID-19. Un fonds qui a été arrêté à la date du 10 avril 2020 à la somme de Vingt-neuf milliards six cent vingt-sept millions cent mille cent quatre francs CFA (29 627 100 104).

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Source : Rewmi.com.

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AFRIQUE

GAMBIE – L’ex-Jungler Sanna Manjang inculpé pour deux meurtres

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En Gambie, la justice a formellement inculpé, ce mercredi 3 décembre 2025, Sanna Manjang, ancien membre des redoutés « Junglers », les escadrons de la mort qui opéraient sous le régime de Yahya Jammeh. Considéré depuis plusieurs années comme l’un des fugitifs les plus recherchés du pays, il a été appréhendé au Sénégal le samedi 29 novembre, lors d’une opération conjointe menée avec les autorités gambiennes, avant d’être transféré mardi à Banjul. Il devra désormais répondre du meurtre de deux hommes, des crimes liés à la période la plus sombre de la dictature jammehiste.

Sanna Manjang est poursuivi pour l’assassinat du journaliste de l’AFP, Deyda Haidara, tué en 2004, ainsi que pour celui de l’homme d’affaires Ndongo Mboob, en 2006. À l’époque, il appartenait aux Junglers, une unité paramilitaire chargée d’exécuter les opérations clandestines du régime : intimidations, disparitions forcées, tortures, exécutions extrajudiciaires. Ce groupe avait pour mission d’étouffer toute dissidence sous l’autorité de Yahya Jammeh, qui a dirigé la Gambie d’une main de fer de 1994 à 2017 avant de s’exiler en Guinée équatoriale.

Les conclusions de la Commission « Vérité, réconciliation et réparations » (TRRC) placent d’ailleurs Sanna Manjang au cœur du système répressif. Elles le décrivent comme l’un des exécutants les plus impliqués dans les opérations illégales menées par les Junglers. En 2019, devant cette même commission, l’ex-membre Malick Jatta avait rapporté que Manjang figurait parmi ceux qui avaient tiré sur Deyda Haidara : « Nous avons tiré, moi, Alieu Jeng, un autre Jungler et Sanna Manjang », avait-il affirmé.

Pour l’avocat américain Reed Brody, engagé auprès des victimes de Jammeh, l’arrestation de Manjang pourrait constituer un tournant majeur. S’il coopère avec la justice, son témoignage pourrait fournir des éléments déterminants sur le fonctionnement interne des Junglers et potentiellement accélérer la mise en cause de Yahya Jammeh lui-même.

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AFRIQUE

GUINÉE – Nouveau look, nouvelles ambitions : Doumbouya vise les urnes pour 2025

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C’est la fin d’un suspense qui tenait la scène politique guinéenne en haleine depuis de longs mois. Mamadi Doumbouya a définitivement troqué le silence contre l’action politique en officialisant, ce mardi, sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. C’est depuis son quartier général situé à Landréah, dans la commune de Dixinn, que le candidat indépendant a lancé les hostilités, porté par la mouvance « Génération pour la modernité et le développement ».

Ce lancement de campagne a été marqué par une transformation visuelle symbolique et soigneusement orchestrée. Loin de l’image austère du militaire, Mamadi Doumbouya est apparu vêtu d’un maillot de football floqué « Mamadi Doumbouya Président 2025 » et d’une casquette. Détail frappant qui n’a échappé à personne : l’absence de ses lunettes noires habituelles, un choix de style suggérant une volonté de transparence et de proximité avec le peuple pour cette nouvelle étape civile.

Dans son discours inaugural, largement relayé sur les réseaux sociaux, le candidat sortant a misé sur la continuité. Il a vigoureusement défendu le bilan de ses quatre années à la tête de la Guinée, égrenant les réussites de sa gouvernance. Des réformes dans le secteur minier à la construction d’infrastructures routières, en passant par les améliorations dans l’éducation et la santé, Doumbouya présente son action comme un socle solide pour l’avenir.

La course à la présidence s’annonce toutefois disputée. Mamadi Doumbouya devra faire face à huit autres prétendants, dont une figure notable : l’ancien ministre Abdoulaye Yéro Baldé, candidat du Frondeg. Conscient de l’enjeu, le couple Doumbouya semble prêt à battre le pavé. Les images du lancement montrent le candidat aux côtés de son épouse, Lauriane Doumbouya, elle aussi en tenue de campagne. Une stratégie de communication rodée qui annonce une nouvelle phase offensive : aller au contact direct des électeurs pour détailler un programme de société ambitieux.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Matériel détruit, PV confisqués : le processus électoral s’effondre

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En Guinée-Bissau, le processus électoral issu du double scrutin du 23 novembre 2025 est désormais totalement paralysé. La commission électorale affirme qu’elle est incapable de publier le moindre résultat, non pas par manque de données, mais parce que tout ce qui permettait de compiler et vérifier les votes a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre.

Mardi 2 décembre, Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale, a expliqué qu’aucun procès-verbal n’a pu être sauvé. Selon lui, les conditions « logistiques et matérielles » nécessaires à la proclamation des résultats n’existent plus. Pendant l’attaque, des hommes armés, masqués, ont fait irruption dans la salle où se déroulait la compilation. Ils ont terrorisé les 45 agents présents, confisqué leurs téléphones et détruit tout le matériel, y compris le serveur principal. Même les procès-verbaux provenant des régions d’Oio et Cacheu ont été interceptés pendant leur transfert et saisis par d’autres groupes armés.

Ce coup de force met un arrêt brutal au processus électoral qui s’apprêtait à livrer ses résultats. Le lendemain devait être annoncé le vainqueur de la présidentielle. À la place, les militaires ont renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu tout le processus. Depuis, ils ont installé un pouvoir de transition dirigé par le général Horta N’Tam pour une durée annoncée d’un an.

Face à cette situation, une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bissau afin d’évaluer la possibilité d’une reprise du processus. La réponse de la commission a été catégorique : il est impossible de publier des résultats qui n’existent plus. L’organisation régionale, qui condamne le coup d’État, demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais la réalité sur le terrain montre un pays plongé dans l’incertitude totale.

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