FOOTBALL
SÉNÉGAL : Décès de l’international sénégalais Papa Bouba Diop
Le premier buteur sénégalais de l’histoire de la Coupe du Monde en 2002, Papa Bouba Diop, s’est éteint ce dimanche 29 novembre 2020 à 14 heures à Lyon en France. Âgé seulement de 42 ans, le jeune « gaindé » a été emporté par une longue maladie dénommée Charcot. Retour sur le parcours remarquable d’un jeune originaire de Rufisque au Sénégal, qui a fait vibrer tout un peuple .
En 1994, Papa Bouba Diop évoluait avec le club de Rufisque, Ndeffann Saltigue. Deux ans plus tard, il rejoignait le club emblématique de la capitale sénégalaise, le Diaraf de Dakar. Par la suite, il s’est rendu en Suisse où il a évolué avec les Grasshopper et devient champion au terme de la saison 2000/2001.
C’est en 2002 que Papa Bouba Diop s’est fait un nom au Sénégal en marquant l’unique but historique durant la Coupe du Monde lors du match entre le Sénégal et la France le 31 Mai en Korée du Sud. La célébration de son but était même reprise par les jeunes à l’époque pour exprimer leur joie de voir l’équipe du Sénégal arriver jusqu’en quart de finale, une première dans son histoire. Le pays colonisé a battu à plate couture l’ancienne colonie avec beaucoup d’ironie.
Après ce mémorable mondial avec cette génération dorée de 2002, il part en Angleterre où il passe trois saisons à Fulham (de 2004 à 2007), puis trois ans avec Porthmouth.
En 2010, il quitte l’Angleterre pour le club grec de l’AEK Athènes pour une saison : 2010/2011. Toutefois, il termine sa carrière en Angleterre avec d’abord l’équipe de West Ham United de 2011 à 2012 et ensuite avec Bermingham City entre 2012 et 2013.
Le peuple sénégalais a perdu un homme qui marquera à jamais l’histoire du football du pays. Depuis sa disparition, les témoignages et les hommages se succèdent. Ses coéquipiers de l’époque qui décrivent ses innombrables qualités sportives et footballistiques sur le terrain et dans la vie de tous les jours. De nombreuses personnalités politiques ont exprimé leur entière satisfaction dans le parcours du bourreau de la France.
Dans sa carrière, Papa Bouba Diop a eu 63 sélections avec l’équipe nationale du Sénégal. Il a inscrit 11 buts toutes compétitions confondues.
De la ville de Rufisque à Birmingham, le parcours de Papa Bouba Diop comme sportif de haut niveau, a été riche d’expériences au niveau de clubs de football en Suisse, en Angleterre, en France et en Grèce en passant par l’équipe nationale du Sénégal.
Dernière nouvelle, sa famille au Sénégal, souhaitent rapatrier son corps afin d’organiser ses funérailles dans sa terre natale. Un moment que les supporters attendent pour lui rendre un dernier hommage mérité. Repose en paix grand Lion.
FOOTBALL
MAROC – Visa électronique gratuit pour la CAN 2025
Bonne nouvelle pour les fans de football du continent. Le Comité local d’organisation (LOC) de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025), prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, a annoncé ce mardi la gratuité du visa électronique pour tous les supporters souhaitant assister à la compétition.
Selon un communiqué officiel, cette mesure, mise en place en coordination avec les autorités marocaines et la Confédération africaine de football (CAF), vise à « faciliter la venue des supporters africains et étrangers tout en garantissant un dispositif sécurisé d’entrée sur le territoire ». Le visa électronique, accessible via la plateforme Yalla, sera délivré gratuitement et en même temps que le Fan ID, document obligatoire pour accéder aux stades.
Cette double procédure — visa et Fan ID — se fera exclusivement sur l’application Yalla, développée pour centraliser l’ensemble des démarches liées à l’événement. La gratuité du e-visa s’appliquera sur une période limitée, du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026, couvrant ainsi toute la durée de la compétition et la phase de retour des voyageurs.
L’initiative marque un tournant dans la politique d’accueil des grands événements sportifs en Afrique. Elle reflète la volonté du Maroc de faire de cette édition de la CAN « la plus ouverte et inclusive de l’histoire du tournoi », selon une source proche du LOC. Le pays espère ainsi attirer des dizaines de milliers de supporters, notamment en provenance d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Les voyageurs se rendant au Maroc pour d’autres raisons — tourisme, affaires ou visites familiales — devront toutefois continuer à effectuer leurs démarches sur la plateforme habituelle acces-maroc.ma.
