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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Karim Wade et Khalifa Sall éjectés aux prochaines élections

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Karim Wade et Khalifa Sall ne vont pas pouvoir se présenter aux prochaines élections locales. Pour cause, le projet de loi portant Code électoral modifié élimine d’office les deux hommes politiques. Le maintien des articles L31 et L32 ne joue pas à leur faveur puisque, selon le nouveau document étudié de fond en comble par le quotidien Source A,  les personnes condamnées à une peine d’emprisonnement allant d’un an à cinq n’ont juridiquement pas la possibilité de s’inscrire sur les listes électorales. Par conséquent, elles perdent leur éligibilité.

L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et Karim Wade, le fils de l’ex-chef d’État Abdoulaye Wade, n’auront pas la chance de prendre part aux prochaines élections locales prévues au mois de janvier 2022. Le nouveau projet de loi portant code électoral modifié qui sera présenté aux députés ce jeudi 8 juillet 2022 n’a pas supprimé les articles L31 et L32 comme souhaité par les acteurs du Dialogue politique et les experts en charge de l’audit du fichier électoral. Les articles en question privent du droit de vote, de manière générale, automatique et indifférenciée toute personne condamnée. « Les personnes condamnées pour crime, celles condamnées à une peine d’emprisonnement sans sursis pour les délits de vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par des agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à 5 ans de prison ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale.« , peut-on lire dans les articles précités.

En plus, dans la parution du journal Source A ce jeudi 8 juillet, le désir des experts en matière électorale, qui consiste à voir les élections organisées par une entité indépendante, ne sera pas satisfait. En effet, le Ministère de l’Intérieur va garder ses prérogatives. 

A noter que le parrainage est maintenu aux différentes élections, sauf au scrutin communal et départemental où il est seulement imposé aux entités regroupant des candidats indépendants.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Ousmane Sonko sonne l’alerte contre les divisions internes à Pastef

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Le ton était ferme et sans détour. En marge de l’installation du Conseil national de Pastef, ce jeudi 10 juillet 2025 , le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à mettre les choses au clair : il ne tolérera aucune tentative de fragmentation au sein de son parti. « Des clans se forment dans les cercles dirigeants, au mépris des valeurs de Pastef. Cela, je ne l’accepterai pas », a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.

Depuis l’arrivée au pouvoir du parti, Sonko dit observer une dérive chez certains responsables, qui sembleraient oublier les principes de solidarité et de discipline ayant forgé l’identité de Pastef. « Ils bombent le torse, créent des clans, mais sont incapables de gagner le plus petit hameau », a-t-il dénoncé, visiblement agacé par l’attitude de certains cadres.

Plus grave encore, il accuse un groupe bien identifié d’avoir tenu des réunions à Touba, dans le but de redessiner les équilibres internes du parti, en vue de l’élection présidentielle de 2029. Des manœuvres qu’il perçoit comme une trahison de la ligne politique originelle. « Ils veulent installer une hiérarchie parallèle, saboter la collégialité qui fait notre force », a-t-il averti.

Lui-même chef du parti, Sonko a tenu à rappeler qu’il n’a jamais encouragé de clan autour de sa personne, refusant toute logique de cour ou de favoritisme. « Je suis le chef de parti et je n’ai jamais eu de clan. Ceux qui cherchent à diviser Pastef pour se positionner doivent quitter les rangs. Que ceux qui ne s’y retrouvent plus s’en aillent », a-t-il tranché.

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AFRIQUE

GUINÉE – Un an après, Foniké Menguè et Billo Bah restent introuvables

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Un an jour pour jour après la disparition d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo BAH, deux figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Amnesty International et 25 organisations de défense des droits humains dénoncent unanimement un climat de terreur croissant en Guinée sous le régime militaire.

Elles appellent de concert à des enquêtes indépendantes et transparentes sur ces enlèvements et l’escalade des disparitions forcées. Le 9 juillet 2024, Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, tous deux membres actifs du FNDC (issous en 2022), ont été enlevés à Conakry par des hommes armés non identifiés.

Douze mois plus tard, le mystère demeure entier quant à leur sort, plongeant leurs familles et la communauté des droits humains dans une angoisse persistante.

Amnesty International tire la sonnette d’alarme face à « l’augmentation inquiétante des disparitions forcées dans le pays », ciblant particulièrement les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains.

Ces cas, dont celui de Foniké MENGUE et Mamadou Billo BAH, sont perçus par les organisations comme des tentatives d’intimidation et de musellement de toute voix dissidente.

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Malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général guinéen peu après les enlèvements de SYLLA et BAH, aucun rapport public n’a été communiqué à ce jour, alimentant les frustrations et les soupçons quant à la volonté réelle des autorités de faire la lumière sur ces affaires.

Les organisations signataires rappellent l’obligation de l’État de protéger ses citoyens et de garantir la justice pour les victimes de violations des droits humains.

Source : Walf

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye Faye attendu à Washington sur invitation de Donald Trump

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Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour une visite de travail aux États-Unis, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump, a annoncé la présidence du Sénégal.

« À l’invitation du président Donald Trump, Son Excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin à destination des États-Unis », précise le communiqué officiel, ajoutant que cette visite se déroulera les mercredi 9 et jeudi 10 juillet.

Donald Trump a annoncé qu’il recevrait à la Maison Blanche, à Washington, cinq dirigeants africains du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. Outre le président sénégalais, il s’agit des chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie.

Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal 

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