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ÉDUCATION

SENEGAL : La FEEP ouvre les portes de l’université.

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Le mercredi 24 mai 2017, une porte ouverte a été organisée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar par la Fédération des Elèves et Etudiants de Pikine (FEEP). Créée en 2004, la Fédération est une structure d’obédience apolitique regroupant l’ensemble des élèves et des étudiants issus des 16 communes du département.

Depuis sa création, cette structure se veut être un espace de partage, un cadre d’échange, de dialogue et surtout de solidarité. C’est dans cette perspective que les membres ont organisé leur traditionnelle porte ouverte et de solidarité édition 2017 sous le thème “L’insertion dans le professionnel et dans l’enseignement supérieur.”.

« L’éducation est le seul moyen de s’en sortir, de sortir de l’ignorance, de sortir de l’obscurité et d’accéder à une éclatante lumière.« .

Cette journée porte ouverte a commencé par le tour du campus social à travers une visite guidée, organisée par les étudiants essentiellement composés de nouveaux bacheliers. C’est dans le grand restaurant Self que tous les participants ont pris leur repas et ont assisté à la conférence animée par Dr Pape Ibrahima Ndiaye, un digne fils de Pikine mais également enseignant-chercheur au département des Mathématiques à l’université de Bambey et Ancien vice Recteur chargé du Partenariat, de la Recherche et des Relations extérieures.

FEEP fait le tour de l’université ©Fatou W Sambe

Cette porte ouverte, était aussi une occasion pour le président de la fédération, Mamadou Diop de revenir sur l’importance de cette journée et les défis qui attendent les étudiants dans leur ensemble avant de s’adresser directement aux nouveaux arrivants : « Depuis quelques mois, vous êtes en phase d’intégration et d’absorption de la vie universitaire. Plus qu’un rituel et une fin en soi. Vous allez rencontrer des difficultés tout au long de votre formation, qu’il va falloir les surmonter. Vous devez vous concentrer sur l’essentiel afin d’être précis sur ce que vous voulez faire plus tard. L’éducation est le seul moyen de s’en sortir, de sortir de l’ignorance, de sortir de l’obscurité et d’accéder à une éclatante lumière. » a-t-il déclaré.

Un don d’une valeur d’un million de Franc CFA de ticket-restaurant, a été octroyé aux nouveaux bacheliers par la Fédération.

Cette journée porte ouverte a été précédée d’une tournée pédagogique dans l’ensemble des collèges du département.

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Membres de la FEEP ©Fatou W Sambe

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DÉMOGRAPHIE

SOUDAN – Treize millions d’enfants privés d’école par la guerre

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Le Soudan traverse aujourd’hui l’une des plus graves crises éducatives au monde, selon l’ONG Save the Children. Avant le déclenchement de la guerre en avril 2023, environ sept millions d’enfants n’avaient pas accès à l’école. Ce chiffre a presque doublé : ils sont désormais treize millions.

Parmi eux, sept millions sont théoriquement inscrits dans des établissements scolaires, mais se retrouvent privés de cours en raison des violences ou de leur déplacement. Les six millions restants n’ont jamais été scolarisés.

« C’est assez bouleversant de voir toute une génération risquer de perdre son éducation. Certains enfants en sont à leur troisième rentrée sans école. Et plus un enfant reste déscolarisé, moins il a de chance de retourner à l’école. C’est une fuite des cerveaux. L’économie du pays tournait grâce à une main-d’œuvre qualifiée », alerte Mary Lupul, responsable humanitaire de Save the Children au Soudan.

Des conséquences durables

L’ONG tire la sonnette d’alarme sur les répercussions à long terme de cette situation. Le manque d’accès à l’éducation risque non seulement de freiner durablement la croissance économique du pays, mais aussi de fragiliser les familles elles-mêmes.

« Si les enfants ne sont pas capables d’aller à l’école, puis de soutenir financièrement leurs familles, leurs options seront extrêmement limitées », souligne Save the Children. Les plus âgés, déjà alphabétisés avant la guerre, conservent un minimum de compétences, mais les plus jeunes risquent de ne jamais apprendre à lire ni à écrire.

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Malgré tout, l’ONG note quelques signes encourageants : certaines écoles commencent timidement à rouvrir, offrant un espoir pour l’avenir de la jeunesse soudanaise.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Bassirou Diomaye Faye veut réconcilier la jeunesse sénégalaise avec les maths

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Dans son discours lors de la cérémonie du Concours général, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé une initiative inédite pour relancer l’intérêt des jeunes sénégalais pour les disciplines scientifiques : un concours national de mathématiques ouvert à tous les élèves du CM2 jusqu’à la Terminale.

« J’ai instruit le ministre de l’Éducation nationale d’organiser, chaque année, un concours national de mathématiques du CM2 à la Terminale », a annoncé le chef de l’État, précisant que cette mesure vise à faire des mathématiques « un véritable levier d’excellence et de souveraineté. »

Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de restaurer la culture scientifique au sein du système éducatif sénégalais, confronté depuis plusieurs années à une baisse préoccupante du nombre d’élèves dans les séries scientifiques. « Il est inadmissible que seulement 17 % des élèves choisissent les séries scientifiques au baccalauréat », a-t-il déploré.

Au-delà de la compétition, ce concours vise à stimuler la curiosité, l’initiative et l’émulation chez les jeunes apprenants, tout en consolidant les bases nécessaires pour préparer les métiers d’avenir dans un monde de plus en plus dominé par les technologies et les données.

Ainsi, le président Faye affiche son ambition de refonder le rapport des jeunes aux sciences, en misant sur un enseignement plus dynamique, plus exigeant et plus proche des enjeux de développement national.

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ÉDUCATION

CÔTE D’IVOIRE – BAC 2025 : un millier de téléphones confisqués

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L’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire est de nouveau entaché par des fraudes massives. Environ mille téléphones portables ont été saisis dans des salles de composition en plein déroulement des épreuves écrites.

Selon une enquête menée par la RTI dans la localité d’Abobo, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, un vaste réseau de tricherie sophistiqué a été découvert au cours du déroulement de l’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire. Ledit réseau frauduleux se repose sur l’utilisation de téléphones portables ainsi que sur la complicité de certains acteurs internes au processus d’examen.

Les investigations du média public montrent que les téléphones portables des candidats sont dissimulés dans les vêtements, dans les toilettes, voire les poubelles. Bien que les autorités aient réussi à réduire le nombre de cas, la complexification des méthodes employées exige une réponse encore plus rigoureuse.

Il est donc nécessaire que le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation nationale, multiplie ses actions dans le cadre de la lutte contre la fraude au baccalauréat entamée depuis près de cinq ans. Toute chose qui permettra de redresser la situation, car c’est la crédibilité des diplômes, donc de l’éducation en Côte d’Ivoire qui est en jeu.

Source : afrique-sur7

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