FOOTBALL
NIGÉRIA – Les Super Falcons honorées par le président Tinubu après leur sacre continental
Après leur éclatante victoire au Maroc, les Super Falcons du Nigéria ont été reçues en grande pompe par le président Bola Ahmed Tinubu ce lundi à la villa présidentielle d’Abuja. L’équipe nationale féminine, qui vient de décrocher un dixième titre historique à la WAFCON, a été saluée comme il se doit par l’État nigérian.
Dans un geste fort de reconnaissance nationale, le président Tinubu a élevé l’ensemble des joueuses et du staff à la dignité d’Officiers de l’Ordre du Niger (OON). Une distinction qui marque à la fois leur mérite sportif et leur rôle dans la valorisation de l’image du Nigéria à l’international.
Mais l’honneur ne s’est pas arrêté là. Chaque membre de l’équipe recevra l’équivalent de 100 000 dollars en nairas, soit environ 56 millions de francs CFA. En complément, les joueuses se sont vues offrir un appartement de trois chambres à Abuja, la capitale fédérale.
« Au nom d’une nation reconnaissante, je vous remercie pour votre dévouement, votre passion et pour nous avoir rappelé la force de l’esprit nigérian. Vous êtes une source de fierté pour notre pays tout entier », a déclaré le chef de l’État, visiblement ému, en tenant entre ses mains le trophée remporté au Maroc.
Par ces gestes, le président Tinubu entend rendre hommage à l’excellence, mais aussi envoyer un message clair sur l’importance du football féminin dans le paysage sportif et national nigérian.
FOOTBALL
CAMEROUN – Marc Brys reste, mais le malaise persiste chez les Lions Indomptables
Ce mercredi 24 juillet, un nouveau rebondissement est venu secouer le feuilleton déjà rocambolesque autour de Marc Brys, sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun depuis le printemps 2024. L’annonce de sa démission surprise, suivie tout aussi rapidement d’un démenti officiel, a semé le trouble. Mais selon les informations, cette volte-face cache en réalité un épisode tendu entre enjeux politiques, pressions institutionnelles et gestion chaotique du football camerounais.
Tout commence en fin de matinée, lorsque plusieurs sources proches de la sélection annoncent que Marc Brys a décidé de jeter l’éponge. La cause ? Des mois d’arriérés de salaire et un malaise grandissant dans ses relations avec la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), présidée par Samuel Eto’o, dans un climat toujours aussi conflictuel. Très vite, la rumeur fait l’effet d’une bombe.
Mais à peine une heure plus tard, contre toute attente, Brys publie un communiqué où il assure… qu’il n’a jamais démissionné ! Mieux : il réaffirme sa volonté de continuer sa mission à la tête de l’équipe nationale et accuse implicitement la Fecafoot d’avoir monté cette fausse nouvelle en épingle pour le déstabiliser. Le ton est sec, frontal, et sème un peu plus la confusion dans l’opinion.
Quelques minutes après, le ministère des Sports (Minsep), employeur officiel du technicien belge, entre en scène. Dans un communiqué signé par le ministre Narcisse Mouelle Kombi, il est précisé que « M. Marc Brys n’a pas démissionné de ses fonctions », après un échange téléphonique entre les deux hommes. La manœuvre vise à rassurer et surtout à désamorcer une crise politique potentiellement explosive.
Car en réalité, Marc Brys avait bien remis sa démission. Exaspéré par les retards de paiement et l’hostilité constante entre le Minsep, son employeur direct, et la Fecafoot, avec qui il est censé collaborer au quotidien, l’ancien entraîneur de Louvain a bien songé à claquer la porte. Mais ce geste, s’il avait été officialisé, aurait porté un sérieux coup à l’autorité du ministère des Sports… à moins de trois mois de l’élection présidentielle camerounaise du 12 octobre.
Face au risque de voir un scandale éclater à une période politiquement sensible, les plus hautes sphères de l’État sont rapidement intervenues. Des instructions fermes ont été adressées au Minsep : il fallait sauver la face. Résultat ? Les arriérés de salaire de Brys ont été réglés en urgence, et le technicien a été convaincu de revenir sur sa décision – du moins publiquement.
Il honorera donc les deux prochaines journées de qualifications pour la Coupe du monde 2026 en septembre, contre l’Eswatini et le Cap-Vert. Mais cet épisode révèle une nouvelle fois l’incroyable fragilité du cadre institutionnel dans lequel évolue l’équipe nationale du Cameroun. Pris en étau entre les volontés politiques, les egos fédéraux et des rapports hiérarchiques flous, Marc Brys avance désormais sur un fil.
Son avenir, comme celui du football camerounais, reste suspendu à l’issue d’un feuilleton où le terrain semble toujours passer au second plan. Jusqu’au prochain rebondissement…
Source : actucameroun
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