AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL : En 2012 le président Macky Sall avait fait sa déclaration de patrimoine
Contrairement aux informations relayées depuis ce matin, le président Macky Sall n’a pas encore déposé sa déclaration de patrimoine au conseil constitutionnel en 2020.Par FinancialAfrik
Déclaration de patrimoine de Macky Sall en 2012
1- Immobilier direct
A- Une villa en nature de terrain bâti, sis à Dakar, lieudit Patte d’Oie 2, lot n°S032, d’une contenance superficielle de deux cent cinq mètres carrés (205m2) à distraire par voie de morcellement du titre foncier numéro dix mille cent soixante quatorze des Communes de Dakar et Gorée ( TF n°10.174/DG), acquis le 05 octobre 2001 au prix de douze millions (12.000.000) de francs CFA, dont huit millions en crédit par la BHS sur 15 ans. La villa est actuellement évaluée à la somme de deux cent cinquante millions (250.000.000) de francs CFA, en considération du prix moyen des transactions dans la zone.
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B- Une villa consistant en des peines et soins édifiés sur un terrain sis à Niague, lotissement Jardins du Lac, formant le lot numéro 10 d’une superficie de deux cent quarante(240) mètres carrés, acquis le 21 décembre 2004 au prix de douze millions (12.000.000) de francs CFA. Ladite villa n’a pas enregistré de plus value en raison de sa vétusté et est évaluée à la somme de douze millions (12.000.000) de francs CFA.
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C- Un terrain nu, sis à Dakar, lieudit Almadies, d’une superficie de deux mille soixante neuf (2069) mètres carrés et faisant l’objet du titre foncier numéro sept mille cent quatre vingt deux de la commune de Grand Dakar (Titre foncier numéro/7182/GRD). Ledit terrain est actuellement évalué à la somme de deux cent millions (200.000.000) de francs CFA, en considération du prix moyen des transactions dans la zone.
D- Un appartement (Town Home) sis à Houston, au Texas (USA), d’une superficie de trois cent (300) mètres carrés. Ledit appartement est estimé à la somme de deux cent vingt mille dollars (220.000$), dont la contre-valeur en francs CFA à la date de ce jour est d’environ de cent neuf millions cinq cent vingt mille trois cent douze (109.520.312) francs CFA. Cet appartement fait l’objet d’un remboursement bancaire en cours jusqu’en 2017.
E- Une villa de deux mille mètres carrés à Saly Portudal, face hôtel Teranga. Ladite villa est construite en rez-de-chaussée plus un (R+1). Elle a une valeur estimée de deux cent cinquante (250.000.000) millions.
F- Une villa de deux chambres plus salon à plein Sud-Saly, acquise à trente cinq millions (35.OO0.OOO) de francs CFA, en 2002, d’une valeur actuelle de cinquante millions (50.000.000) millions de francs CFA.
G- Un terrain nu sis à Fatick (lotissement Fatick 2) de mille deux cent (1.200) mètres carrés par attribution d’une valeur actuelle de six (6) millions.
H- Un terrain de neuf (9) hectares en bail accordé en 2004 à Sébikhotane Filfili pour usage d’exploitation agricole.
2- Immobilier Indirect/
A- Une villa à fenêtre Mermoz, Dakar d’une superficie de six cent quatre vingt dix neuf (699) mètres carrés, formant le lot numéro FM/87, morcellement du titre foncier numéro cinq cent soixante neuf du livre foncier de Grand Dakar (TF. N° 569/GRD ex TF N° 22259/DG), acquis le 07 octobre 2006, au prix de cent trente millions (130.000.000) de francs CFA, en considération du prix moyen des transactions dans la zone.
Cette villa appartient à la SCI “Bilbassy”, Société Civile Immobilière Familiale, ayant son siège social à Dakar (Sénégal), Fenêtre Mermoz, au capital social de : un million (1.000.000) de francs CFA, divisé en cent (100) parts sociales de dix mille (10 000) francs CFA, dans laquelle je détiens les 60% et les 40% restant au profit de mon épouse.
II- Titres sociaux :
A- Soixante pour cent (60%) des parts sociales de la SCI “Bilbassy”, Société Civile Immobilière Familiale, ayant son siège social à Dakar (Sénégal), Fenêtre Mermoz au capital social de : un million (1.000.000) de francs CFA, divisé en (100) parts sociales de dix mille (10.000) francs CFA.
B- Soixante dix pour cent (70%) des parts sociales de la société “M3 Consult Sarl”, société à responsabilité limitée (SARL) au capital de : un million (1.000.000) de francs CFA, ayant son siège social à Dakar (Sénégal), Sacré cœur 3 villa n°10447 et immatriculée au Registre de Commerce et du Crédit mobilier de la Ville de Dakar sous le numéro SN DKR2008B18620.
Néanmoins ladite société a fait l’objet d’une suspension d’activité et mise en sommeil aux termes d’un procès verbal des délibérations de l’Assemblée générale extraordinaire en date à Dakar du 11 avril 2012, et publiée conformément à la loi.
III- Parc automobile
Un parc de trente cinq (35) véhicules divers, qui servent essentiellement aux activités de mon parti (Ndlr : Alliance pour la République – APR).
Le président Macky Sall précise en outre que sa femme, Madame Marème Faye Sall, est propriétaire de deux villas R+1 : une à Sacré cœur 3 servant de siège à l’Alliance pour la République (APR), d’une valeur estimée à quatre vingt (80) millions, et l’autre à Comico III, d’une valeur estimée à quatre vingt dix (90) millions».
Source : Financialafrik
AFRIQUE
GAMBIE – L’ex-Jungler Sanna Manjang inculpé pour deux meurtres
En Gambie, la justice a formellement inculpé, ce mercredi 3 décembre 2025, Sanna Manjang, ancien membre des redoutés « Junglers », les escadrons de la mort qui opéraient sous le régime de Yahya Jammeh. Considéré depuis plusieurs années comme l’un des fugitifs les plus recherchés du pays, il a été appréhendé au Sénégal le samedi 29 novembre, lors d’une opération conjointe menée avec les autorités gambiennes, avant d’être transféré mardi à Banjul. Il devra désormais répondre du meurtre de deux hommes, des crimes liés à la période la plus sombre de la dictature jammehiste.
Sanna Manjang est poursuivi pour l’assassinat du journaliste de l’AFP, Deyda Haidara, tué en 2004, ainsi que pour celui de l’homme d’affaires Ndongo Mboob, en 2006. À l’époque, il appartenait aux Junglers, une unité paramilitaire chargée d’exécuter les opérations clandestines du régime : intimidations, disparitions forcées, tortures, exécutions extrajudiciaires. Ce groupe avait pour mission d’étouffer toute dissidence sous l’autorité de Yahya Jammeh, qui a dirigé la Gambie d’une main de fer de 1994 à 2017 avant de s’exiler en Guinée équatoriale.
Les conclusions de la Commission « Vérité, réconciliation et réparations » (TRRC) placent d’ailleurs Sanna Manjang au cœur du système répressif. Elles le décrivent comme l’un des exécutants les plus impliqués dans les opérations illégales menées par les Junglers. En 2019, devant cette même commission, l’ex-membre Malick Jatta avait rapporté que Manjang figurait parmi ceux qui avaient tiré sur Deyda Haidara : « Nous avons tiré, moi, Alieu Jeng, un autre Jungler et Sanna Manjang », avait-il affirmé.
Pour l’avocat américain Reed Brody, engagé auprès des victimes de Jammeh, l’arrestation de Manjang pourrait constituer un tournant majeur. S’il coopère avec la justice, son témoignage pourrait fournir des éléments déterminants sur le fonctionnement interne des Junglers et potentiellement accélérer la mise en cause de Yahya Jammeh lui-même.
AFRIQUE
GUINÉE – Nouveau look, nouvelles ambitions : Doumbouya vise les urnes pour 2025
C’est la fin d’un suspense qui tenait la scène politique guinéenne en haleine depuis de longs mois. Mamadi Doumbouya a définitivement troqué le silence contre l’action politique en officialisant, ce mardi, sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. C’est depuis son quartier général situé à Landréah, dans la commune de Dixinn, que le candidat indépendant a lancé les hostilités, porté par la mouvance « Génération pour la modernité et le développement ».
Ce lancement de campagne a été marqué par une transformation visuelle symbolique et soigneusement orchestrée. Loin de l’image austère du militaire, Mamadi Doumbouya est apparu vêtu d’un maillot de football floqué « Mamadi Doumbouya Président 2025 » et d’une casquette. Détail frappant qui n’a échappé à personne : l’absence de ses lunettes noires habituelles, un choix de style suggérant une volonté de transparence et de proximité avec le peuple pour cette nouvelle étape civile.
Dans son discours inaugural, largement relayé sur les réseaux sociaux, le candidat sortant a misé sur la continuité. Il a vigoureusement défendu le bilan de ses quatre années à la tête de la Guinée, égrenant les réussites de sa gouvernance. Des réformes dans le secteur minier à la construction d’infrastructures routières, en passant par les améliorations dans l’éducation et la santé, Doumbouya présente son action comme un socle solide pour l’avenir.
La course à la présidence s’annonce toutefois disputée. Mamadi Doumbouya devra faire face à huit autres prétendants, dont une figure notable : l’ancien ministre Abdoulaye Yéro Baldé, candidat du Frondeg. Conscient de l’enjeu, le couple Doumbouya semble prêt à battre le pavé. Les images du lancement montrent le candidat aux côtés de son épouse, Lauriane Doumbouya, elle aussi en tenue de campagne. Une stratégie de communication rodée qui annonce une nouvelle phase offensive : aller au contact direct des électeurs pour détailler un programme de société ambitieux.
AFRIQUE
GUINÉE-BISSAU – Matériel détruit, PV confisqués : le processus électoral s’effondre
En Guinée-Bissau, le processus électoral issu du double scrutin du 23 novembre 2025 est désormais totalement paralysé. La commission électorale affirme qu’elle est incapable de publier le moindre résultat, non pas par manque de données, mais parce que tout ce qui permettait de compiler et vérifier les votes a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre.
Mardi 2 décembre, Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale, a expliqué qu’aucun procès-verbal n’a pu être sauvé. Selon lui, les conditions « logistiques et matérielles » nécessaires à la proclamation des résultats n’existent plus. Pendant l’attaque, des hommes armés, masqués, ont fait irruption dans la salle où se déroulait la compilation. Ils ont terrorisé les 45 agents présents, confisqué leurs téléphones et détruit tout le matériel, y compris le serveur principal. Même les procès-verbaux provenant des régions d’Oio et Cacheu ont été interceptés pendant leur transfert et saisis par d’autres groupes armés.
Ce coup de force met un arrêt brutal au processus électoral qui s’apprêtait à livrer ses résultats. Le lendemain devait être annoncé le vainqueur de la présidentielle. À la place, les militaires ont renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu tout le processus. Depuis, ils ont installé un pouvoir de transition dirigé par le général Horta N’Tam pour une durée annoncée d’un an.
Face à cette situation, une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bissau afin d’évaluer la possibilité d’une reprise du processus. La réponse de la commission a été catégorique : il est impossible de publier des résultats qui n’existent plus. L’organisation régionale, qui condamne le coup d’État, demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais la réalité sur le terrain montre un pays plongé dans l’incertitude totale.
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